Brouillard matinal,
les gouttes de rosée brillent,
âpre odeur d'herbe.
le ciel bleu respire,
un nuage passe et flotte,
éveil incertain.
La jeune velle,
bercée, ferme les yeux,
soûle de lait.
j'écoutais les P. F
c'est pas trop les paroles.
je voyais cette prairie sous la neige.
Brouillard matinal,
les gouttes de rosée brillent,
âpre odeur d'herbe.
le ciel bleu respire,
un nuage passe et flotte,
éveil incertain.
La jeune velle,
bercée, ferme les yeux,
soûle de lait.
j'écoutais les P. F
c'est pas trop les paroles.
je voyais cette prairie sous la neige.
Les jours se font plus lents, pareils à des feuilles qui tombent sans bruit, révélant le ciel.
/1
Les jours se font plus lents, pareils à des feuilles qui tombent sans bruit, révélant le ciel.
/1
Nous marchons soulevés, par un courant d'air vif aux délicates morsures.
Le givre s’accroche aux herbes, frissonne sous nos pas, et chaque souffle se fait nuage, secret confié au ciel.
/1
Nous marchons soulevés, par un courant d'air vif aux délicates morsures.
Le givre s’accroche aux herbes, frissonne sous nos pas, et chaque souffle se fait nuage, secret confié au ciel.
/1
La fatigue du bal était plus lourde que les regrets.
/1
La fatigue du bal était plus lourde que les regrets.
/1
Au détour du chemin de pierre, entre deux fourrés de Paliurus spina-christi aux épines sournoises et de myrthe à l'eau d'ange, l'air s'était brusquement asséché d'une odeur de thym écrasé et de résine chauffée à blanc.
/1
Au détour du chemin de pierre, entre deux fourrés de Paliurus spina-christi aux épines sournoises et de myrthe à l'eau d'ange, l'air s'était brusquement asséché d'une odeur de thym écrasé et de résine chauffée à blanc.
/1
C'était la clé.
L'accélération brutale et insensée que le Cortex tentait d'analyser n'était pas un déplacement physique mais une fluctuation dans une IAG.
Pour une fraction de seconde, l'Horloge Universelle comptait mille ans de l'histoire Galaxitique.
/1
C'était la clé.
L'accélération brutale et insensée que le Cortex tentait d'analyser n'était pas un déplacement physique mais une fluctuation dans une IAG.
Pour une fraction de seconde, l'Horloge Universelle comptait mille ans de l'histoire Galaxitique.
/1
La confiance ?
/1
La confiance ?
/1
cette petite brume de regret qui voile l'aube d'une pensée.
Croire qu'il suffirait d'étendre la main, comme on cueille un fruit mûr où que l'on rejette une mauvaise herbe tenace, pour choisir la trame même de ce que nous sommes.
/1
cette petite brume de regret qui voile l'aube d'une pensée.
Croire qu'il suffirait d'étendre la main, comme on cueille un fruit mûr où que l'on rejette une mauvaise herbe tenace, pour choisir la trame même de ce que nous sommes.
/1
Il me semblait que la chute, cette traîtresse, n'en finirait jamais.
Non pas la chute abrupte des corps fatigués sur les planches des théâtres de province, mais celle, plus sourde et plus venimeuse, de l'âme qui se vide.
/1
Il me semblait que la chute, cette traîtresse, n'en finirait jamais.
Non pas la chute abrupte des corps fatigués sur les planches des théâtres de province, mais celle, plus sourde et plus venimeuse, de l'âme qui se vide.
/1
Il était midi, et le soleil faisait luire
la grosse armoire en noyer de la cuisine qui sentait la cire, le pain et le romarin.
Dieu se souvint du feu.
Ce n’était plus l’incendie, ni les comètes hurlantes dans le grand vide refroidi.
/1
Il était midi, et le soleil faisait luire
la grosse armoire en noyer de la cuisine qui sentait la cire, le pain et le romarin.
Dieu se souvint du feu.
Ce n’était plus l’incendie, ni les comètes hurlantes dans le grand vide refroidi.
/1
Le jardin n’est plus qu'attente, mélasse de branchettes et de feuilles que le vent hache.
Le figuier, le chêne carcasses tordues, le sol sous leurs côtes est un pourrissoir ou la terre s’exaspère.
/1
Le jardin n’est plus qu'attente, mélasse de branchettes et de feuilles que le vent hache.
Le figuier, le chêne carcasses tordues, le sol sous leurs côtes est un pourrissoir ou la terre s’exaspère.
/1
La terre, ivre et lasse d'avoir tant bu la rosée, exhalait une odeur de mousse fermentée et de champignon vorace.
/1
#ombres
La terre, ivre et lasse d'avoir tant bu la rosée, exhalait une odeur de mousse fermentée et de champignon vorace.
/1
#ombres
Reflet d'ou les astres soupirent.
Reflet d'ou les astres soupirent.
Le jour, ce luth impur, distord l'éternité ;
la nuit un piano blanc, gorgé de vains espoirs,
#ombres
/1
Le jour, ce luth impur, distord l'éternité ;
la nuit un piano blanc, gorgé de vains espoirs,
#ombres
/1
Aux fruits d’ombre et de lune que seule la peur mécroit
Du peintre florentin, la figure est maudite,
Qu’un pâle astre d'argent en ses tourments visite.
#ombres
Aux fruits d’ombre et de lune que seule la peur mécroit
Du peintre florentin, la figure est maudite,
Qu’un pâle astre d'argent en ses tourments visite.
#ombres
/8
#ombres
/8
#ombres
la terre et son pétrichor,
ennivra nos corps.
la terre et son pétrichor,
ennivra nos corps.
Le disque protoplanétaire d'IRAS 04302, une bande de gaz et de poussière mesurant 65 milliards de kilomètres de diamètre, se présente par la tranche.
img.generation-nt.com/iras-04302-2...
Le disque protoplanétaire d'IRAS 04302, une bande de gaz et de poussière mesurant 65 milliards de kilomètres de diamètre, se présente par la tranche.
img.generation-nt.com/iras-04302-2...
je vous vois
jupe incarnadine,
aux nues,
cherchant l'amour.
je vous vois
jupe incarnadine,
aux nues,
cherchant l'amour.
les feuilles d'été assoiffées,
étreignent le ciel.
les feuilles d'été assoiffées,
étreignent le ciel.