Soutien de loin et patounes, faute de mieux. J'espère que tu trouveras🐾

le métier d'enseignement étant celui d'un sujet supposé savoir nous devons composer avec l'autorité que cela confère et ses dérives. Dans le cas du handicap il serait préférable de reconnaître volontiers lorsque nous ne savons pas plutôt que décider à la place des étudiants ce qui est "bon"pour eux.

mal leur parler au prétexte qu'ils ne sont présents que temporairement. Il y a là une impunité qui me gêne et si effectivement il y a du côté étudiants quelques problèmes de discipline, cela n'excuse pas des propos dégradants envers tous de manière répétée...
Bref, le chemin est encore long et

Pareillement, je relève beaucoup de violences éducatives y compris envers les valides, une certaine complaisance envers l'humiliation des étudiants et je trouve cela particulièrement inadapté au rôle de transmission qui nous incombe. Ce sont de jeunes adultes, les responsabiliser est différent de

Poste ne soient jamais inquiétés pour leurs comportements. J'ai eu des camarades dans des situations d'une extrême violence parce qu'ils avaient un handicap et moins de capacités à s'affirmer ou fournir des certificats que moi. On a disqualifié leur légitimité à faire des études supérieures, etc.

Pour moi c'est difficile de garder une réserve sur mes collègues dont je sais qu'ils ont ouvertement attaqué et insulté des étudiants dyslexiques, j'essaie de suggérer d'aller voir plutôt les collègues les plus sains sans évoquer la violence des autres. Je trouve problématique que ces collègues en

Pour l'exprimer simplement il y a dans cette rencontre des préoccupations de l'ordre de "comment est-ce qu'on peut s'en sortir, survivre et réussir dans l'environnement universitaire malgré le handicap? Est-ce que je peux parler à tel professeur de mes besoins sans m'exposer à des brimades? "

On m'explique souvent que ce n'est pas mon rôle. Certes, mais le handicap est un enjeu hautement humain, les étudiants ne s'expriment librement qu'avec les personnels dont ils pensent pouvoir être en sécurité avec et faire confiance. C'était mon cas en tant qu'élève aussi.
Le cas par cas toujours.

Je me rends compte qu'être chargée de TD en situation de handicap m'a permis cette année encore de faire valloir les droits des étudiants concernés parce que le dialogue est plus facile. Cela n'empêche pas le validisme de mes collègues hélas, mais les étudiants savent venir m'en parler au besoin.