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Virginie

@virgiiniiie.bsky.social

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Fat feminist!

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Virginie @virgiiniiie.bsky.social · 3d

Ce travail collectif est d’une ampleur sans précédent et nous en sommes infiniment fier•es !

La tribune complète est disponible en accès libre dans le Club Mediapart.
Une tribune co-écrite par les associations, collectifs et projets : GRASbuge, Fat Friendly, @corpscools, @fat_ethnographies, Gras Politique et Gros Amours.

Parmi les signataires : Martin Winckler, l’Observatoire féministe des violences médicales, l'association Pour une M.E.U.F., Les Dévalideuses, Nous Toutes, Mathilde, November Ultra, Poppy Fusée, Marilou Berry, Gabrielle Lisa Collard, Rébecca Chaillon, Marie de Brauer, Mamari, Camille Giry, Barbara Butch, Lauren Malka, Nora Bouazzouni, La Briochée, Miroslav Toi Les Mains, Mathou, Martin Page, Jennifer Padjemi, Kiyémis, Marie Boiseau…

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Virginie @virgiiniiie.bsky.social · 3d

Nous revendiquons notre droit à une médecine indépendante des intérêts des laboratoires pharmaceutiques, une médecine où les risques ne sont pas minimisés ni les bénéfices exagérés.

Cette obsession pour la perte de poids reflète une culture des régimes profondément enracinée, qui érige la minceur en norme de beauté, de santé et de réussite sociale.
Cette approche ignore les barrières structurelles de la grossophobie médicale :
des infrastructures et un matériel inadaptés
un déficit scientifique majeur
les préjugés du personnel soignant lui-même

La grossophobie médicale prive les personnes grosses de la médecine préventive, celle qui permet de prendre en charge les pathologies à un stade précoce, celle qui sauve.
En 2015, une étude conclut ainsi que : « la grossophobie médicale est associée à une augmentation du risque de mortalité de 60% ».

Nous voulons une autre politique de santé. Une politique réellement inclusive, fondée sur le respect et la dignité.

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Virginie @virgiiniiie.bsky.social · 3d

Les nouveaux médicaments contre « l’obésité » ne sont pas anodins, ils affectent aussi la santé mentale avec une augmentation du risque de dépression majeure de 195%.

100% du poids perdu est repris sous deux ans.
Les études révèlent que l’arrêt du traitement entraîne une reprise rapide du poids perdu - entre ⅔ sous un an et son entièreté sous deux - et qu’une prise indéfinie est nécessaire au maintien de cette perte, sans même garantir son efficacité durable puisque le poids peut augmenter malgré la poursuite du traitement.

On est donc loin du miracle vendu. Ce pari aveugle, fait sur nos corps, révèle une chose : ce n’est pas une question de santé mais de minceur.

Des lobbies pharmaceutiques puissants.
Considéré comme « le nouvel eldorado » par les revues économiques, ce marché fait l'objet d'un lobbying industriel intensif pour transformer le cadre réglementaire.
Avec des coûts de production estimés entre 0,89 et 4,73$ par mois pour l'Ozempic mais un prix de vente français de 77,60€, soit 94 à 99% de marge brute, est-ce réellement une question de santé ?

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Virginie @virgiiniiie.bsky.social · 3d

Aujourd’hui sort une tribune très importante intitulée « Refuser la perte de poids comme politique de santé publique » !
N’hésitez pas à la lire et à la partager. urls.fr/dVyOwI

Plus de 220 associations, soignant·es, militant·es et personnalités signent une tribune pour refuser la perte de poids comme politique de santé publique

Face à la déferlante des médicaments amaigrissants, nous, collectifs, associations de lutte contre la grossophobie, personnes grosses, associations féministes, soignant·es, sonnons l’alerte.

Depuis plus d’un an, les analogues de GLP-1 en solution injectable, commercialisés par les laboratoires Novo Nordisk et Eli Lilly (comme Wegovy et Mounjaro) envahissent l’espace médiatique, politique et médical.
Promus comme des solutions miracles à « l’obésité », ces traitements s’inscrivent dans une logique marchande qui instrumentalise la haine des corps gros au nom de la santé, dans un système où la grossophobie est profondément ancrée et structurée.

Fausses promesses, vraies souffrances.
Ces nouveaux médicaments ont des effets secondaires parfois très sévères.
Au Royaume-Uni, près de 560 cas de pancréatite aiguë ont été enregistrés, accompagnés d'une dizaine de décès potentiellement liés à l'usage de ces traitements.
Un chiffre suffisamment inquiétant pour déclencher une vigilance accrue des autorités sanitaires.

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Virginie @virgiiniiie.bsky.social · 3d