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Les djihadistes alimentent en effet les mécanismes de dislocation des équilibres socio-économiques et communautaires locaux dans les zones tri-frontalières de la sous-région afin de tisser des réseaux endogènes permettant leur expansion territoriale.

Fin.
12/ A plus long terme, ces tensions pourraient être instrumentalisées par JNIM qui, bien qu'ayant jusqu'à présent épargné le Ghana en raison d'accords informels avec des acteurs locaux, y compris étatiques, se nourrit de ces violences pour s'installer durablement.
11/ En réaction à ces violences, les autorités locales ont imposé le 28 octobre un couvre-feu dans la localité de Binduri, entre 17h et 06h. Malgré quelques mesures, les tensions communautaires pourraient continuer de s'intensifier dans les prochaines semaines.
10/ Ces accusations impliquent directement l'Etat ghanéen et insinuent qu'une forme de complicité lie les Mamprusi aux forces de l'ordre. Pourtant, les Mamprusi dénoncent régulièrement un niveau de protection supérieur accordé aux Kusasi dans le cadre des escortes mises en place.
9/ Dans un audio attribué à un activiste Kusasi circulant ces derniers jours sur les réseaux sociaux, les membres de cette communauté sont appelés à attaquer et éliminer les Mamprusi à Binduri et alentours, ainsi qu'à prouver que la police leur fournit des armes afin de tuer des Kusasi.
8/ Les autorités ghanéennes avaient pourtant déployé plusieurs centaines d'éléments des Forces armées ( #GAF ), notamment pour escorter les commerçants et les bus de transport public le long de certains axes routiers où les attaques se sont multipliées ces derniers mois.
7/ Bien que les assaillants soient rarement identifiés formellement, ce regain de violence peut être associé à une résurgence des tensions entre les communautés Mamprusi et Kusasi. Un pic de tensions avait déjà été observé en juillet dernier, là encore après une série d'assassinats ciblés.
6/ Le 26 octobre, la résidence du présentateur d'une radio locale a été attaquée à Binduri par de présumés membres de la communauté Mamprusi, faisant 3 morts et 2 blessés. Le lendemain, la résidence d'un député local a été incendiée dans cette même localité, dans un acte qualifié de représailles.
5/ Encore le 25 octobre, un individu a été assassiné à Bawku par des assaillants décrits comme des "terroristes". Il est cependant peu probable qu'il s'agisse de djihadistes de la coalition Jama'at Nasr al-Islam wal Muslimin ( #JNIM ), branche sahélienne d'al-Qaeda au Maghreb islamique ( #AQMI ).
4/ Le 25 octobre, un individu a été assassiné à #Binduri, engendrant l'arrestation d'une dizaine de personnes issues de la communauté Kusasi. Le même jour à #Atuba, près de Binduri, des individus armés ont assassiné le fils du chef d' #Asawasi, lui-même assassiné en juillet dernier.
3/ Le 20 octobre, les bureaux d'une assurance santé ont été attaqués par des individus armés non-identifiés à #Garu, faisant 4 morts et plusieurs blessés. Cet incident pourrait être d'ordre criminel. Le 24 octobre, deux assassinats ont eu lieu à #Bawku et à Garu.
Résurgence des tensions entre Mamprusi et Kusasi dans le nord-est du Ghana

Plusieurs incidents violents rapportés ces derniers jours dans la région de l' #UpperEast, dans le nord-est du #Ghana, témoignent de la recrudescence des tensions intercommunautaires entre #Mamprusi et #Kusasi.

01/13
Cette contestation est par ailleurs susceptible de se généraliser en remise en question du système camerounais, centré sur une élite politique vieillissante réunie autour du "clan Biya" depuis plus de 40 ans au sein du Rassemblement démocratique du Peuple camerounais ( #RDPC ).

Fin.
12/ Alors que l'opposition peine généralement à fédérer afin de représenter un contre-pouvoir crédible, la figure d'Issa Tchiroma Bakary, son score relativement élevé et les soupçons de fraudes électorales pourraient nourrir la contestation post-électorale.
11/ Dans la région de l' #ExtremeNord, le Cameroun est également confronté aux activités des groupes djihadistes #JAS et #ISWAP, le dernier étant la branche africaine la plus puissante de l' #EtatIslamique. Tous deux sont communément désignés sous le nom de #BokoHaram.
9/ La majorité des Camerounais n'a connu que Paul Biya au pouvoir et la jeunesse pourrait s'inspirer des mouvements de contestation portés par la #GenZ observés ces derniers mois en #Indonesie, au #Maroc, au #Nepal et à #Madagascar. Dans les deux derniers cas, les dirigeants ont été renversés.
5/ A la proclamation des résultats, des manifestations ont engendré des affrontements avec les forces de l'ordre, notamment à Douala, où 4 morts ont été rapportées. A #Bertoua (Est) et à #Bandja (Ouest), les bureaux de l' #ELECAM, organisme en charge de l'organisation du scrutin, ont été incendiés.
3/ Ce dernier avait pourtant annoncé sa victoire dès le lendemain du scrutin, alors que les premiers dépouillements semblaient en sa faveur. Les autorités camerounaises ont toutefois repoussé à plusieurs reprises l'annonce des résultats définitifs, cristallisant les tensions.
2/ Selon les résultats officiels, Paul #Biya a obtenu 53,66% des voix, remportant un scrutin à 92 ans qui lui ouvre la voie pour un 8ème mandat consécutif. Le principal candidat d'opposition, #IssaTchiromaBakary, du Front pour le Salut national du #Cameroun ( #FSNC ), a obtenu 35,19% des votes.