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Podcast dédié à l'analyse et à la critique du cinéma documentaire animé par Ludi et Alexandre

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Un peu circonspect devant Conclave. Si d'un côté je trouve le film très intelligemment écrit dans son osculation des mécanismes internes à l'église, institution principalement d'homme faillible, sous le patronage d'un père, qui n'est pas dieu, mais le pape décédé où donc la foi est presque absente
Affiche du film Conclave. Au centre en tenue rouge, Ralph Fiennes marche face à nous. Il est sur un tapis rouge entouré de grande table formant un U où des cardinaux sont assis, également en rouge. Le titre est en blanc au bas de l'image au niveau du sol
December 4, 2025 at 12:08 PM
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Without saying Star Wars, name a science fiction film.
Le cinquième plan de La Jetée. En noir et blanc devant la barrière au dessus du tarmac d'un aéroport, une famille, trois personne, de dos, la mère, le père et un enfant tout à droite sur la barrière. A gauche on voit un groupe de personne quitter le champ. Au loin sur la gauche on voit la tour de contrôle
November 30, 2025 at 11:36 AM
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Inévitablement ma blague préféré du nouveau Naked Gun
Pamela Anderson, cheveux blonds, beret noir, parle à Liam Neeson dans un bureau. Le sous-titre écrit "J'écris des romans True-Crime à partir de faits fictionnels que j'invente moi-même"
November 28, 2025 at 1:09 PM
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Je ne saurais mieux dire que ces quelques mots de mon collègue de 24 Images Sylvain Lavallé (ça raconte la fin du film par contre)

boxd.it/KcBWJ
J'imagine qu'il faut parler de la fin: je m'en rappelais à peu près, mais j'avais oublié qu'on passait à la vidéo, et que le désert orangé des collines faisaient place au vert éclatant d'une herbe nouvelle. Le contraste visuel m'a paru tellement évident, l'émotion était tellement forte devant cette vie qui venait subitement de pousser partout dans l'image, après 90 min de discussion sur le suicide, que j'ai été pour le moins surpris après de lire que cette fin a été largement critiquée. Combien de films ont affirmé la vie de façon aussi belle et puissante? Comment peut-on y voir une simple "révélation" des "artifices" du cinéma, un stupide "haha, c'était juste un film"? (Ça voudrait dire quoi dans le contexte d'ailleurs?) Ça dit tout le contraire: un peu plus tôt, un homme essayait de convaincre le personnage principal, prévoyant se tuer le soir même, de "changer sa perception", et que ses problèmes semblent insurmontables uniquement parce qu'il les regarde d'une certaine façon. Alors le film fait exactement ça, il change sa perception en passant de la pellicule à la vidéo et de l'automne au printemps, pour montrer le même lieu sous une perspective complètement différente (c'est foudroyant, l'effet de ces collines que l'on croyait mortes, desséchées, subitement pleines de vie, avec cette texture surréaliste des couleurs en vidéo qui bavent partout). Et oui, on voit alors l'équipe de tournage, comme si on se retrouvait dans un making of, mais l'idée ici, comme toujours chez Kiarostami, c'est qu'un film n'est jamais juste un film, parce que pour faire du cinéma il faut placer une caméra dans le monde. Comme disait Godard (encore lui!), un film est toujours aussi un documentaire sur son tournage: on peut voir "juste un film", mais on peut aussi voir le monde tel que le film nous le révèle, la "réalité" sur laquelle pousse la "fiction" (des termes très relatifs chez Kiarostami). C'est une question de regard sur le monde (pour le cinéaste), et de regard sur le cinéma (p… C'est une question de regard sur le monde (pour le cinéaste), et de regard sur le cinéma (pour le spectateur). Et c'est en voyant "juste un film" qu'on finit par tuer le monde, c'est quand le monde nous apparaît comme un mauvais film sur lequel nous sommes impuissants que l'on se retrouve dans une impasse, et que la seule solution envisageable est d'appuyer sur stop puis eject pour se convaincre de notre pouvoir d'action. Alors Kiarostami nous montre, de façon très simple, que la vie est toujours là même quand on ne la voit plus, qu'elle passe à travers nous comme elle passe à travers le cinéma, et que l'important est de savoir "voir". C'est un miracle rossellinien: voir le monde pour se guérir, ou se guérir en voyant le monde, dans une vision de ce qui nous dépasse, nous échappe, par cette beauté (très quotidienne ici) que nous avions oubliée et que nous retrouvons de manière nouvelle. Mais cette fois le miracle est détaché du regard du personnage et s'adresse directement au spectateur, un choc esthétique qui vient secouer tout le cinéma en lui mettant fin: il faut passer par la vidéo pour retrouver le cinéma que nous sommes sur le point de perdre. Une réflexion "méta" qui n'en est pas une puisque le cinéma, la vie, ce sont les mêmes enjeux. Bref, Kiarostami osait encore croire que le cinéma peut sauver le monde.
November 27, 2025 at 1:22 PM
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Subjugué par l'éloge de la simplicité qu'est le Goût de la cerise. Une voiture, un acteur, le sable et la mort, le reste et pourtant on en sort bouleversé. Vraiment du très grand cinéma !
