Il y a une volonté de contrôle de l'espace public dans son ensemble pour maintenir un ordre libéral, conservateur (en invisibilisant toute contestation, ciblant certaines associations...) qui engendre une dévitalisation de la démocratie.

Islamophobie, atteintes aux droits des femmes, invisibilisation forcée des minorités... il y a des dévoiements de la #laïcité, dans l'espace public, et petit à petit aussi dans l'espace privé. Cette demande de neutralité dans l'espace public n'est pas que religieuse, mais aussi politique.

Conclusion de ces 2 jours d'échanges sur la #laïcité par @nathalietehio.bsky.social pdte #LDH : on doit faire le constat que certain-es, particulièrement ciblé-es, vivent aujourd'hui en France la laïcité comme quelque chose de discriminatoire, donc contraire aux principes de la loi de 1905.

#UALDH2025 | Wajdi Limam, directeur du centre de formation Ceméa IDF : on essaie de faire le maximum pour que celles et ceux qui croient & ne croient pas cohabitent, mais comment défendre une lecture légale de la laïcité, quand elle n'est pas appliquée avec constance.

C'est lorsque l'Etat vient étendre la laïcité à des acteurs qui ne sont pas censés y être soumis (structures sociales, associations...) via une injonction croissante à la neutralité religieuse et politique, que des problématiques se présentent, dont des discriminations, du repli sur soi etc.

#UALDH2025 | Julien Talpin, sociologue, nous présente son enquête à Roubaix : dans les débats publics, il y aurait une guerre larvée contre les valeurs de la République dans les quartiers populaires, alors qu'au contraire j'y ai observé que la laïcité s'y vit relativement tranquillement.

#UALDH2025 | Saliou Faye, imam, espère une laïcite apaisante et inclusive et de l'autre côté un islam bien compris et bien interprété, pour construire une éducation à la citoyenneté humaine qui nous permettra de vivre tous ensemble en paix.

Nous essayons aussi de montrer qu'il n'y a pas qu'à l'église, à la mosquée, qu'on peut développer la solidarité, dans le service public aussi (organisation de maraudes, séjours solidaires, distributions alimentaires...).

Le dialogue est toujours possible si l'on se place en position de respect, en paroles comme en actes (création d'un carré musulman, prêt de salle, etc.). Nous faisons le pari que quand les gens se sentent respectés dans leur dignité, leur culture, leurs croyance, cela permet de s'ouvrir aux autres.