Vous non plus ? Ah, quel dommage. ;)

Signée.

Bref, je veux en venir au fait que les chercheurs ne doivent pas s'offrir le luxe de ne pas chercher à comprendre le fonctionnement des lobbys, et de ne pas se former à la manière dont les industries ont historiquement cherché (et réussi hein) à influencer la production des savoirs scientifiques.

Aucun souci, ce sont des termes qui se prêtent beaucoup à ce genre d'ambiguïté, selon les champs disciplinaires ou même d'un papier à l'autre, sans parler du langage courant. Hors contexte, c'est toujours difficile de s'y retrouver.

Ah oui, quand je dis « positif » ça n'a aucune valeur de jugement, c'est le signe de la boucle au sens où chaque élément à un effet positif (auto-renforcement) sur lui-même.

(C'est — ou c'était… — un peu mon sujet d'étude, j'adore les retrouver partout ^^ )

(Article très intéressant par ailleurs, lisez-le.)

Et du coup, si vous connaissez des études là-dessus, ça m'intéresse aussi. A fortiori si ça parle de cercle vicieux…

Et s'ils les influencent, ce serait donc en favorisant celles d'hommes parmi les plus enclins à faire passer leur propre carrière avant leur propre famille. Et sans doute, parmi les moins enclins à s'inquiéter des inégalités de genre…

Cercle vicieux…

Loin de moi de nier le mur du sexisme auquel se heurtent les femmes. Il est certainement plus facile à un homme de combiner carrière et paternité. Mais si les obstacles nous sont plus faciles à franchir, ils existent néanmoins. Et s'ils existent, on peut penser qu'ils influencent nos carrières.

Je peux témoigner que la dureté — et l'ignorance du droit du travail — de certains collègues peut rendre la poursuite d'une carrière dans la recherche absolument incompatible avec une grossesse — y compris pour le future père.

Tant pis pour la recherche, donc. bsky.app/profile/retr...