Tout mon soutien à la communauté musulmane

Avec vous, avec ceux qui croient comme ceux qui ne croient pas, nous serons avec vous pour reconstruire les digues face à la haine que l’extrême droite propage

J’adresse mes condoléances à la famille d’Aboubakar assassiné dans la mosquée de La Grand-Combe

La communauté internationale, à commencer par la France, doit réagir. Maintenant.

Le vent de la guerre souffle fort, et si le droit international se brise en Palestine, il se brisera partout.

Le cessez-le-feu à Gaza doit être respecté, et il est crucial de mettre fin à l'occupation, la colonisation et l'apartheid israélien, comme l'a exigé l'Assemblée générale de l'ONU le 18 septembre 2024.

Indispensable pour l’aide humanitaire à Gaza, l’UNRWA doit être soutenue face aux attaques et aux entraves du gouvernement israélien.

Le gouvernement français peut jouer un rôle important dans ce soutien, y compris financier, décisif aussi pour la maintien du cessez le feu.

En 2025, unissons nos forces pour veiller à l’application du cessez-le-feu, la levée du blocus de Gaza, la fin de l’impunité et l’autodétermination du peuple palestinien.

Rappelons-nous les mots de Mahmoud Darwich : « Nous souffrons d’une maladie incurable qui s’appelle l’espoir. »

Cet espoir, c’est notre force. Il repose sur notre capacité à transformer l’indignation en action, la douleur en solidarité et l’injustice en justice.

Nous restons mobilisés.

Le temps de la justice va venir, et la France ne peut pas maintenir une prétendue immunité fonctionnelle de Benjamin Netanyahu pour justifier le refus d’exécuter le mandat d’arrêt délivré contre lui par la Cour pénale internationale.

Le fragile cessez-le-feu ne fera pas non plus oublier le silence complice de notre gouvernement.

Il doit toutefois devenir total et définitif : avec le retrait de l’armée israélienne, la libération des prisonniers politiques palestiniens, la fin de l’occupation et de l’apartheid, ainsi que le jugement de tous les responsables de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

Ce cessez-le-feu, arraché sous la pression des mobilisations internationales, constitue un premier pas.

Les premières heures de trêve donnent un espoir fragile : un retour à une vie sans drones ni bombes, l’aide humanitaire qui arrive enfin.

Mais l’armée israélienne ne se retire pas totalement, et des attaques continuent en Cisjordanie. Israël poursuit son projet colonial.

Mais la prudence reste de mise.

Ce soulagement est teinté de larmes pour les dizaines de milliers de vies volées.

Derrière ces chiffres se cachent des dizaines de milliers de vies brisées.

Ils s'appelaient notamment Umayya, Jamila, Layan, Israa. Nous devrons raconter leur histoire à tous.