Timothée de Rauglaudre 🌿
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Journaliste et auteur. Mondes religieux et sociaux. Dernier livre paru : « La Grâce politique du monastère ». Extra Muros 🗞️ Dorothy ☕ Anastasis 📣
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📘 Très fier et heureux de vous annoncer la parution de mon premier essai, « La Grâce politique du monastère : une utopie pour notre temps ». Il sortira le 11 avril prochain aux @editionsduseuil.bsky.social.
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Le 11 octobre, l’évêque de Fréjus-Toulon a présenté les grands axes de sa pastorale consacrée aux personnes victimes d’agressions sexuelles. Lors de cet événement, certaines d’entre elles ont déploré un manque d’écoute et la gestion lacunaire de certains dossiers par l’ancien évêque.
Le diocèse de Fréjus-Toulon déploie sa pastorale pour les victimes d’agressions sexuelles
Le 11 octobre 2025, l’évêque de Fréjus-Toulon a présenté les grands axes de sa pastorale consacrée aux personnes victimes d’agressions sexuelles. Lors de cet év
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« En tant que femme, c’était aussi très agréable de n’être qu’avec les sœurs, où il n’y a pas de regard pour te juger physiquement. T’as des vêtements amples, pas de maquillage, cheveux au naturel, ça fait trop du bien mentalement. »
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« On en demande beaucoup aux jeunes générations, il faut qu’on soit productifs, mais que, mentalement, on soit bien dans nos baskets… Parfois, une pause, où l’on peut être un peu vulnérable et ne rien devoir à personne, est la bienvenue. »
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... Loin des stimulations de la ville, la pierceuse de 19 ans se lève aux aurores, replonge dans la lecture, se promène le long des rivières et partage la vie des sœurs. »
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« Diagnostiquée autiste et souffrant d’un trouble de l’attention, elle a trouvé dans l’organisation ritualisée et le calme du monastère un climat qui l’apaise, alors qu’elle traverse une période de bouleversements amoureux, familiaux et professionnels...
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« Face à l’agitation d’un monde ultraconnecté et rempli d’injonctions à la productivité, le réveil au chant du coq, les journées cadrées et les silences de cathédrale semblent faire rêver une jeune génération frappée par une perte de sens et une dégradation de la santé mentale. »
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... Sa vie cachée de prière fut un cri contre la mondanité et une défense silencieuse des pauvres et des oubliés. »
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... sa conscience que la pauvreté volontaire est une forme de liberté et de prophétie. Claire enseigna à ses sœurs que le Christ était leur seul héritage et que rien ne devait obscurcir la communion avec Lui...
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... la sécurité matérielle de son monastère et obtint avec fermeté du Pape Grégoire IX le fameux 𝑃𝑟𝑖𝑣𝑖𝑙𝑒𝑔𝑖𝑢𝑚 𝑃𝑎𝑢𝑝𝑒𝑟𝑡𝑎𝑡𝑖𝑠 qui garantissait le droit de vivre sans posséder aucun bien matériel. Ce choix exprimait sa confiance totale en Dieu et...
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« Sainte Claire d’Assise, inspirée par François, fonda l’Ordre des Pauvres Dames, plus tard appelées Clarisses. Son combat spirituel consista à maintenir fidèlement l’idéal de la pauvreté radicale. Elle refusa les privilèges pontificaux qui auraient pu garantir...
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... Là où les moines ont ouvert leurs portes aux pauvres, l’Église a révélé avec humilité et fermeté que la contemplation n’exclut pas la miséricorde mais l’exige comme son fruit le plus pur. »
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« La vie monastique, si elle est fidèle à sa vocation originelle, montre que l’Église n’est pleinement épouse du Seigneur que lorsqu’elle est également sœur des pauvres. Le cloître n’est pas seulement un refuge du monde, mais une école où l’on apprend à mieux le servir...
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... Ainsi, la vie monastique se révèle comme un style de sainteté et un moyen concret de transformer la société. »
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« En formant les consciences et en transmettant la sagesse, les moines contribuèrent à une pédagogie chrétienne de l’inclusion. La culture, marquée par la foi, était partagée avec simplicité. La connaissance, éclairée par la charité, devenait service...
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... une économie solidaire, en contraste avec la logique de l’accumulation. Le témoignage des moines montrait que la pauvreté volontaire, loin d’être une misère, est un chemin de liberté et de communion. »
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... Leur travail silencieux était le levain d’une nouvelle civilisation où les pauvres n’étaient pas un problème à résoudre, mais des frères et sœurs à accueillir. La règle du partage, le travail commun et l’assistance aux plus vulnérables structuraient...
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« Au fil du temps, les monastères bénédictins sont devenus des lieux s’opposant à la culture de l’exclusion. Les moines cultivaient la terre, produisaient de la nourriture, préparaient des médicaments et les offraient avec simplicité aux plus démunis...
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... L’hospitalité monastique bénédictine reste encore aujourd’hui le signe d’une Église qui ouvre ses portes, qui accueille sans demander, qui guérit sans rien exiger en retour. »
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... mais forme également le cœur au service. Le partage entre les moines, l’attention aux malades et l’écoute des plus vulnérables préparent à accueillir le Christ qui vient dans la personne du pauvre et de l’étranger...
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« Pendant des siècles, les monastères bénédictins ont été des lieux de refuge pour les veuves, les enfants abandonnés, les pèlerins et les mendiants. Pour Benoît, la vie communautaire est une école de charité. Le travail manuel n’a pas seulement une fonction pratique, ...
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... À Césarée, où il était évêque, il construisit un lieu connu sous le nom de 𝐵𝑎𝑠𝑖𝑙𝑖𝑎𝑑𝑒, qui comprenait des logements, des hôpitaux et des écoles pour les pauvres et les malades. »
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... mais aussi pour rencontrer dans ce détachement radical le Christ pauvre. Saint Basile le Grand, dans sa Règle, ne voyait aucune contradiction entre la vie de prière et de recueillement des moines et leur travail en faveur des pauvres. (...)
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« La vie monastique, née dans le silence des déserts, a rendu dès ses débuts un témoignage de solidarité. Les moines abandonnaient tout – richesse, prestige, famille – non seulement parce qu’ils méprisaient les biens du monde – 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑒𝑚𝑝𝑡𝑢𝑠 𝑚𝑢𝑛𝑑𝑖 – ...