Et surtout le plus beau sport du monde, qu'on M de toutes nos cuisses (on aurait bien dit "de tout notre coeur", mais nos cuisses sont plus grosses).

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Le t-shirt pour ceux qui ont compris que les watts ou les lignes au palmarès sont affaires sérieuses, mais que le vélo reste avant tout un jeu d'enfants en cuissard.

Que tu pédales, que tu râles devant le mauvais placement de Démare au sprint ou que tu tendes les bidons au bord de la route, porter ce M sur la poitrine c'est montrer ton appartenance à la grande famille Dans la Musette (qui fête grâce à vous ses 10 ans !).

Ce t-shirt est un signe de ralliement pour les suiveurs de la première heure, les nouveaux, les cyclistes de canapé, du dimanche ou même ceux du lundi au samedi, finalement peu importe : si tu portes notre M c'est que tu aimes la bicyclette.

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Fort heureusement ta clavicule est intacte, elle, et elle peut encore te servir à aller ouvrir l'hermétique porte du congélo. Auras-tu fini de laper ta glace à l'eau avant que Jérémy Roy ne se fasse revoir par les équipes de sprinteurs ?

Titi s'époumone en frappant les côtes d'un Jaja roupillant : "Chute, terrible chute à l'arrière du peloton ! Nicolas ? Nicolas ?!"

Nico Geay sur la moto 2 constate les dégâts et son état des lieux est cinglant quant à ce coureur assis sur le macadam brûlant :

Les volets sont fermés car le soleil cogne, des mouches viennent troubler ta quiétude en se posant sur ton visage endormi, Jérémy Roy ouvre la route au sein d'une échappée condamnée et soudain : plan d'hélico de Jean-Maurice Ooghe et amoncellement de lycra déchiré sur le bitume.

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"Amour Gloire & Mollets" c'est le t-shirt de celui qui veut aime le feuilleton cycliste dans lequel ils joue chaque samedi avec les copains. Sans oublier le romantisme et le glamour qui vont de pair avec sa démarche de canard monté sur cales quand il va pisser dans un fossé.

- Les mollets : parce qu'il faut aussi savoir être un esthète, et faire sortir la petite veine au meilleur des moments - souvent en s'admirant dans une vitrine de charcutier-traiteur en faisant faire "woosh woosh" à ses nouvelles roues.

- L'amour : quoi de mieux que de gagner l'admiration de ses pairs en les sacochant dans le dernier pont d'autoroute ?
- La gloire : quoi de mieux que de faire une célébration arrogante à la Sagan quand tu sautes Jean-Mi sur la ligne, à la pancarte de Cruzilles-lès-Mépillat ?

Tous les épisodes se ressemblent (Kévin a mal aux jambes) jusqu'à ce que l'impensable se produise (Kévin trompe Bianchi pour coucher avec le Factor), mais ils s'articulent autour de trois axiomes forts :

Café, vélo, bière : c'est le t-shirt de celui qui pédale, mais surtout qui a compris pourquoi il le fait.

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Une gorgée de ce breuvage houblonné vécue comme la récompense d'un déchaînement physique, et tout tourne enfin rond : la Terre, ta place sur celle-ci, ta tête un peu, et puis le petit vélo qui ne cesse de virevolter dans cette dernière.

- Acte 3 : la bière. La récompense ultime, celle dont on dit qu'elle n'est en fait que la finalité de ce prétexte qu'est l'effort cycliste. On souffre sur sa selle pour mieux savourer la pâle douceur de la vie dès que l'effort s'arrête.

Tu t'évades car tu vas plus loin et plus vite qu'en courant tout en offrant à ton corps un effort doux (sauf pont d'autoroute avec les copains) : en fait le vélo, ça fait partie de ton équilibre personnel. Et les cyclistes plus que les autres savent qu'il est important d'être un bon équilibriste.

- Acte 2 : pédaler le nez au vent, seul pour rentrer avec un Master en philosophie, ou avec des copains pour régresser mentalement peu importe, car faire tourner tes jambes contribue à ton bonheur.

- Acte 1 : le shot d'espresso pour se sentir Pogacar avant d'aller borner. Ta nécessaire dose de courage caféiné, celle qui te ferait déplacer des montagnes alors que ce sont plutôt elles qui te déplacent d'habitude.