10. 🔥Une enquête de @blast-info.fr, fondée sur les messages du « réseau RRA », révèle que certains de ses membres (nommés dans l’article) ont cherché à ficher les intervenants du colloque sur la 🇵🇸 et à faire pression sur le Collège de France, avec un collectif d’avocats. 👀

9. Update: Le @carepparis.bsky.social annonce le maintien du colloque.

On a tenté de l’empêcher, il aura lieu. Preuve qu’il faut continuer, malgré les pressions, à défendre la recherche et le débat, et à parler de la Palestine, encore et encore.

La liberté ça se défend partout, tout le temps. ⚖️

8. Bref. En quelques jours, un article, une campagne de dénigrement et une lettre ministérielle ont suffi à faire taire un débat scientifique de haut niveau.

Un précédent historique, si dangereux pour notre démocratie.
Quand on vous dit que la Palestine est un test de nos libertés fondamentales…

7. ❌ Le 9 novembre, le Collège de France cède et annule l'événement.

Dans une pétition disponible en ligne, plus de 1000 chercheurs dénoncent une « censure politique ». Ils appellent à la démission du ministre.

6.📱Le jour même, des membres du « Réseau de Recherche sur le Racisme et l’Antisémitisme » (associant 8 universités et associant d’autres groupes dont la Licra) échange sur le sujet dans une boucle à sensibilité pro-🇮🇱, certains membres appellant à « faire rentrer dans le cadre » les collègues.

5. Dès le lendemain, le ministre Philippe Baptiste écrit à l’administrateur du Collège de France. Il exprime son « désaccord » avec l’angle du colloque et dit « douter » de sa pluralité - tout en se déclarant garant de la liberté académique.

Pour le moins paradoxal…

4. Mais, le 7 Novembre, la LICRA reposte un article du Point intitulé : « Un colloque propalestinien à haut risque », accusant sans fondement la conférence d’être une « foire antisioniste ».

La LICRA annonce aussi le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche.

La machine s’emballe…

3. Le colloque devait se conclure par une table ronde réunissant des personnalités de premier plan : la rapporteuse spéciale de l’🇺🇳, Francesca Albanese; l’ex-haut représentant de l’🇪🇺 pour les affaires étrangères Josep Borrell, et l’ancien premier ministre 🇫🇷, Dominique de Villepin. ✨

2. Le colloque, intitulé « La Palestine et l’Europe : poids du passé et dynamiques contemporaines », devait se tenir les 13-14 nov. au Collège de France.

🎓Il était notamment organisé par Henry Laurens, historien français le plus reconnu sur le Proche-Orient.

📣 What JURDI is achieving in France and Europe to advance justice for Palestine already resonates far beyond its borders. A reminder that the fight for justice and the rule of law doesn’t stop at national lines. It grows, it inspires, it travels. Palestine is a “litmus test”. 🌍⚖️

🔗 jurdi.fr/en/

20. Du Soudan au Congo, de la Palestine au Yémen, les mêmes crimes, les mêmes silences.

La Cour pénale internationale et la Cour internationale de Justice jouent leur rôle. ⚖️

Mais les États, eux, détournent le regard ... quand ils ne sont pas complices!

19. En deux décennies, rien n’a changé. Ou presque … 
Car désormais l’ONU et la CPI sont attaquées pour leur travail en Palestine. Le système international, censé prévenir ces crimes, se désagrège sous nos yeux. La promesse du « plus jamais ça », encore une fois trahie.

18. Bref, 20 ans après ce que beaucoup estiment être « le premier génocide du XXIe siècle », le cycle est tragiquement identique :
➡️ Les mêmes milices.
➡️ Les mêmes victimes.
➡️ Les mêmes déclarations.
➡️ Et la même impunité.

17. De son côté, le Bureau du Procureur de la CPI continue ses enquêtes. Dans son rapport au CSNU, le Procureur annonce des mandats en cours de préparation contre les responsables des crimes commis à l’Ouest du Darfour. Mais sans coopération des États, ces mandats resteront eux aussi symboliques.