Lightnews — Scholar-powered news

Tom Bry-Chevalier🔸 @tombrychevalier.bsky.social · 12h

Cette expérience a contribué malgré elle à l'élaboration du Rapport Belmont (1979) et aux réglementations sur la protection des participants à la recherche. Et malheureusement la vigilance contre les discriminations raciales dans l'expérimentation scientifique reste d'actualité.

Tom Bry-Chevalier🔸 @tombrychevalier.bsky.social · 12h

Le bilan est accablant : 28 morts directes de la syphilis, 100 de complications, 40 conjointes infectées, 19 enfants nés avec la maladie. En 1972, un panel gouvernemental conclut que l'étude était "éthiquement injustifiable", les résultats dérisoires face aux risques imposés aux participants.

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Tom Bry-Chevalier🔸 @tombrychevalier.bsky.social · 12h

En 1966, un enquêteur du PHS découvre l'étude et la juge profondément immorale. Ses supérieurs choisissent de poursuivre, espérant suivre les participants jusqu'à leur décès. Ce n'est qu'après la fuite médiatique de 1972 que l'étude est enfin interrompue suite à l'indignation publique.

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Tom Bry-Chevalier🔸 @tombrychevalier.bsky.social · 12h

Pendant 40 ans, ces hommes ont reçu des placebos (aspirine, suppléments) en guise de traitement. Le plus révoltant : à partir de 1943, la pénicilline devient un traitement efficace contre la syphilis, mais les chercheurs ont délibérément choisi de ne pas traiter les participants infectés.

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Tom Bry-Chevalier🔸 @tombrychevalier.bsky.social · 12h

Le Public Health Service américain a recruté 600 afro-américains sous prétexte de soins médicaux gratuits. Parmi eux, 399 étaient atteints de syphilis latente. Ces participants n'ont jamais été informés du diagnostic ni de la nature de l'étude. On leur a dit qu'ils étaient traités pour "bad blood".

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Tom Bry-Chevalier🔸 @tombrychevalier.bsky.social · 12h

Dans le cadre d'une formation en éthique de la recherche, j'ai appris l'existence de l'expérience de Tuskegee sur la syphilis (1932-1972), un exemple emblématique du racisme systémique dans l'expérimentation médicale et des violations éthiques qui ont marqué l'histoire de la recherche biomédicale.

Un sujet non identifié de l'étude sur la syphilis de Tuskegee fournit un échantillon de sang aux chercheurs au début des années 1950.

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Tom Bry-Chevalier🔸 @tombrychevalier.bsky.social · 14h

Oui, en effet ! Il me semble que c'est la définition la plus courante de viande rouge dans le monde anglophone, et c'est donc celle qui a été réutilisée dans le rapport du EAT-Lancet.

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Tom Bry-Chevalier🔸 @tombrychevalier.bsky.social · 14h

Un bon moyen de faire la transition, ça peut être tout ce qui est substituts de viande. Ça se cuisine généralement de la même manière, et certains sont très réussis. Donc ça peut être une manière relativement indolore de se passer de viande, et ça reste bien mieux sur le plan environnemental.

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Tom Bry-Chevalier🔸 @tombrychevalier.bsky.social · 14h

Oui, y a clairement un aspect culturel/routine très fort !
J'ai grandi dans une famille où on mangeait aussi de la viande à tous les repas et, étant très gourmand, ça m'a fait vraiment bizarre quand j'ai commencé à m'en passer au début ! Mais on finit par se créer de nouvelles habitudes. :)

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Tom Bry-Chevalier🔸 @tombrychevalier.bsky.social · 1d

La science et l'honnêteté intellectuelle

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Tom Bry-Chevalier🔸 @tombrychevalier.bsky.social · 1d

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La transition vers une alimentation plus végétale n'est pas une lubie idéologique : c'est une nécessité sanitaire, environnementale et éthique, étayée par l'ensemble de la littérature scientifique récente.
#AlimentationDurable #EATLancet #Environnement

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Tom Bry-Chevalier🔸 @tombrychevalier.bsky.social · 1d

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Face à ces données, le débat public ne devrait pas porter sur une hypothétique menace de "suppression de la viande" – qui n'existe nulle part dans les faits – mais bien sur les moyens concrets de mettre en œuvre la végétalisation de notre alimentation.

