Histoire & Odyssée
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Voici la réplique d'un bateau du début du XIe siècle.

Le "Havhingsten fra Glendalough" a été construit par le Musée des navires de Roskilde au Danemark.
L’enquête conclut à un dysfonctionnement des freins, mais aussi à des erreurs humaines.

Pellerin écope de 2 mois avec sursis et 50 francs d’amende. La compagnie ferroviaire indemnise la famille de la victime et prend en charge l’éducation de ses enfants. 5/5
Le retrait de la locomotive, encastrée dans la rue, pose un défi technique.

Les ingénieurs tentent tout : madriers, 50 hommes, 15 chevaux, mais c'est un système de treuil et de vérins qui finira par dégager la locomotive. Le tender est remonté dans la gare. 4/5
Le train roule à 40 km/h et traverse la gare. Il pulvérise le butoir, le hall, puis s'écrase à travers la façade, tombant dans la rue en contrebas.

Seule une victime est à déplorer : Marie-Augustine Aguillard, marchande de journaux sur la place de Rennes. 3/5
Quand le train express n°56 en provenance de Granville arrive à 15h55 à la Gare Montparnasse, un problème survient : les freins à air sont défectueux.

Guillaume Pellerin (mécanicien) et Victor Garnier (chauffeur) tentent de stopper le train en urgence, sans succès. 2/5
Le 22 octobre 1895, à Paris, le train express n° 56 dépasse un arrêt tampon, traverse plus de 30 mètres de hall avant de s'effondrer à travers une fenêtre de la gare Montparnasse.

Récit. 1/5
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En pleine Révolution, en 1792, les joyaux de la Couronne sont volés à Paris.
Parmi eux, un diamant d’exception : le Bleu du roi.

Vingt ans plus tard, il réapparaît à Londres, retaillé.
Un bijou maudit qui portera malheur à plusieurs de ses propriétaires : le Hope Diamond. 🧵
Après sa mort, le joaillier Harry Winston rachète le diamant.

En 1958, il en fait don au Smithsonian Museum, à Washington, où il est toujours exposé aujourd’hui.
Envoyé... par la poste, dans un simple colis marron.

Source : naturalhistory.si.edu/explore/coll...
History of the Hope Diamond
naturalhistory.si.edu
En 1912, le bijoutier Cartier vend le diamant à l’Américaine Evalyn Walsh McLean.

Elle le porte à toutes les soirées mondaines de Washington, persuadée que la malchance des autres lui portera bonheur. Son fils meurt, sa fille aussi, son mari sombre dans la folie.
Vers 1830, il est acquis par un riche banquier britannique, Henry Philip Hope.
Le Bleu de France devient le Hope Diamond.

La pierre traverse l’Atlantique, passe entre les mains de collectionneurs et de marchands. Certains finissent ruinés, d’autres frappés par des drames.
Vingt ans passent. En 1812, un joaillier londonien décrit un diamant bleu de 45 carats, parfaitement taillé, chez un certain Daniel Eliason.

Le dessin qu’il en fait correspond presque exactement au Bleu de France... mais retaillé.
Pendant plusieurs nuits, les voleurs emportent des milliers de pierres précieuses : diamants, rubis, saphirs, perles, etc.

Parmi eux, le Bleu de France disparaît sans laisser de trace. La plupart des bijoux seront retrouvés deux ans plus tard... mais pas lui.
Mais la Révolution éclate.
Louis XVI et Marie-Antoinette sont arrêtés, la monarchie vacille.

Les joyaux de la Couronne sont transférés au Garde-Meuble, place de la Révolution.
En septembre 1792, dans le chaos parisien, une bande s’introduit dans le bâtiment.
Sous Louis XV, le Bleu de France orne l’insigne de l’Ordre de la Toison d’Or, une pièce exceptionnelle sertie de diamants et d’un spinelle rouge sculpté en dragon.

Peu porté, il reste avant tout un bijou de prestige et de pouvoir.
Entre 1669 et 1672, la pierre est taillée en forme de cœur, d’environ 69 carats.

Son éclat bleu profond et ses reflets dorés rappellent les couleurs du royaume.
Montée sur or, elle devient le symbole du Roi-Soleil, exposée dans son cabinet à Versailles.
Tout commence un siècle plus tôt.
En 1668, l’explorateur et marchand Jean-Baptiste Tavernier revient d’Inde avec un diamant bleu de 115 carats.

Louis XIV le lui achète pour 220 000 livres.
Le roi, passionné de gemmes, le fait retailler à sa manière : le Bleu de France.
En pleine Révolution, en 1792, les joyaux de la Couronne sont volés à Paris.
Parmi eux, un diamant d’exception : le Bleu du roi.

Vingt ans plus tard, il réapparaît à Londres, retaillé.
Un bijou maudit qui portera malheur à plusieurs de ses propriétaires : le Hope Diamond. 🧵
Merci. C'est le but : la découverte !
• Les joyaux de la Couronne.

• Les vases et coupes en pierres dures et précieuses (onyx, agate, lapis-lazuli, etc.)

• Les tabatières et objets d’orfèvrerie précieuse.

Cf. www.youtube.com/watch?v=mpnZ...
Au Louvre ! La galerie d'Apollon
YouTube video by Musée du Louvre
www.youtube.com
Galerie d'Apollon, au Louvre.

Elle contient :

• Les diamants de la Couronne de France : le Régent, le Sancy, le diamant bleu de Louis XIV (reconstitution du futur Hope).

• Les couronnes royales et impériales : celles de Louis XV, Napoléon Ier, Napoléon III, etc.
Munich – Paulus Kal (Cgm 1507), Bayerische Staatsbibliothek : www.digitale-sammlungen.de/en/view/bsb0...

Talhoffer (MS Thott.290.2º), Royal Danish Library : commons.wikimedia.org/w/index.php?...

Ratisbonne/Augsbourg – Cod. I.6.4º.3 (dit “Codex Lew”), UB Augsburg : schwertfechten.ch/quellen/code...
Sources :

L'un des premiers textes citant Liechtenauer est attribué à "Hanko Döbringer", souvent considéré comme l’un des quatre auteurs ou compilateurs du traité (avec d’autres maîtres cités).

Dresde – Ringeck (Mscr.Dresd.C.487), SLUB Digitale Sammlungen : digital.slub-dresden.de/en/workview/...
Aujourd’hui, chercheurs et pratiquants des arts martiaux historiques européens tentent de reconstituer son enseignement.

Les manuscrits de Dresde, de Munich ou de Vienne sont leurs témoins. À travers eux, l’ombre du maître invisible continue d'interloquer nombre d'épéistes.
Ce que Liechtenauer a créé, c’est plus qu’une méthode de combat : une langue commune pour penser la violence, la mesure, la ruse.

Un système où chaque coup porte un nom, chaque geste une logique. Un art à la fois technique et moral.
De génération en génération, ses élèves adaptent son art :

Ringeck le commente, Danzig l’enseigne, Kal l’illustre, Meyer le codifie à la Renaissance.

Ainsi, un maître que personne n’a jamais vu devient la référence centrale de toute l’escrime germanique.