C’est aussi le cas pour l’aide publique au développement, structurée autour des pays de l’OCDE. Nous proposons de recentrer la solidarité internationale, vers les pays les plus pauvres et vulnérables. Comme le rappelle justement les ONG, certains projets ne seront jamais financés sur prêts.

En matière de finance climat, la Chine, premier émetteur mondial de CO2, est un pays « récipiendaire ». L’Ukraine n’est pas classée dans l’indicateur des Nations Unies (MVI), car classée dans les pays en transition.

C’est le thème de « Dichotomanie » que nous publions avec Rémy Rioux et Jean-David Naudet.
De nombreuses politiques publiques mondiales restent structurées autour de cette division développés/en développement. Exemples : dans le domaine commercial, la Corée du Sud est un pays du développement.

Plusieurs initiatives mènent à un nouveau cadre. L’équipe du TOSSD Secretariat (panel ici avec Shanti Bobin) produit déjà des statistiques vues non pas des « donateurs », mais des pays de destination, flux publics et privés associés. Leur « qualité » et durabilité est aussi appréciée.

L’agence espagnole AECID a aussi mobilisé l’ensemble des agences de coopération, certaines de pays en développement, sur le modèle de Finance In Common. C'est un modèle de gouvernance moderne, (à l’image du G20 ou du Club de Paris qui a confié la co-présidence de groupe de créanciers à la Chine).

Ce débat n’est pas achevée. Plusieurs think-tanks y travaillent, par exemple Nilima Gulrajani d'ODI (« donors in a post-aid world », le Center for Global Development avec Alexia Latortue. En France, la notion d’investissement solidaire et durable a été formulée. Le travail continue.

Gold is the new data :-)

et tableaux, comme ici la dynamique de forages sur le continent

Avec de nombreuses cartes

Et je rappelle cette belle publication sur le sujet www.afd.fr/fr/ressource...