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Tom Bry-Chevalier🔸 @tombrychevalier.bsky.social · 1d

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Les recommandations EAT-Lancet :

- 15g de viande rouge/jour
- 30g de volaille/jour

Soit une réduction par rapport à la consommation actuelle des Français :

Viande de boucherie : -89% (de 51 à 5,5 kg/an)
Volaille : -65% (de 31 à 11 kg/an)

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Tom Bry-Chevalier🔸 @tombrychevalier.bsky.social · 1d

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📖 La V2 du rapport EAT-Lancet (oct. 2025) est claire : une réduction drastique de la consommation de viande permettrait de prévenir 15 millions de décès prématurés/an dans le monde (sans parler des animaux) et de réduire de 60 % les émissions de GES de notre système alimentaire d'ici 2050.

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Tom Bry-Chevalier🔸 @tombrychevalier.bsky.social · 1d

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L'élevage de poulets, majoritairement issu de systèmes intensifs en France (~80 % de la production), génère des impacts environnementaux considérables :

- Antibiotiques
- Pollution de l'eau (nitrates, phosphates)
- Déforestation importée (soja d'Amérique du Sud)

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Tom Bry-Chevalier🔸 @tombrychevalier.bsky.social · 1d

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⚠️ Mais attention : si la substitution du bœuf par la volaille réduit effectivement les émissions de GES, il serait trompeur de considérer cette évolution comme une victoire environnementale.

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Tom Bry-Chevalier🔸 @tombrychevalier.bsky.social · 1d

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Cette dynamique s'inscrit dans un contexte de baisse des prix des volailles (-3,1 % en moyenne) alors que les prix des viandes de boucherie restent stables ou en légère hausse, rendant les volailles d'autant plus attractives dans un contexte budgétaire tendu.

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Tom Bry-Chevalier🔸 @tombrychevalier.bsky.social · 1d

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Selon Agreste et FranceAgriMer : la consommation de viande en France a augmenté de 2,4 % en 2024.

Cette hausse s'explique principalement par une progression spectaculaire de la consommation de volailles (+7,1 %), en particulier le poulet (+6,2 %) et le canard (+36,7 %).

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Tom Bry-Chevalier🔸 @tombrychevalier.bsky.social · 1d

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📊 La consommation de viande augmente en France en 2024

À l'heure où certaines tribunes médiatiques tentent de nous alarmer sur une prétendue menace que représenteraient ceux qui prônent une réduction de la consommation de viande, les données officielles révèlent une tout autre réalité ⬇️

Description du Graphique 1 : "En 2024, rebond de la consommation apparente de viande en France"

Ce graphique présente l'évolution de la consommation de viande en France sur une période de 21 ans, de 2004 à 2024.
Structure du graphique :

L'axe horizontal (abscisse) présente les années de 2004 à 2024
L'axe vertical gauche indique les quantités totales en milliers de tonnes équivalent-carcasse (tec), avec une échelle allant de 5 200 à 5 900
L'axe vertical droit indique la consommation moyenne par habitant et par an en kilogrammes équivalent-carcasse (kgec), avec une échelle allant de 81,0 à 88,0

Deux séries de données sont représentées :

Barres verticales bleues : consommation totale de viande (en milliers de tec)

Démarrent à environ 5 430 milliers de tec en 2004
Atteignent un pic à environ 5 830 milliers de tec en 2018
Présentent des fluctuations avec des baisses notables en 2013 (point bas à ~5 520) et 2023 (point bas à ~5 690)
Se terminent en 2024 à environ 5 830 milliers de tec, représentant un rebond significatif

Courbe rouge : consommation moyenne par habitant et par an (en kgec/habitant)

Commence à environ 86,5 kgec en 2004
Atteint un pic à environ 87,3 kgec en 2007
Suit globalement une tendance à la baisse sur la période
Atteint son point le plus bas en 2023 à environ 83,3 kgec
Remonte légèrement en 2024 à environ 85,0 kgec

Principaux enseignements :

Après une tendance générale à la baisse de la consommation par habitant depuis le milieu des années 2000, l'année 2024 marque un rebond significatif
La consommation totale en 2024 retrouve un niveau proche du pic de 2018
Malgré le rebond de 2024, la consommation par habitant reste inférieure à celle du début de la période (2004-2007)

Sources : Agreste, DGDDI, Insee

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Tom Bry-Chevalier🔸 @tombrychevalier.bsky.social · 2d

The EU Food Safety Authority recommends switching to slower-growing breeds. Some companies are responding, but industry lobbying remains fierce.

