C'est une blague ? Les peuples sont souverains. Les citoyens de l'est de l'Europe sont libres.

Difficile parfois de retourner vers ces textes qui nous ont marqués à l'adolescence.

😱😓😓

J'aimerais avoir une captation. Ce serait pas mal.

L'impression d'être le 33 janvier...

Séq. #Shoah. Ouverture à notre contemporain. Pour poursuivre sur les répercussions actuelles de la Shoah, notamment à #Gaza 🇵🇸 avec le #poème "Quand minuit vient" de Karim Kattan : "et j'inventorie pour que l'on saisisse demain et dans dix ans / l'étendue / de l'irrécupérable".

Séq. #Shoah. 4/. Mélody Mourey, Les Crapauds fous (2018) Farce inspirée de faits réels : deux jeunes médecins polonais qui, en 1940, ont sauvé des milliers de vies grâce à un stratagème autour d’un vaccin. L'histoire est ranimée 50 ans plus tard par la petite-fille qui mène l'enquête.

Séq. #Shoah. 3/. Dire l'indicible. L'absurde comme non réponse. Analyse de deux textes, l'un polonais, un poème de la prix Nobel Wislawa Szymborska 🇵🇱, "Tout hasard" et l'autre, israélien 🇮🇱, extrait de la pièce "Amsterdam" de Maya Arad Yasur.

Puis faire face à une administration qui cache la vérité, enjeu de l’Atelier, pièce de Jean-Claude #Grumberg (1979). Simone, ouvrière juive, tente de percevoir une pension de veuvage suite à la déportation et à l’assassinat de son mari. L'acte de décès arrive enfin.

Séq. #Shoah. 2/. Théâtre. S'indigner contre le silence et l'oubli. Ceux qui avaient choisi. Pièce en 3 actes de Charlotte Delbo, publiée posthume en 2011. Françoise, une ancienne déportée, rencontre un universitaire, ex-officier nazi, lors d'un voyage en train. Le dialogue est inévitable.

Séq. #Shoah. 1/. Du témoignage à la mémoire. Avec la disparition des derniers témoins, la Shoah, comme expérience-limite, devient une réalité documentaire, factuelle. La parole se réduit à un document, déconnectée de celui ou celle qui l'a prononcée ; (ré)écoutons-les : #PrimoLevi #CharlotteDelbo

Si "écrire un poème après #Auschwitz est barbare" (Adorno), pour Paul #Celan, "le poète est le barbare de la littérature, en tant qu'il la désécrit, qu'il y introduit des mots qu'il porte à l'existence du dire." ; c'est "un boomerang sur les chemins de souffle". +> poème de Jean Cassou.

Tout l'enjeu de la séquence consiste à savoir s'il est possible que la fiction puisse prendre le relai des témoins en présentant d'abord le débat théorique, éthique et poétique, né de la Shoah, et qui oppose les successeurs d'Adorno et les défenseurs de la voie poétique.

Cette séquence classée "Littérature d'idées" est soutenue par un corpus littéraire en poésie et théâtre qui illustre diverses problématiques. "Comment écrire la Shoah, la dire et la transmettre ? Existe-t-il une limite à la parole ? La fiction a-t-elle un rôle à jouer dans ce devoir de mémoire ?"

« Cela s’est produit une fois. Cela n’aurait pas dû arriver, mais ce fut le cas. Cela ne devrait plus se produire de nouveau, mais peut se reproduire. C’est pourquoi l’enseignement de la Shoah est fondamental. » Göran Persson (PM 🇸🇪), Forum international de Stockholm sur la Shoah (2000)