Ce matin, lundi donc, je croise au petit déjeuner des organisateurs, je les félicite, leur dis, qu'ils méritent de bien se reposer, ils me jettent un regard vide et, dans un souffle, me disent, aujourd'hui, c'est la journée des scolaires. 1500 gamins débarquent.

Je précise qu'elle a ne vient pas du monde du livre, mais des milieux militants. Ce qui explique cette originalité (même si desormais toute l'édition s'est mise aux aplats).

Ah ah ah!

Avec ce danger que, si on dit aux Français que le problème, c'est les "hommes forts", ils opinent et nous sortent une "femme forte"... (attention : Pascal Ory ne défendait pas du tout cette passion. Il la décrivait et, en creux, la déplorait.)

C'est une bonne question. En théorie, rien n'interdit de le faire. Mais il y a des gens qui achètent le numérique seul. Donc, il faudrait créer deux objets distincts. Et sécuriser le canal de la version gratuite. Ce qui représente du travail en plus sans réel revenu.

Peut-être faut-il être incarcéré pour siéger. Peut-être ! Je ne sais pas, moi.

J'étais à deux doigts de faire une blague sur un autre dirigeant qui a profité de son incarcération pour écrire un livre... Mais je reconnais que ce serait de mauvais goût...

Et pourtant, j'essaye de m'associer à des malfaiteurs. Mais on rejette toujours mon CV.

Je rase les murs.

Oui, je sais, c'est de la speculation pure et cela va contre l'intuition commune, qui nous laisserait plutôt penser que le président écoute et sent le pays et ne lui imposerait, ô grand jamais, quelque chose qu'il a refusé maintes fois, de manière explicite et expresse.