Affiche du film de Abbas Kiarostami Le gout de la cerise avec l'inscription Palme d'or Festival de Cannes 1997. Au milieu de coline, ou l'ombre et la lumière se côtoie, on distingue au centre de l'image un arbre dont le sommet apparait doré par le soleil.
November 27, 2025 at 1:22 PM
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J'arrive pas à trouver beaucoup de temps pour voir des films en ce moment mais on a quand même réussi à regarder Starship Troopers que Ludi n'avait jamais vu. Je ne sais pas si c'est l'air du temps mais je voulais revoir cette satyre du militarisme et de l'impérialisme américain
Plan de starship troopers où l'on voit trois des acteurs.ices principaux, une femme et deux hommes, en habit militaire futuriste, hurlant de joie comme s'ils étaient dans une sitcom.
November 25, 2025 at 12:43 PM
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J'ai bien aimé le début qui dans la mise en scène m'a beaucoup fait penser à du Spielberg. Mais pour le reste, au-delà de quelques scène sympathique dans leurs décalage humoristique j'ai un peu de mal à comprendre l'engouement. Je trouve les chapitres très inégaux et étirant une sauce pas si épaisse
Agffiche du film Weapons. Des enfants de dos qui court dans la rue bras écartés le long du rue la nuit. le titre en rouge en bas. en haut un texte "at 2:17 AM every child from Mrs Gandy's class woke up got out of bed went downstairs opened the front door walkied into the dark and they never came back"
November 21, 2025 at 10:19 PM
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Je viens de terminer ce livre et c'est une très bonne introduction aux problématiques posés par le True-Crime. T.Horeck s'intéresse à quelques cas concret (Amanda Knox, Making a Murderer...) pour ressortir les principaux traits du genre : appel à l'émotion, utilisation de ressort fictionnels...
Couverture du livre Justice on demand, True Crime in the Digital Streaming Era de Tanya Horeck. Une couverture minimaliste, un gros bloc noir qui prend la moitié basse de l'écran, une image bleu en haut avec en fond, très léger, des connections entre des photos de profil neutre et le titre au milieu dans des blocs noirs et rouges.
November 21, 2025 at 5:53 PM
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Agnes Varda tirant par la main Keanu Reeves qi n'a pas l'air interessé dans ce qu'il semble être une exposition
November 13, 2025 at 11:45 AM
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Nous parlons avec lui et notre camarade Caro du collectif juif décoloniale genevois MARAD, de violences policières, des militant/es qui les combattent et de comment faire du cinéma un outil pour la lutte et depuis celle-ci.
Moi je filme de là où je suis, depuis le black block. Une équipe de Netflix ne pourrait jamais filmer un début d'émeute avec son matériel, ses grosses caméras. Je filme ce que je filme parce que je suis miltant, je suis sur le terrain. Il y a un enjeu de point de vue dans les images que l'on prend, lié à sa position dans la lutte des classes : les images que je prends sont liées au lieu où je vis, survis, combats et selon à qui je veux parler. Mathieu Rigouste En Suisse, j'entends beaucoup, en ce moment, qu'on est surpris par la violence de la police en manifestations. Je pense que cette violence n'a, en fait, pas changé. Je crois surtout que les manifestations pour Palestine, le fait que l'on manifeste contre un génocide, où des enfants, adolescent.e.s, adultes, se font matraquer et gazer force une remise en question de l'image qu'essaye de se donner la police, celle des « gardiens de la paix". Caro pour Marad
November 11, 2025 at 5:28 PM
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Film de montage du peu d'archive que l'on a retrouvé de la dictature de Stroessner au Paraguay. Un bon survol historique de la période surtout lorsqu'on ne la connait pas du tout.
Affiche de Bajo las Banderas, El sol de Juanjo Pereira. sur fond blanc un collage d'image en noir et blanc représentant plusieurs moments de la dictature paraguayenne. Des explosions, des soldats, des manifestations.
November 7, 2025 at 11:54 AM
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Difficile à dire si c'est le premier mais c'est le plus vieux souvenir de jeux vidéo que j'ai
Screen de Mario et luigi superstar saga sur GBA. Mario et Luigi dans un format RPG affronte un Gumba. Mario est au sol et Luigi est en l'air avec des étoiles il vient de frapper un ennemi qui a disparu.
