Oubli de quelques descriptions de photos :

ALT photo 2 : Photo des députés LFI applaudissant.
ALT photo 3 : Photo de 3 député·es de LFI en extérieur avec les salariés d’ArcellorMittal
ALT photo 4 : Applaudissements du groupe parlementaire de La France Insoumise.

Le monde du travail, comme l’ensemble de la société, doivent devenir pleinement accessible, afin de briser la condition sociale du handicap.

Je pense qu’il faut planifier la désinstitutionnalisation et la fermeture des ESAT, mais cela n’est possible qu’avec de vraies politiques de rupture avec le capitalisme, où le travail place enfin les personnes et leur bien-être avant la seule rentabilité.

Ces injonctions capitalistiques de rentabilité entraînent de nombreux récits de dérives et de maltraitances, et ce, en toute impunité de la puissance publique.

Les “usagers” en ESAT réalisent souvent un travail similaire à celui du milieu ordinaire, avec des cadences proches, mais des droits sociaux réduits et une rémunération indécente. 

Souvent éloignés des centres-villes, ces établissements restent soumis aux logiques productivistes.

Le milieu dit protégé, comme les ESAT, accueille plus de 120 000 personnes handicapées. 

Ces établissements sont critiqués depuis des années par les personnes concernées et l’ONU pour leur caractère ségrégatif et peu respectueux des droits humains.

Certains emplois sont encore considérés comme impossible d’être exercés par des personnes handicapées en raison du maintien de listes d'aptitudes particulières, renforçant stigmatisation et discrimination. 

Personne n’est inemployable, si le travail est adapté.

Malgré l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés (c'est-à-dire l’obligation d’employer au moins 6 % de travailleurs handicapés dans toute entreprise de plus de 20 salariés) ils représentaient en 2023 seulement 4,3 % des travailleurs.

Le monde du travail reste inaccessible, tant physiquement qu’organisationnellement, par exemple avec une très faible latitude dans l’adaptation du temps de travail.

Les personnes handicapées sont contraintes d’accepter des emplois à temps partiel.

Le taux de chômage des personnes handicapées est de 12 % et leur rémunération est généralement inférieure. 

L’entrave à la scolarisation et à la formation oriente souvent les personnes handicapées vers des emplois moins qualifiés.

Le taux de pauvreté des personnes handicapé a atteint 26 % en 2021, contre 14 % pour la population générale. 

Une situation qui ne cesse de s’aggraver face aux politiques de destruction sociale d’Emmanuel Macron.

L’exclusion dans l’emploi et l’inaccessibilité de la société ont pour conséquence directe une pauvreté bien plus importante pour les personnes handicapées.  

L’insuffisance et le gel des minimums sociaux ne garantissent pas un niveau de vie décent.