Non, c'est une commande :)

Alors, je n'ai plus en tête les gagnants (et la page facebook a été effacée), mais si tu prends ce qui est majoritaire dans les livres jeunesse en ce moment, c'est beaucoup plus jeté, voire plus expérimental. On est plus dans l'émotion. C'est dur à expliquer :)

Je vais pas vous mentir, c'est une bonne grosse claque pour l'ego, hein 😅
Mais ça remet aussi les idées en place par rapport à ce qu'attend le milieu.

J'avais pondu ces deux illustrations. Et... je n'ai même pas été dans les 100 premiers. En voyant les finalistes, j'ai compris qu'il y avait "juste" une énorme erreur de casting. Je n'avais pas le dessin qu'il fallait.

Il y a un bon paquet d'années maintenant (peut-être 15 ans ?), j'ai participé à un concours Belles Histoires réservé aux illustrateurices. En gros, il fallait faire une couverture + une double page sur le thème de la forêt. C'était un bon moyen de se faire connaitre.

En vrai, plus je vois des livres plus enfants, plus j'ai l'impression d'avoir un style déphasé / dépassé. Attention, je dis pas que c'est moche, hein ! Il y en a que j'aime beaucoup ! Mais c'est souvent plus lâché, plus spontané. Et moi, ben... c'est trop propre.

Oh, si tu retrouves la source, je veux bien !

Non, le titre original est : "Jonathan Cleaned up-then he heard a sound or Blackberry subway Jam"

Et non, je ne sais pas pourquoi Jonathan est devenu Olivier.

mûres !

Disons qu'elle surestime un peu le pouvoir de bazar de son fils. Mais quand je vois mes enfants, c'est p'têt crédible, finalement.

... il a dépensé des millions pour en avoir un."

Et Olivier rentre chez lui où sa mère n'a toujours pas fini de faire le ménage. En l'aidant, il lui annonce que le métro ne passera plus chez eux.
Au même moment, le maire entend venir du mur de son bureau le bruit d'un train qui s'arrête...

Bref, le vieux monsieur est ravi, et alors qu'il se demande où il pourrait déplacer la station de métro, Olivier lui chuchote quelque chose à l'oreille. Avant qu'il parte, le vieux monsieur dit : "Promets-moi de ne répéter à personne que l'ordinateur est détraqué. Le maire serait très contrarié...

Le vieux monsieur s'en souvient : celle-là, il ne savait pas où la mettre.
Olivier sort de la mairie, et va acheter 4 caisses de confiture. Extrait : "Il lui fallut bien 3 heures pour les transporter jusqu'à la mairie, où personne n'était encore rentré".
Sacrée pause déjeuner.

Le vieux monsieur : "Ces choses-là ne marchent jamais. C'est moi qui fais tout le travail, ici."
Olivier flaire le bon coup. Écoutez, monsieur, je peux aller vous chercher de la confiture de mûres, mais en passant, il se trouve que j'ai une station de métro chez moi, et ça ne fait pas mes affaires.

Et la voix vient de derrière la machine. Olivier contourne l'ordinateur, et tombe sur un vieux monsieur assis dans un bureau tout encombré, qui lui demande s'il a de la confiture de mûres. D'ailleurs, il ne s'est pas présenté : c'est lui, l'ordinateur.
Olivier : "Un ordinateur est une machine."

D'ailleurs, tout le monde est allé déjeuner, et Olivier se retrouve tout seul à la mairie... sauf qu'il entend une voix qui gémit : « Ooooooh ! Je meurs de faim ! » En suivant la voix, il se retrouve face à un énooooorme ordinateur de 1981, donc.

Si le métro s'arrête là, c'est une station. D'ailleurs, c'est le super ordinateur qui l'a décidé, et les ordinateurs ne se trompent jamais. Il ne fallait pas construire votre maison ici, et d'ailleurs, c'est l'heure de la pause déjeuner, au revoir.

[en passant : le livre date de 1981]