Yvan Sonjon
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Yvan Sonjon
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PhD student in neurosciences and cognitive sciences - stereotypes and social cognition - Chronic pain - amateur and passionate about ethics and philosophy of sciences Research executive in psychiatry 🏥 #openscience #metascience #slowscience (He/Him)
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à une lecture binaire : “scientifique ou charlatan”.

Et une fois de plus je fais nul part mention de "chercheurs", et c'est là où un échange moins accusateur et mon méprisant aurait permi de venir comprendre mon propos. Mais finalement cet échange reflète bien ma critique.
Mon propos portait sur la complexité du réel, sur la nécessité de tenir compte des contextes sociaux, économiques et humains dans lesquels les choix de soin s’inscrivent. Reconnaître cette complexité, ce n’est pas cautionner les dérives, c’est simplement refuser de réduire le soin
il aurait suffi d’en partager une seule pour que nous disposions d’une base commune de discussion. En l’absence de cela, on reste dans l’affirmation, pas dans l’argumentation. Je tiens aussi à préciser que je n’ai jamais défendu ni encouragé l’entrisme des pseudo-médecines dans le soin.
devient une confrontation d’opinions figées, il devient presque impossible de faire entendre les nuances. Vous affirmez qu’il existe “une pelletée de publications” sur la dangerosité des pseudo-médecines, ce qui est sans doute vrai, mais s’il s’agissait d’échanger,
possibilité d’un dialogue constructif. Je n’ai jamais refusé de clarifier mes propos lorsqu’ils pouvaient paraître flous ; au contraire, j’aurais volontiers précisé certains points si j’avais senti que mes mots étaient accueillis avec curiosité plutôt qu’avec suspicion. Or, lorsque l’échange
Dès le départ, j’ai eu le sentiment que vous arriviez avec une opinion déjà établie, et non avec l’intention de comprendre ou d’explorer réellement mon propos. C’est bien entendu votre droit d’avoir des convictions fortes, surtout sur un sujet aussi sensible, mais cela a rendu difficile la
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[1/3] Victoria Heath analyse l’empreinte écologique d’Halloween au RU. Chaque année, 22 millions de citrouilles sont jetées, soit 18.000 tonnes de déchets et 32 millions £ gaspillés. En décharge, elles émettent du méthane 20 fois plus nocif que le CO₂. #geography #waste #sustainability
The frightful environmental footprint of Halloween
Discover how pumpkins, Halloween costumes and trick-or-treating leave an environmental footprint – and how to reduce it
geographical.co.uk
Merci pour le partage, c’est interessant j’ai justement écrit un fil hier sur le sujet où je suis inquiet de voir comment la vulga scientifique en ligne ne connait pas le fonctionnement de la santé et du soin et la place que peuvent avoir les sciences

bsky.app/profile/yvan...
Je ne m’exprime plus beaucoup sur les réseaux sociaux mais je me permets de sortir parfois de mon silence pour exprimer tout de même une inquiétude vis à vis de personnes qui ne sont pas du soin, qui n’ont aucune expérience du soin, ni d’expérience relationnelle avec des patient.e.s et leur
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Reposted by Yvan Sonjon
"Le SCIENTISME veut faire croire que la science peut tout, et qu'elle doit tout gérer. Mais cette croyance est dangereuse car elle masque ses choix politiques sous un vernis de neutralité."

www.youtube.com/watch?v=6lcU...
Merci @MizPoline pour cette vidéo😁
Le Scientisme : Quand la science devient une croyance
YouTube video by La mal biaisée
www.youtube.com
Reposted by Yvan Sonjon
Trop cool! Je suis un peu déconnecté des réseaux en ce moment j’ai laissé passer l’event mais je pense pouvoir vous suivre en ligne !
Mais je ne parle pas des chercheurs ici et je crois que c’est vraiment important de relire mon texte initial et de comprendre mon propos avant d’avoir un ton accusateur
J’ai du mal à croire aux vues du fonctionnement des sciences et des contraintes méthodologiques qu’on ait une pelletée de publications qui arrivent à établir un lien de causalité direct entre tout ça. Une telle publi ferait le tour des réseaux sociaux je pense.
Établir un lien de causalité direct est un biais de cadrage qui ne prend pas en compte la précarité, les difficultés et inégalités d’accès aux soins, la discrimination, l’autodétermination des patients etc Tant de variables confondantes qu’on a souvent tendance à cacher sous le tapis qui tuent aussi
Quel mépris… arriver avec de telles attaques sans chercher à échanger pour comprendre mon propos et finir par ça, c’est désolant.
Établir un lien direct de causalité de rupture de soins avec les pseudo médecines fondé sur votre expérience ça ne me semble pas vraiment en adéquation avec ce que vous défendez.

En quoi mon discours est « dangereux » ?
Les pratiques professionnelles, elles viennent avec les cultures et les représentations des soignants et des patients.

Je dirais que par fatalisme on n’est obligé de composer avec ce qui est déjà présent. Ce qu’une personne qui n’a aucune expérience du soin n’a pas conscience
Parce qu’ici je vois qu’une fois de plus on centre le débat sur une médecine centrée soignant sans prendre en compte les usagers qui ont aussi leur mot à dire.

Les pseudos-médecines elles sont déjà là, on ne peut pas faire comme si elles n’existaient pas. Elles viennent avec les traditions dans
Qu’est ce qui laisse penser que la médecine n’est pas une science?

Oui la médecine est une science et elle ne peut pas être réduite à cela, elle reste un art (au sens artisan, métier avec une transmission du savoir faire pratique fondé aussi sur l’expérience) et a aussi une dimension humaine.
relationnels auxquels nous sommes confrontés dans le soin.

Avant de vous exprimer, surtout quand vous n’avez aucune expérience du soin, il est important de conserver une humilité vis à vis des personnes qui sont quotidiennement confrontés à des dilemmes entre sciences et réalité de terrain.
Nos réflexions.

Alors oui c’est bien beau de dire que toute pratique doit se fonder sur les données de la science mais c’est à la fois placer les sciences dans une position qu’elles n’ont pas et se serait passer outre tous les aspects éthiques, humanistes et
De la science, les forces mobilisées et les ressources, les valeurs des patient.e.s tout ça dans une institution qui a de plus en plus de difficultés à être attractive.

Et la dedans les sciences n’ont pas la place d’être prescriptive, elles ont une place d’aide dans la prise de décision, et dans
individuel avec des humains, qui ont leur propre autonomie, et donc leur liberté de décision et d’action, nous travaillons avec des collègues qui ont leurs années d’expériences, leurs habitudes de service et de fonctionnement. Et nous devons trouver un équilibre entre ce qui est issue des données