Pianiste talentueux et mélomane passionné, Sargent rencontre Gabriel Fauré vers 1880, dans le cercle de la future princesse de Polignac. Admiratif de son œuvre, il soutient le compositeur tant artistiquement que financièrement, notamment en facilitant l’acquisition de ses partitions par l’université de Harvard. En remerciement, Fauré lui offre le manuscrit de son quintette, aujourd'hui conservé à Harvard également. Sargent fréquente aussi les élites culturelles britanniques, où il croise la compositrice et militante Ethel Smyth. Il en dessine un croquis en 1901, la représentant en train de chanter.ArtistesPierre Fouchenneret, violon ;Olivia Hughes, violon ;Violaine Despeyroux, alto ;Pauline Buet, violoncelle ;David Violi, piano.ProgrammeEthel SmythTrio en ré mineur, pour piano, violon et violoncelle1. Allegro ma non troppo ;2. Andante ;3. Scherzo ; Presto con brio ;4. Allegro vivace ;Gabriel FauréQuintette pour piano et cordes en do mineur n°2, op. 115  1. Allegro moderato ;2. Scherzo : Allegro vivo ;3. Andante moderato ;4. Finale : Allegro molto.

Plongez dans l’univers raffiné de la Belle Époque avec Une soirée chez Sargent, rencontre sensible entre peinture, littérature et musique. Danièle Lebrun, sociétaire de la Comédie-Française, donne vie aux échanges entre trois géants : le peintre John Singer Sargent, le romancier Henry James – interprété par Serge Bagdassarian – et leur amie Edith Wharton. Leurs correspondances dévoilent admiration, rivalités et blessures à peine voilées. En écho à cette intimité, Abdel Rahman El Bacha fait résonner au piano Liszt, Fauré, Mendelssohn et Granados : un voyage musical entre rêverie, composition classique et éclats populaires. À travers ces voix et ces notes, c’est tout un monde qui renaît : celui d’un salon imaginaire où les arts se croisent, où les âmes s’observent en silence, et où chaque portrait, peint ou écrit, devient une déclaration voilée.ArtistesDanièle Lebrun, de la Comédie-Française, récitante, conception et adaptation ;Serge Bagdassarian, de la Comédie-Française, récitant ;Abdel Rahman El Bacha, piano. 

Historienne de la photographie et conservatrice de ce médium au musée d’Orsay, Marie Robert, signe l’exposition « Gabrielle Hébert, chronique d'un amour fou à la Villa Médicis » consacrée à la production photographique de Gabrielle Hébert. Suivant une pratique privée et affective de la photographie, démarrée à la Villa Médicis, l’épouse du peintre et directeur de l’Académie de France à Rome, Ernest Hébert, a produit en abondance des nus, des reproductions d’œuvres d’art, des paysages et des natures mortes. Le palais, le site et ses habitants continuent-ils à faire rêver les pensionnaires de la Villa Médicis d’aujourd’hui ?IntervenantsMarie Robert, conservatrice en chef Photographie et Cinéma, commissaire de l’exposition « Gabrielle Hébert, chronique d'un amour fou à la Villa Médicis » ;Sam Stourdzé, directeur de la l'Académie de France à Rome - Villa Médicis

Le musée d'Orsay poursuit son partenariat avec le Collège de France en offrant à ses professeurs une plongée inédite dans ses collections. Partant de leurs champs disciplinaires respectifs, les professeurs du Collège de France apportent une lecture érudite et décalée d'une œuvre choisie parmi les collections et un nouveau regard sur le XIXe siècle, sous la forme d’un dialogue avec les conservatrices et conservateurs du musée d’Orsay. Chaque conférence fait l’objet d’un podcast disponible sur toutes les plateformes.IntervenantsJean-Jacques Hublin, titulaire de la chaire « Paléoanthropologie », Collège de France ;Servane Dargnies-de Vitry, conservatrice Peinture au musée d'Orsay.

Une exposition déroutante montre comment l’artiste britannique a intégré les compositions de Seurat à ses propres recherches.