Supergrave l'émission
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Supergrave revient sur un phénomène de la pop culture (cinéma, bd, séries, musique, jeu vidéo...) toujours dans un esprit de bande et surtout de pure déconne.
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Quel pied ! Vive le Eastern ! 🧨
Un film complètement frappadingue, qui n'arrête absolument jamais et qui dans sa reprise de la subtantifique moelle du western spaghetti, ailleurs qu'en Italie, est à classer dans une trilogie informelle aux côtés de Mort ou Vif de Sam Raimi et 800 Balles d'Álex de la Iglesia.
Mais de rien merci à toi d'avoir vu ce bijou.
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Le grand George C. Scott vient de déposer un excellent Richard Fleischer à la maison avec « The Last Run » (merci encore à @supergrave.bsky.social pour m’avoir fait découvrir ce bijou).
Recto du BluRay espagnol de « The Last Run » Verso du BluRay espagnol de « The Last Run »
La réponse se trouve dans son Frankenstein enfin concrétisé et bicéphal: je suis les deux maintenant. Oui le temps passe, ses films (ses enfants) ont bien grandit...
Nightmare Alley nous laissait sur cette question ouverte et personnelle quand à son avenir en tant que réalisateur/créateur: que suis-je désormais ? L'artisan et paria de la culture populaire ou l'artiste installé et reconnu par l'élite ?
Donner la vie au sens physiologique du terme c'est facile mais faire grandir, éduquer et élever ceux qui vont nous survivre c'est ce qu'il y a de plus dur semble nous dire Guillermo Del Toro. C'est ce qu'il y a de plus fort dans cette nouvelle vision.
un schéma familial sans amour et devenant malgré lui tout ce qu'il détestait chez son père et la seconde sur l'innocence et la souffrance qu'il inflige à son tour à sa progéniture.
Ainsi le projet de Guillermo Del Toro se construit entièrement sur cette symbolique totalement catholique scindant son film en deux parties. La première consacrée au récit de Victor Frankenstein, magnifiquement interprété par un Oscar Isaac habité et fiévreux, reproduisant
Le fils va le devenir le père, et le père...le fils" synthétisait Jor-El à son enfant dans le Superman de Richard Donner et reprenant à les écrits bibliques.
Ce que Pinocchio évoquait déjà sous un angle plus lumineux et avec lequel il forme une sorte de diptyque.

Toute la difficulté d'être le fils, puis celle de devenir le père de son fils, de passer du fait de pardonner et à celui d'être pardonné. "
qu'il aurait livré une oeuvre du fils de son père et non pas celle du père de ses filles comme aujourd'hui. Car le coeur de sa version de Frankenstein est bel et bien le rapport filial, la relation intime et la passion, au sens christique du terme, entre un père et son fils.
un long parcours qui l'a mené jusqu'à la reconnaissance de ses pairs, mais désormais perçus autrement et sous l'angle du temps qui passe.

Durant sa présentation au Festival Lumière le cinéaste disait en substance qu'il n'aurait pas fait le même film en début de carrière,
et son imaginaire cinématographique véhiculé à partir du film de James Whale ont largement infusé sur l'ensemble de sa filmographie.

C'est donc en toute cohérence que ces éléments disséminés ci et là depuis son tout premier film en 1992 se retrouvent ici, réutilisés après
la science et le catholicisme présents dans toute son œuvre...

Frankenstein étant le projet de toute une vie et constant pour Guillermo Del Toro, depuis son entrée en religion des monstres à l'instant même où il vit Boris Karloff sur un grand écran, le roman de Mary Shelley
la pureté de ceux des antagonistes de Blade 2 et Hellboy 2, la production design gothique et les couleurs de Crimson Peak, la figure paternelle malveillante à l'instar du Labyrinthe de Pan ou Cronos, le rapport au créateur et à l'immortalité comme dans Pinocchio, l'anatomie,
Le film somme/créature de Guillermo Del Toro assemblé à partir des cadavres de ses anciens films.

Le basculement intellectuel entre monstruosité et humanité et inversement à la Hellboy, la cellule de la "bête" digne de La Forme de l'eau, le look général du monstre qui prolonge
Robert De Niro, Al Pacino et/ou Pierre Arditi
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First trailer for Sam Raimi’s new horror film ‘Send Help’ starring Rachel McAdams and Dylan O'Brien

Follows two co-workers who hate each other getting stranded on an island after a plane crash

In theaters on January 30, 2026
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Drew Struzan (1947 - 2025)

Que ce soit devant l'entrée d'un cinéma, dans une revue, sur la jaquette d'une VHS ou d'un DVD, ou bien dans une chambre, son style aura marqué des générations.
Autoportrait de Drew Struzan
L'art du cinéma commence dès qu'on arrive, sur son fronton et ce qu'il y affiche.

Drew Struzan était le premier artiste à nous accueillir avant même le réalisateur et les acteurs sur grand écran...
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Présenter Miami Vice dans le cadre du Festival Lumière. Prendre un pied pas possible en faisant ça.

Devoir partir. Rester pour voir la copie 2 minutes.

Rester finalement pendant tout le film et prendre un pied pas possible pour la énième fois.

Chef-d'œuvre.
Totalement oui. Il y avait pleins de gosses durant la séance.
Henri Verneuil en salle, sa juste place