🔴 En marge de la manifestation, place de la République, le collectif d’extrême-droite @Coll_Nemesis, protégé par la police, s’est aussi réunit à l’écart. Scandant des slogans xénophobes et anti-immigration.

Des médias d’extrême-droite étaient présents : Frontières et Vincent Lapierre.

🟣 J’ai croisé la route de Tyra, 18 ans et déterminée à lutter contre le patriarcat.

Retrouvez-la (avec d’autres) dans le petit reportage que je prépare pour mon émission #RebootLeLive mercredi 26/11 en direct à 19h sur YouTube, Twitch et Twitter.

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Entre la macronie et les médias et journalistes, le problème est de fond. De la défiance avec les uns, de la compromission avec les autres. L'hypocrisie est alors pour moi totale quand on entend Macron parler de faux semblants, de respect de la liberté de la presse et des principes démocratiques.

En 2024, encore à l'Elysée, c'est la conseillère presse internationale de Macron qui fait du bruit. Menaces, outrages sexistes, vulgarités… Anastasia Colosimo (que j'ai fréquenté à l'époque, qui a depuis quitté l'Elysée) avait un style bien a elle lors des points presse avec les journalistes.

Lors d’un déplacement au Liban en septembre 2020, Macron s’en est pris au journaliste du Figaro, Georges Malbrunot : « Ce que vous avez fait là (...) est grave, non professionnel et mesquin. »

Une prise à partie publique grave, juste car il jugeait l'article contraire à ses objectifs diplomatiques.

Pendant la crise de Covid19, le gouvernement créé un « espace dédié à des sources d’informations sûres et vérifiées » sur son site officiel.

Une sorte de "label" des "bons médias" via une page web nommée « Désinfox » contrôlée par le pouvoir. Un tollé.

Les exemples sont encore nombreux : Lors des élections européennes de 2019, alors en pleine période Gilets Jaunes, Macron organisait une opération de comm politique... avec toute la presse quotidienne régionale.

À l'époque, j'ironisais en vidéo : « Bienvenue en République Populaire de France. »

À l'Élysée toujours, lors des points presse après l'hebdomadaire conseil des ministres, de réguliers "couacs" ont eu lieu (essentiellement en off). Le pouvoir, agacé par certains journalistes, a cherché à les invisibiliser en coupant les caméras.

Enquête à lire là : drive.google.com/file/d/16ODk...

À l'Elysée, tout aussi rapidement, le pouvoir macroniste a tenté d'éloigner les journalistes accrédités. Il a même été question de fermer la salle de presse, qui finalement est restée ouverte... mais réduite de moitié en surface.

Depuis 2017, le président Macron a constamment cherché à limiter l’accès des journalistes à la vie politique et présidentielle : « Depuis 2017, le président a cherché à rencontrer le public ‘hors presse’. Une pratique impensable dans d’autres grandes démocraties. » écrit Le Monde.

Sans vous, rien de tout ça ne sera possible. RDV sur cemil.fr/reboot pour toutes les infos !

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