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rogerjeancochon.bsky.social
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@rogerjeancochon.bsky.social
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Je n'écris rien d'autobiographique. Je fais des objets en bois. https://instagram.com/savage.plank?igshid=OGQ5ZDc2ODk2ZA==
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C'est bucolique non ?
Voici une jolie photo de la Bretagne
J'hésite à vous écrire un truc.
Mais j'ai envie aussi de rien foutre...
Il n'y a pas d'érotisme dans le naturisme Caro. C'est une dynamique de liberté, d'acceptation de soi. C'est très individualiste comme démarche.
Je connais bien en tout cas
Ouais 3 fois dans l'affaire saint fiacre, Maigret voit rouge et Maigret tend un piège.
Difficile de choisir entre Jean Gabin et Bruno Crémer
Figurez vous qu'en fait c'était le maire qui avait tué le capitaine parce qu'il avait voulu aider le fils de l'armateur !
J'aime vous savoir au théâtre. Vous me donnez envie de venir vivre la grande vie culturelle
C'est exigeant l'amitié !
Un jour peut être ! Quand j'aurai quelque chose a dire.
Ya des bribes mais on extrapole
Vous le savez Caro que c'est pas vraiment autobiographique.
Mais ça me fait très plaisir.
Être qui l'on veut, pour jouer, comme sur un quai de gare, en attendant les départs et les arrivées.
Mais déjà, je pense aux moments où je n'aurai plus à décliner une invitation, à décrocher le téléphone, à me rappeler si leur fille est en cinquième ou en sixième.
Je cours vers la forêt. Être quelqu'un d'autre, juste un instant.
Alors bien sûr, je suis triste. Entre l'envie de le rabrouer et celle de me taire, je choisis le silence. À quoi bon chercher à comprendre ce qui s'effrite ? Le besoin d'avoir raison est un luxe pour ceux qui ne savent pas que tout finit. Moi, je le sais. Je n'ai pas envie de la fin de cette amitié.
Ce matin, Olivier m'a écrit : « Je t'écris pour que tu ne m'écrives plus. » Quelques phrases pour dire qu'il me trouvait mauvais ami. Il a raison, sans doute. Je ne prends pas de nouvelles, je n'en donne pas. Je laisse filer les jours et les gens. Il a publié un livre, je n'étais pas là.
Mais c'est là. Un vertige, quelque chose inscrit dans le corps. Depuis, je crois que je cours toujours sans savoir vers quoi. Peut-être que c'est de là que vient ma peur d'aimer : dans chacune de mes cellules, il y a cette crainte ancienne de voir l'autre s'éloigner.
Quand j'étais petit, je me suis perdu. J'avais deux ans à peine, l'âge où l'on échappe pour la première fois à la main des autres. Je jouais avec mon père, je l'ai perdu de vue, puis je suis parti à sa recherche. Je ne m'en souviens pas vraiment.
Le temps m'obsède. Je l'ai toujours su compté. Même enfant. Je sentais déjà qu'il finirait par manquer. À peine en vacances, je comptais les jours restants. Je ne sais pas profiter de la vie ou plutôt, je ne sais pas m'y abandonner. Il y a en moi une vigilance qui ne dort jamais.
Les choses n'arrivent jamais au bon moment. On a déjà rangé le parapluie quand l'orage arrive. Parfois, on attend la mort, et c'est la vie qui s'invite. Elle entre sans frapper, met le désordre, renverse les plans. Parfois, on regarde par la fenêtre, seul, devant une assiette froide.
Non ça me semble pas très sain
Jamais de la vie. Ça me paraît être un truc pas très sain. Mais bon...
Attendez c'est pas des conneries ça ? Genre y a vraiment des gens qui s'inventent des amis imaginaires ? C'est pas comme les gens qui décrivent leurs rêves de façon si précise qu'on sait que c'est inventé de façon très éveillé?