Ce n’est pas prévu et c’est plus simple de laisser la radioactivité décroître. Il est aujourd’hui, avec d’autres matériaux très radioactifs, sous un nouveau sarcophage depuis 2018.

ils ne sont pas restés 1h et la zone à 3 Sv/h est sans doute limitée à la proximité directe avec le pied d’éléphant. Mais c’est de toute évidence une prise de risque importante tout de même.

ils ne sont pas restés 1h et la zone à 3 Sv/h est sans doute limitée à la proximité directe avec le pied d’éléphant. Mais c’est de toute évidence une prise de risque importante tout de même.

D’après ce matériel vidéo attribué à Alexander Kupny et Sergueï Koshelev, deux spécialistes de la centrale, le débit de dose dans la zone visitée atteint, au maximum, de l’ordre de 3 Sv/h en 1996.

Source : youtu.be/WJWP99uAmX4?...

Source : Archive de l'ASNR - Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection/FAR 3645

Sources : Arrêté du 26 février 1974 portant application de la réglementation des appareils à pression aux chaudières nucléaires à eau. www.legifrance.gouv.fr/download/sec...

Photo : Sodel

Peu à peu, réexamens périodiques, retour d’expérience (REX) et progrès des connaissances font de l’amélioration de la sûreté un processus continu, spécialité française parfois vantée, parfois critiquée. Elle est désormais inscrite dans le Code de l’environnement. 8/8

L’Autorité de sûreté en fait un passage obligé : chaque réexamen doit valider la poursuite d’exploitation du réacteur pour 10 années supplémentaires. Depuis les années 1990, ces réexamens rythment le contrôle de la sûreté en France. 7/8

Dans les années 1980, la visite décennale est intégrée à un réexamen plus large, testé sur les réacteurs UNGG, puis sur Fessenheim et Bugey au tournant des années 1980-1990. On parle alors de vraie réévaluation de la sûreté. 6/8

Particularité de Chooz A : démarré en 1967, donc avant l’arrêté de 1974, sa visite de 1976 est à la fois sa première visite complète (VC) et sa première visite décennale (VD). 5/8

Depuis 1974, en France, les réacteurs à eau pressurisée (REP) doivent subir une visite complète 30 mois après le premier chargement en combustible, puis tous les 10 ans, avec entre-temps des visites partielles. 4/8

Cette pratique ne vient pas de nulle part : elle est héritée des ingénieurs des Mines et du contrôle des chaudières à vapeur, où ces visites existent depuis la fin du XIXᵉ siècle, bien avant le nucléaire. 3/8

Concrètement, cette visite décennale impose une inspection approfondie du circuit primaire principal et une épreuve hydraulique. Elle devient réglementaire dans le nucléaire avec un arrêté publié en 1974. 2/8

Source : Jean-Pierre Prevel / Archives Ouest-France