Hi dear, Life after the war has left my family and me with nothing. Every day is a struggle to survive. If you can support me, your help would bring us strength and hope.

Et l'amour dans le sens maternelle qui prend plusieurs formes, qui blesse et questionne. Le film montre les doutes, montre aussi les regards inquisiteurs qui ne comprennent rien. Il montre que finalement on ne peut rien prouver... et en même temps c'est facile de le faire : les regards disent tout.

La réalisatrice se sert de l'injustice, de l'insuffisance des lois pour montrer, naïvement peut-être mais si joliment, que l'amour tient tout, il est ce qui permet de continuer malgré tout. Il y a l'amour dans le sens romantique avec ce couple si bien écrit, si crédible, si touchant.

Amoureuses ou pas, les deux jeunes filles développent surtout un lien de solidarité très touchant. Chacune aide discrètement l'autre, elles se complètent. Cette sororité est le seul lien qui leur reste alors qu'elles sont des parias refusant les hommes, refusant la soumission à toute autorité.

Cela étant dit, j'adore qu'il aille à fond dans son penchant teen avec des personnages qui foncent dans leur archétype en étant très attachantes. C'est aussi une comédie qui marche vraiment comme telle. On rigole, on est avec elles et on ne veut que leur réussite dans ces USA injustes.

Bon anniversaire en retard !!

Évidemment elle est presque naïve et pourtant difficile encore aujourd'hui de bien comprendre Cuba tant les récits dominants ont menti, on causé des difficultés.
Les photos d'Agnès Varda sont magnifiques, le montage les fait danser, nous donne l'impression d'y être. C'est un drôle de film joyeux.

Elle aborde les bienfaits du socialisme, se moque gentiment du débarquement de Castro, met en valeur la musique, la peinture... C'est un film éminemment politique : dans la tension de la guerre froide, elle met en valeur un pays. Même si c'est un récit léger, c'est une prise de position forte.

Moi ça me gêne, car je ne suis pas eux et on ne devrait pas me mettre à leur place, c'est indigne pour beaucoup de victimes. Finalement le procédé est en dissonance avec le propos sur la justice comme un lieu qui choque, violente et force à parler et à souffrir.

Le point fort du film est qu'il montre le système judiciaire comme une vraie violence et questionne le manque de protection des victimes. Sur ça il est très pertinent. Mais je ne suis pas sûre que cette fausse immersion soit le mieux pour en parler.

Et finalement dans le cadre de la fiction je suis toujours un peu gênée par ça. Cela manque de recul, cela manque d'éthique un peu en cherchant finalement même sans le vouloir ou l'assumer un certain choc. Oui devant On vous croit on pleure et on est choqué, car on n'a pas le choix, on est piégés.

Honnêtement j'en ai rien à faire que ça vienne du musical, ça marche pas ici non plus comme ça marchait moyen là bas et dommage d'utiliser une énorme quantité de décors en dur et les rendre si faux et numérique et moche. Je suis renseignée je juge le rendu du film, pas sa prod

Ça essaie timidement d'être politique aussi mais comme Zootopie (seul exemple qui me vient désolée mdr) il se perd dans une métaphore pour parler de racisme qui en fait ne veut plus rien dire. On comprend que vous voulez détourner le truc mais finalement ça aseptise un peu.
Mais je répète : Ariana.

À trop aller dans le visuel des blockbusters, il délaisse ce qui aurait fait son intérêt. Les réarrangements musicaux sont ratés pour moi aussi. Ils ont oublié que c'est parce que c'est un monde vieilli que Oz plaît.
Cela étant dit, Grande énorme queen (et crush), c'est rigolo et parfois touchant.

Il y a un monde où je pourrais apprécier ce film si il avait choisi de partir dans une esthétique Wizard of Oz (1939) et Broadway avec des effets qui se voient mais qui font vrais, qui nous plongent réellement dans la magie de "comment ils ont fait ?!" plutôt que dans une bouillie numérique.