Le mercredi 19 novembre dernier , une centaine de personnes sans logis ont occupé avec DAL 44 le gymnase Armand Coidelle à Nantes pour exiger le respect de leur droit à l’hébergement jusqu’au relogement. Grâce à cette action, des solutions d’hébergements avaient été trouvées pour 102 personnes dont 41 enfants, conjointement par la Ville de Nantes et les services de l’Etat. Mais une semaine après, la Préfecture 44 a remis à la rue une dizaine de personnes, en majorité des femmes, les condamnant à nouveau à l’errance et à la violence de la rue. Agissant ainsi, la Préfecture ne respecte pas l’inconditionnalité du droit à l’hébergement ni le droit au maintien jusqu’au relogement (articles L345-2-2 et 2-3 du CASF). A quoi joue donc l’Etat en Loire-Atlantique ? Veut il un nouveau drame, comme celui de la semaine dernière à Piriac-sur-mer où une femme de 66 ans est décédée dans sa voiture suite à une expulsion ? Fatalement, si rien n’est fait, la rue continuera de tuer : 13 personne sont mortes à la rue à Nantes et en Loire-Atlantique l’année dernière dont un bébé en août 2024. Aussi, les membres du collectif et DAL appellent à se rassembler le mardi 2 décembre à partir de16h30 devant la DDETS (services préfectoraux) au12 bd Vincent Gache en solidarité avec les personnes remises à la rue pour exiger leur priseen charge immédiate ! Un toit c’est un droit !

Un major et un gardien de la paix de la préfecture de police de Paris comparaissent lundi, devant le tribunal de Créteil, pour violences volontaires. Les auditions menées par l’IGPN et les images de vidéosurveillance tournées avant la collision renseignent sur les circonstances de l’accrochage.