Nathalye Cotrino
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Nathalye Cotrino
@nathalyeco.bsky.social
Crisis and Conflict Researcher @hrw
"Nous avons passé près d'un mois là-bas, mais la violence nous a suivis. Nous avons réussi à nous échapper vers Cap-Haïtien."
July 7, 2025 at 6:30 AM
"Tout le monde s'est enfui dans toutes les directions, à pied, en camion, en moto. C'était le chaos...

Un ami nous a conduit ma famille et moi à Hinche."
July 7, 2025 at 6:30 AM
"Fin novembre 2024, les bandits sont arrivés à Cabaret. Ma famille et moi avons passé 15 jours à entendre des coups de feu alors qu'ils parcouraient librement les rues. Ils ont détruit notre jardin et tué nos animaux. Nous n'avons eu d'autre choix que de partir."
July 7, 2025 at 6:30 AM
🇭🇹Haïti a besoin d'une aide internationale urgente alors que la violence s'intensifie. Des millions de personnes ont du mal à se procurer de la nourriture, un abri et des services essentiels.

Voici l'histoire d'une vendeuse de rue de 37 ans qui a fui la violence à plsrs reprises:
July 7, 2025 at 6:30 AM
"In Hinche, we stayed in a garage, sleeping on the floor on pieces of cardboard with a few sheets. Neighbors brought blankets, food, and water — their generosity helped us survive.

We spent nearly a month there, but the violence followed us. We managed to escape to Cap-Haïtien."
July 4, 2025 at 12:52 PM
"We stayed about four months in Mirebalais — until the bandits arrived there too. We heard warnings over loudspeakers, telling people to flee. Everyone ran in different directions — on foot, by truck, by motorcycle. It was chaos...

A friend drove my family and me to Hinche."
July 4, 2025 at 12:52 PM
"In late November 2024, the bandits arrived in Cabaret. My family and I spent 15 days hearing gunfire as they roamed freely through the streets. They destroyed our garden and killed our animals. We had no choice but to leave.

We fled to Mirebalais, hoping to find safety."
July 4, 2025 at 12:52 PM
🇭🇹 Haiti urgently needs international support as violence escalates. Millions are struggling to access food, shelter & essential services.

This is the story of a 37-year-old street vendor who has fled violence several times — and now fears it will reach her in Cap-Haïtien:
July 4, 2025 at 12:52 PM
"J'ai passé la nuit dans la rue. Le lendemain, j'ai pris un bus pour Cap-Haïtien...

Je veux que les autorités rétablissent l'ordre pour que je puisse retourner à l'école. Ici, je me sens un peu plus en sécurité, mais à l'intérieur, je me sens toujours brisée."
July 4, 2025 at 10:41 AM
"Nous avons vécu sous la pression des bandits pendant 9 mois. On était toujours en alerte, on ne pouvait pas dormir. Dès qu'on entendait des coups de feu, on se cachait sous le lit pendant des heures, tous les jours. On ne pouvait même pas sortir pour aller chercher à manger..."
July 4, 2025 at 10:41 AM
🇭🇹Les enfants & les jeunes sont les plus durement touchés par la violence en Haïti.

Une orpheline de 21 ans qui vivait avec son oncle à Port-au-Prince nous a raconté comment elle a vécu sous le joug de groupes criminels, jusqu'à ce qu'ils tuent son oncle et la forcent à fuir :
July 4, 2025 at 10:41 AM
“One day, the attack came right to our doorstep. The bandits shouted at us to leave. My uncle resisted — he refused to back down. They beat him and shot him. That’s how he died.

“I spent that night on the street. The next day, I took a bus to Cap-Haïtien.”
July 3, 2025 at 1:58 PM
“We lived under bandits’ pressure for nine months. We were always on alert — we couldn’t sleep. As soon as we heard gunfire, we hid under the bed for hours, every day. You couldn’t even go out for food...

I’m used to seeing burned bodies — I can even smell them.”
July 3, 2025 at 1:58 PM
🇭🇹Children and young people are among the hardest hit by the violence in Haiti.

A 21-year-old orphan who lived with her uncle in Port-au-Prince told us how she lived under the control of criminal groups — until they killed her uncle and forced her to flee to Cap-Haïtien:
July 3, 2025 at 1:58 PM
"Nous sommes 8 à partager une pièce. Il n'y a qu'un seul lit, alors nous dormons à tour de rôle. Les autres dorment par terre, avec quelques draps. Nous ne mangeons qu'une fois par jour."
July 3, 2025 at 6:06 AM
"À Petite Rivière, la vie était paisible jusqu'à l'arrivée des bandits. Nous avons entendu des coups de feu, des cris, tout le monde était terrifié. J'ai attrapé mes enfants et nous avons couru. Nous sommes partis avec seulement les vêtements que nous avions sur le dos."
July 3, 2025 at 6:06 AM
🇭🇹 Ces derniers mois, les groupes criminels se sont étendus au-delà de la capitale d'#Haïti, notamment à Petite Rivière. Fin avril, une vendeuse de rue de 64 ans, mère de 7 enfants, a fui son domicile après avoir été agressée.

Elle vit maintenant dans la pauvreté avec ses enfants.
July 3, 2025 at 6:06 AM
“I’m staying with a friend. She helps us, even though she barely has enough to survive herself...

The eight of us share a small room. There’s only one bed, so we take turns sleeping. The rest of us sleep on the floor with a few sheets. We only eat once a day."
July 2, 2025 at 2:11 PM
“In Petite Rivière, life was peaceful, until the bandits arrived. We heard gunshots, people screaming, everyone was terrified. I grabbed my children and we ran. We left with only the clothes on our backs.

A man picked us up on the road in his truck, and we came to Cap-Haïtien.”
July 2, 2025 at 2:11 PM
🇭🇹 In recent months, criminal groups have expanded beyond Haiti’s capital to cities like Petite Rivière in Artibonite. In late April, a 64-year-old street vendor and mother of seven fled her home after an attack.

Now, she and her children live in poverty. This is her story:
July 2, 2025 at 2:11 PM
"Je suis venu à Cap-Haïtien pour trouver refuge.

La vie ici est plus calme, mais je n'ai pas trouvé de travail. Je vis de mes économies, et je ne sais pas combien de temps elles vont durer."
July 1, 2025 at 3:12 PM
"Pour entrer ou sortir du quartier, nous devions demander la permission.

Nous devions être extrêmement discrets. Pas d'achats importants, pas de sorties, pas de dépenses — s'ils pensaient que vous aviez de l'argent, ils vous kidnappaient."
July 1, 2025 at 3:12 PM
"Début février, des hommes armés ont attaqué mon quartier. La police a riposté mais n'a pas pu les arrêter. Les bandits ont pris le contrôle.

On ne pouvait pas dormir. Ma famille et moi nous relayions pour monter la garde la nuit.

La vie sous leur contrôle était terrifiante."
July 1, 2025 at 3:12 PM
🇭🇹 Les Haïtiens fuient les groupes criminels violents qui prennent le contrôle de leurs quartiers.

Voici l'histoire d'une femme de 24 ans qui a quitté son emploi dans une agence de transfert d'argent à Port-au-Prince pour trouver la sécurité et la liberté.
July 1, 2025 at 3:12 PM
“In March, I decided to leave, like many others. I left with only my ID — no suitcases or bags, so they wouldn’t see me.

I came to Cap-Haïtien seeking refuge.

Life here is calmer, but I haven’t found work. I’m living off my savings, and I don’t know how long they’ll last.”
July 1, 2025 at 11:26 AM