Bernard Fauren
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Bernard Fauren
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Bernard Fauren, dit Becdanlo, hante la toile depuis 2001. Timidement il s’inscrit sur des sites littéraires disparus depuis (Olympio, Webiscript, La Grenouille Bleue, Gloupsy, Le Littéméraire…)
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Dark floral inspiration for Book 4 #amwriting
Un nouveau titre est à paraître aux éditions Esperle - Brandon et Compagnie : "Mother!" par Wilaukee S. Lisez son article : simple, direct, touchant :

www.wilaukee-s-auteure.com/blog/actuali...?
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Rencontres fortuites

Leonard Freed
Bon Anniversaire Maritza !
bec'
😊
Oui, Quaix, ce n'est pas loin 😉
- Et d’abord, Eva, dans la Chartreuse, il n’y a pas « d’arêtes » glacées » c’est de la moyenne montagne !
- Je suis d’accord, on va reprendre la main, ChatGPT nous balade trop !
- Demain, on boucle notre sac et on part à la recherche de « cette autre cache ! »
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« L’air était si pur qu’il semblait coupant ; chaque respiration emplissait mes poumons d’une lucidité presque douloureuse. » 23 fois le mot « ancien » ! Non, ChatGPT se moque du monde ! J’ai demandé à Alexandra Ilieva de me rejoindre dans les sous-sols de l’hôtel des Terrasses. Nous devions parler.
Atteinte de crises dépressives aussi soudaines que brèves, l'auteure a choisi de prendre son avenir en main en consultant psychiatres, psychologues et conseillers en relation d’aide. Durant ces années de combat, elle a rédigé un roman mettant en scène 3 de ses personnalités, ou alters.
Sans y penser, j’avançai et posai mes doigts sur la nacre froide. Aussitôt, un bruit presque imperceptible s’éleva — pas un cliquetis, plutôt un souffle, un battement profond et régulier, comme si l’objet avait son propre cœur.
Dans la lumière tremblante, j’aurais juré voir l’ombre d’une main...
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Pour la rentrée de L'aiR Lu, la rubrique de lectures courtes de @lairnu.net, je lis un extrait de Allô la Place de Nassera Tamer, 1er roman paru chez Verdier.
www.lairnu.net/parlaparis/?...
Où une jeune femme marche dans le quartier de La Chapelle en quête de taxiphones. Bonne écoute !
— Elle ne copie pas le passé, elle le convoque. Mais chaque texte qu’elle fait naître efface quelque chose ailleurs — un souvenir, un lieu, parfois une personne entière.
Je sentis un frisson remonter le long de ma colonne vertébrale.
C’était un assemblage étrange : touches de nacre, rouleau de cuir, ossature en acier noirci. Les lettres gravées sur le clavier semblaient changer selon l’angle où on les regardait.
Alexandra s’en approcha avec une lenteur presque cérémonielle.
— On l’appelle la machine à écrire l’au-delà.
Nous descendîmes à la lumière des lampes. Le sol était de terre battue, l’odeur lourde de métal et de poussière. Au fond, trois coffres de bois et, posé sur un établi comme un autel, un objet que je pris d’abord pour une vieille machine à écrire, jusqu’à ce que mes yeux s’habituent à la pénombre.
En milieu d’après-midi, nous atteignîmes une bergerie à demi engloutie sous les congères. Alexandra passa ses doigts sur le mur, cherchant, ou reconnaissant, une aspérité invisible. Une pierre céda, révélant une trappe étroite. L’air qui en sortit avait la densité d’un souffle ancien...
Le sentier s’effilochait à mesure que nous montions. Le monde en bas devenait un simple lavis de gris et de blanc. Le seul bruit était celui des sabots frappant la neige gelée, et parfois, le froissement des tissus qu’Alexandra portait — toujours trop fins pour la saison...