November 7, 2025 at 10:38 AM
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Dans Looking for Langston on retrouve la perméabilité entre l'archive et la fiction, l'un comblant les trous de l'autre et son attrait pour "la beauté", une esthétisation presque à outrance qui compagnonne avec le camp. Deux éléments que l'on retrouvera dans son film sur Fanon
Colin Salmon torse nu, de dos, on ne voit que ses épaules, il tourne la tête vers la gauche. Devant lui un couloir et deux portes bleu
November 6, 2025 at 9:57 AM
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Ce que je trouve le plus agréable dans la découverte de la filmographie d'Isaac Julien c'est son incroyable cohérence. Dans le désordre, avec parfois plus de dix ans qui les sépare on trouve toujours des résonnance, des idées qui ont été ou seront retravaillées
Visuel du titre Looking for Langston. En noir et blanc le titre est manuscrit blanc on voit une main posé en bas à droite
November 6, 2025 at 9:57 AM
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Mon exploration du True Crime commence à devenir intéressante. Jusque là les films sont presque, systématiquement, mauvais mais permettent à chaque fois de se poser des questions intéressant sur le documentaire, ses limites, son but, ses enjeux et surtout ses aspects divertissants
Affiche du documentaire Amanda Know, son visage en très gros plan avec le titre au niveau de son nez
November 4, 2025 at 9:13 PM
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Je m'échappe de l'enfer des True-Crime pour continuer la filmo de Isaac Julien avec Young soul rebels, un genre de thriller coming of age pendant les années 70 à Londres dans le milieu des radio-pirates de soul, des clubs gays et des punks
Deux hommes noirs se font face devant un fond blanc. Celui à gauche regarde la caméra pendant que celui à droite le regarde lui. Le titre Young soul rebels est au milieu entre eux
November 3, 2025 at 10:29 PM
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J'étais surpris de voir apparaitre ce film dans plusieurs tops documentaires et True Crime. Et maintenant que je l'ai vu je suis encore plus surpris.

Dear Zachary est un film au premier abord étrange. Un documentariste commence à faire un film pour le jeune fils d'un de ses amis assassiné
Affiche de Dear Zachary. Un arbre généalogique coupé en son centre par le titire du film. A la place des photos nous voyons des images d'armes à feux, de balance, de marteau de justice. Autour de l'arbre un homme et une femme agé
November 3, 2025 at 10:38 AM
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Un cinéaste en colère et engagé contre son temps, contre la guerre et contre sa profession. Si je vous conseil bien sûr ses films prenez également le temps de lire son livre Media Crisis. S'il n'est pas parfait il a le mérite d'offrir une fenêtre sur cette colère contre les médias qui l'animait
Couverture du livre media Crisis de Watkins. Un oeil dessiné au milieu de cercle concentrique rouge
October 31, 2025 at 11:19 PM
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Je pèse mes mots lorsque je dis qu'il était pour moi un des plus grand cinéaste de l'histoire du cinéma. Il était un réel inventeur de forme et a révolutionné plusieurs fois la façon de faire du cinéma politique devant et derrière la caméra.
Photo de Peter Watkins dans la fin de sa carrière en noir et blanc. Il semble être dans l'entrebâillement d'une porte.
October 31, 2025 at 11:19 PM
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Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas fait une grosse session de documentaire et ça fait du bien sauf pour The Perfect Neighbor, ça c'est affreux
Into the abyss 4 Stop making sense 3,5 Ni juge ni soumise 3,5 The perfect neighbor 1
October 31, 2025 at 6:15 PM
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Et c'est sans doute cela le plus extraordinaire. Il s'arrache du fait divers pour chercher le drame qui est avant tout humain. Des vies détruites, bousillés par la violence et la maltraitance. Et alors qu'il va au plus profond de ce que ces personnes ressentent il n'est jamais voyeuriste
Un homme tatoué en débardeur, devant un jeu pour enfant, sur une table devant lui, deux grandes photos d'un homme plus jeune
October 30, 2025 at 9:20 PM
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Ce qui intéresse Werner, comme à son habitude c'est les gens, leurs ressenties, leurs bizarrerie et surtout ici leurs émotions. Il s'intéresse à toute les parties, les policiers, la famille des victimes mais aussi les meurtriers et leurs proches. Tout le monde à le droit à la même empathie
Werner Herzog discutant avec un autre homme en cravate et chemise blanche devant un cimetière où l'on voit des centaines de tombes
October 30, 2025 at 9:20 PM
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J'ai envie de m'intéresser un peu plus sérieusement au genre du True Crime et après l'effroyable Perfect Neighbor, je découvre que W.Herzog s'est penché sur la question. L'approche est totalement différente car déja le crime et sa description n'occupe qu'une toute petite partie du film
Affiche de Into The Abyss de Werner Herzog. Un homme de dos sort du parloir, il est encadré par une fenêtre à droite de celle-ci on voit un téléphone
October 30, 2025 at 9:20 PM
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Les cadres et le montage de Jonathan Demme (Le silence des agneaux) rendent à la fois justice au travail de mise en scène du groupe tout en sublimant par moment les jeux de lumières. Un très bonne équilibre entre retranscription fidèle et possibilité du cinéma
Image du film, David Byrne, dans son costume géant tend un micro à la caméra
October 30, 2025 at 10:19 AM
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Vu hier soir sur mon canapé et très déçu de ne pas avoir pu le découvrir en salle. L'énergie de dingue déployé par David Byrne et son groupe et surtout le guitariste Alex Weir, qui chaque fois qu'il rentre dans le plan à l'air de prendre un pied monstrueux
Visuel de Stop Making Sense, Derrière le titre en écriture à la main, on voit le chanteur des talking heads, la bassiste, un guitariste et deux choristes, sur scène à côté d'une lampe de chevet
October 30, 2025 at 10:19 AM