Il se passe quoi à l'Assemblée ?
Le budget expliqué en deux minutes.
Guère plus de recettes.
Autant ou plus de dépenses.
Entre les deux, le déficit.

Pourquoi ?
Parce que le RN mène la danse, avec son incohérence.

Nos agriculteurs, on les rend schizophrènes, on leur demande tout et son contraire : monter en gamme, se soucier du bien-être animal, et être compétitif avec les fermes-usines du Brésil. Il faut choisir.

Et pour ma part, j'ai choisi : la souveraineté alimentaire de notre pays.

Vous avez vu comment le discours de Sarah Saldmann a changé sur le travail après le film ? La réalité, ça apporte de l'humanité.

Je souhaite que les ministres fassent des stages : le ministre de la Santé à l’hôpital, le ministre de la Justice en prison... comme stagiaire !

Je veux qu’on retrouve la fierté.
Fierté du travail, fierté locale, fierté nationale.

Aujourd’hui, le vide du pays, c’est un vide de projet et de fierté. Quand on commence un mandat en supprimant l’ISF, et le deuxième en repoussant la retraite à 64 ans, c’est pas un projet.

Quand est-ce que les Français ont voté pour la mondialisation ? Jamais.

Ils n’ont jamais voté pour qu’on ouvre grand les portes à la Chine, pour qu’on sacrifie nos usines, nos emplois, nos paysans.

Quand c’est un plein de caddie pour les auxiliaires de vie, nous prenons.
Quand c’est un 13ᵉ mois pour les femmes de ménage, nous prenons.
Quand 500 000 travailleuses et travailleurs partent trois ou six mois plus tôt à la retraite, nous prenons.

Nous prenons. 500.000 travailleuses, travailleurs, qui partent en retraite avec trois ou six mois d'avance, nous prenons. Mais nous ne faisons pas passer ces miettes pour un festin.
C'est un pas. Pour l'horizon, avec l'élection de 2027, les Français trancheront.

500 000 travailleurs vont en profiter, partir trois ou six mois plus tôt. Nous prenons.

Il ne faut pas que l’arbre Shein cache la forêt de la mondialisation !

Derrière Shein, c’est trente ans de choix politiques : la désindustrialisation, les emplois perdus, les usines fermées.

Maintenant, il nous faut protéger : taxes aux frontières, barrières douanières, quotas d’importation.

Que Nicolas Sarkozy reste en prison, et qu'il y reste le plus longtemps possible ! Comme le dit le tribunal, c'est un crime contre la Nation qu'il a commis.

Et si c'était une personne de gauche qui avait fait ça, je serais encore plus dur avec lui.

Vous vous dites, et je le comprends : "Où passe notre argent ? On paie de gros impôts et pourtant ça ne marche pas dans les hôpitaux."

C'est qu'on est passé d'un Etat-action à un Etat-subventions, avec des subventions pour tout : les entreprises, les salaires, l'agriculture, l'énergie, etc.

Vous avez une société écran à Jersey ? Un compte offshore au Luxembourg ? Non ? Alors, pourquoi vous, entrepreneurs, vous protégez, vous servez de bouclier à des milliardaires qui trichent, qui s'évadent fiscalement.

Votre débat, ici, devrait durer des semaines entières : il nous faut des États généraux de la fiscalité.

Nos impôts sont devenus injustes et illisibles : plus personne ne comprend nos fiches de paie et nos feuilles d'imposition.

Nous avons besoin d'une grande remise à plat.

Le pays ne tient pas par le haut. Ni par l’Élysée, ni par l’Assemblée.

Il tient par vous, par le bas. Par les salariés, les soignants, les enseignants, les élus locaux, les assos, les entrepreneurs. C’est vous qui faites tenir le pays debout.

Vous dites "coût du travail".

C'est, je crois, une très mauvaise expression : le travail n'est pas un coût, mais un atout.

Notre société toute entière repose sur du travail, salarié ou bénévole. Que le travail soit fragilisé, affaibli, et c'est toute la société qui s'effondre.

On fait quoi depuis des années? On bouche des trous, trou de la Sécu, trou des retraites, trou de l'Etat... C'est de la plomberie, pas un horizon pour la Nation! Alors que nous avons des défis à affronter ensemble, le défi démographique, le défi climatique...

Bravo Zohran Mamdani !

Quelles leçons tirer de sa victoire à New-York, alors que l'oligarchie trumpiste s'est liguée contre lui ? Comment a-t-il renversé la table ? Par une primaire. Par la question sociale comme obsession. Par une campagne de terrain. Par un candidat qui se fait reporter.

Mais vous ne suivez pas les débats, Monsieur Wauquiez ? Ou vous ne savez pas compter ? Il n'y a aucune "folie fiscale", ici : d'après les services de l'Assemblée, on en est à -584 millions d'euros.

C'est vous qui conduisez le pays dans le mur budgétaire !
Vous nourrissez le chaos du déficit !

"Taxez nous sur nos successions !"

Ce sont 115 entrepreneurs, start-uppeurs, millionnaires, qui le réclament.

Car sur les très grandes transmissions, les très grandes fortunes échappent à tout impôt.