Les marchés sont indispensables, ils incarnent la ville et permettent aux gens de se rencontrer. Ils ne sont pas hors de prix, loin de là, ça dépend des quartiers.
Ceux de Paris ne sont pas les plus beaux, mais justement ils peuvent être dynamisés, plutôt que tués avec de nouveaux supermarchés.

C'est surtout le fait de ne pas observer ni essayer de comprendre le commerce existant, et en particulier les marchés qui répondent à toute une série de préoccupations contemporaines.

Non, il y en a assez peu. Mais justement, ce serait pas mal de regarder et comprendre à quoi ressemble le paysage commercial existant et notamment les marchés qui animent déjà la ville, avant de créer un nouveau machin.

Je suis épaté que le seul réflexe d'un élu soit de "créer un supermarché", qui sera probablement confié à des investisseurs, alors qu'il existe une myriade de commerces de proximité, de commerçants des marchés, qui animent déjà les rues et ne demandent qu'à travailler et répondre à la proposition.

Barbès, Belleville, Joinville (19e): beaux marchés où l’on trouve non seulement des produits bruts pas chers mais aussi des recettes en parlant avec les commerçants.
Il serait temps d’optimiser l’existant et non de créer de nouvelles offres dans une ville aussi dotée que Paris.

« Grâce à vous, on a réussi à changer la ville, à gagner des batailles culturelles ». Alain Jund, vice-président de l’eurométropole de Strasbourg, qui ne se représentera pas en mars, remercie les militants pro-vélo.

Bref, la vague anti-vélo s’exprime dans les urnes.

Au sujet de l’évaporation, j’ai écrit ceci pour Mobilettre en juin dernier.

L’évaporation du trafic, ou trafic déduit, n’est pas une théorie, mais un constat, partout où des obstacles limitent la circulation.
En revanche, la dispersion du trafic par les itinéraires alternatifs dépend du lieu et des circonstances.

C’est vrai, il manque « autant », merci de m’avoir corrigé.
Mais avec « autant », c’est faux. Les promesses de lignes de tram à Montpellier, ont été revues à la baisse, et les bus soi-disant rapides se traînent dans les bouchons.