Devez vous améliorer, mais aussi toutes vos réussites, qui est aussi enthousiaste et moteur que Romain. Qui a des idées, qui écoute et prend en compte, qui s'adapte, qui vous permet de devenir le meilleur chercheur que vous puissiez être.
🪲🪲🪲

J'y parle aussi de positif, quand quelque chose me sort de ma torpeur.
Et j'y ai fait un tour récemment : je dois avoir facilement un post par mois dont le contenu est à peu près "J'ai parlé avec Romain, et tout va mieux !"
Je vous souhaite un mentor qui vous motive, vous aide à voir là où vous

On pourrait croire que je m'exprime sous la contrainte tant je suis dithyrambique.
Il se trouve que depuis le début de ma thèse, j'ai un compte secret, où très concrètement, je me PLAINS. De tout, de la vie, de la thèse, etc. Je chouine, personne ne le lit, ça me défoule et ça me va très bien.

Vous ne serez pas étonnée de deviner que j'ai une fierté débordante pour ce chercheur qui m'a fait l'honneur de m'accorder sa confiance pour mener une thèse.
Collaborer entre experts de groupes d'étude différents, collaborer entre pays différents, collaborer avec les médias, ce sont mes valeurs.

La dernière partie portait sur le pouvoir de diffusion des connaissances des collections d'histoire naturelle : montrer au public, communiquer dans les médias, collaborer avec des artistes, tout est possible, mais surtout, ouvrir les collections à l'extérieur !
(On prêche ici une convaincue)

C'est dans ce cadre que se trouve ma thèse également : comment le comportement de pollinisateur a pu apparaître dans le groupe des Dynastes, ces énormes coléoptères ?

Séquencer ces spécimens historiques permet d'avoir accès à l'évolution des espèces et de répondre à des questions : est-ce que le groupe des Coccinellini est un groupe valide et monophylétique ? Où se situe cette nouvelle espèce décrite ? Comment les coccinelles ont changé de régime alimentaire ?

Le partage et prêt de spécimens, la collaboration internationale organisée par les collections d'histoire naturelle deviennent fondamentaux pour passer outre ces difficultés.
Et avec la muséomique, on a accès aux informations moléculaires (ADN, protéines...) de ces spécimens, sans destruction !

Certaines espèces sont rares, difficiles d'accès (pays en guerre, jungle profonde, cavernes...), la législation mondiale sur le pillage pharmaceutique est devenue parfois trop contraignante et affecte la recherche fondamentale sur la biodiversité (accords de Nagoya),...

On peut observer la morphologie d'une grande quantité de spécimens, d'un coup. La comparaison est infiniment facilitée. D'autant qu'il n'est pas toujours facile d'avoir à sa disposition tous les spécimens dont on a besoin.

Elles sont un formidable outil de diffusion, d'enseignement : quoi de mieux que de disposer de spécimens physiques et tangibles pour montrer directement la diversité du vivant à du public et aux nouvelles générations ?
Elles sont aussi un outil de recherche, et on l'oublie souvent.

Les collections d'histoire naturelles, c'est une capture de tous les efforts de collecte qui ont eu lieu dans l'Histoire. C'est là qu'on y dépose les holotypes, donc les spécimens liés à la description d'une nouvelle espèce, mais ce ne sont pas que des bibliothèques d'archives sous clé !

Romain travaille principalement sur les coccinelles. Il est d'ailleurs responsable des collections de Coccinelles au MNHN, mais c'est surtout un défenseur de l'utilisation des collections pour la recherche et la diffusion des connaissances.

La question maintenant c'est comment compiler ça dans du micro-contenu de moins d'une minute, en essayant de faire digeste, pas trop frustrant, mais où tu peux en ressortir en ayant appris 1 truc/concept 💪

She wants uppies (I said no)
(Cilnia humeralis)