Tom Bry-Chevalier🔸 @tombrychevalier.bsky.social · 2d

These birds now reach slaughter weight 3x faster than 1950s chickens, but suffer severe health consequences: skeletal deformities, cardiovascular problems, chronic lameness, and muscle abnormalities. Breeder birds are kept on starvation diets to prevent obesity that would stop reproduction.

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Tom Bry-Chevalier🔸 @tombrychevalier.bsky.social · 2d

The Ross 308 & Cobb500 chickens represent 95% of commercial breeding stock. Decades of selective breeding for rapid growth has created what experts call "probably the biggest animal welfare problem in all animal husbandry."

Artcile from @axellepb.bsky.social
www.bloomberg.com/news/feature...

How Generations of Selective Breeding Created Miserable Chickens

Genetic selection has made “probably the biggest animal welfare problem we have in all animal husbandry.”

www.bloomberg.com

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Mark Lynas @marklynas.bsky.social · 3d

WOW! The European Parliament just voted to BAN the words 'burger' and 'sausage' when used in sustainable plant-based alternatives. HUGE win for the meat and dairy lobby in the EU, and lots more confusion for consumers if this goes through. Insane!
www.euroveg.eu/european-par...

European Parliament votes to ban use of ‘veggie burger’ and ‘plant-based sausage’ - European Vegetarian Union

Brussels, 8 October 2025 European Parliament votes to ban use of ‘veggie burger’ and ‘plant-based sausage’: coalition calls decision misguided and counterproductive This Wednesday the Members of the E...

www.euroveg.eu

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Comme un poisson dans l'eau @poissonpodcast.bsky.social · 5d

💥Lancement en ligne !

Après des mois de travail, mon #livre En finir avec les idées fausses sur l’antispécisme sort enfin ! 🎉

Pour fêter ça, on se retrouve mardi 7 octobre à 18h (demain soir !) pour une #rencontre en ligne animée par Joséphine G., co-rédactrice en chef de la revue @lamorce.co

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Reporterre 🌍 | Le média de l'écologie @reporterre.net · 5d

De nombreuses personnes racisées et véganes partagent leur combat sur les réseaux sociaux.

Leur refus de l'exploitation animale se double d'une volonté de renouer avec un héritage culinaire et, souvent, d'un discours anticolonial.

Lire l'article ➡️ https://l.reporterre.net/Kp6

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Tom Bry-Chevalier🔸 @tombrychevalier.bsky.social · 5d

Le mail était pas pour nous à la base

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Tom Bry-Chevalier🔸 @tombrychevalier.bsky.social · 5d

On croyait qu'il avait annoncé un gouvernement, mais en fait hier il a juste dressé la liste de ses invités pour son pot de départ

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Richard Waite @waiterich.bsky.social · 8d

“For the past 2 decades, scientists have…landed on the same takeaways—esp. that rich countries must shift their diets to be more plant-based. But that message has, with few exceptions, failed to incite action by governments and food companies, or even the environmental movement itself.” #EatLancet

The rich must eat less meat

Scientists say rich countries need to eat a lot less meat. Will the environmental movement finally listen?

www.vox.com

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Tom Bry-Chevalier🔸 @tombrychevalier.bsky.social · 10d

Intéressant, je ne connaissais pas du tout ! Merci.

J'avais plus en tête les arguments vitalistes de la consommation de viande, du type "manger du bœuf pour avoir la force du bœuf" etc.

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Tom Bry-Chevalier🔸 @tombrychevalier.bsky.social · 10d

Petite teaser des questions qu'on essaiera de se poser !

Comment une frontière censément objective et naturelle, c'est-à-dire présentée comme découlant d'un ordre biologique incontestable, peut-elle être si régulièrement mobilisée pour disqualifier certains humains de leur propre humanité ?

Pourquoi cette frontière semble-t-elle si étroitement liée à des normes de capacité et de performance ?

Qu’est-ce qui explique la persistance de ce processus de déshumanisation, notamment vis-à-vis des personnes en situation de handicap ?

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