Laird Bob Fumble of Cocomilk
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Blogueur prosélyte de l'Imaginaire, explorateur rarement raisonnable. Parle parfois trop de Pratchett, mais jamais assez de musique. Relecteur pro. #TeamLaitDeCoco www.syndromequickson.com
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Bonjour le ciel bleu,
bonjour le plein de les gens qui débarquent ici,
merci les starters packs.
Je pense qu'avec un tel déferlement, il est de bon ton de me présenter en bonne et due forme, que vous sachiez dans quoi vous vous embarquez exactement au delà de la bio qui en dit quand même pas mal.
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MDR. La faiblesse des médiocres.
T'es un bon Emmanuel, change rien. <3
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Nan mais encore une fois on en revient à leur seul principe directeur : ils pensent être de ceux nés pour diriger, le reste n'est qu'accessoire à leur grandeur, à leur histoire. Ils n'ont pas à réfléchir, juste à décider.
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Ce qui est une décision raisonnable. Happy accident.
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Ahah mdr, je me suis trompé de titre : c'est Strange Harvest dont je parlais. Absolument pas le budget pour avoir Michael Shannon. '^^
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Moi je dis que c'est un bel hommage à perpétuer.
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Demain, je vais redire du bien de Laurent Gaudé sur le blog.
Et ça me fait très plaisir.
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Force et cassages des genoux méritants.
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Putain mais Jérémy Morvan, je l'aime si fort.
Il apparait à l'écran je souris.
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Tout headcannon impliquant Karim Debbache est valide à mes yeux. Grosso modo.
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Si ça peut donner une occasion de lui piétiner la tronche...
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Si t'aimes bien ce genre d'ambiance alors essaie de te trouver The Harvest. C'est un faux true crime très chouette qui est sorti l'année dernière.
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Si je dis pas de conneries, O'Reilly s'est recasé sans problème sur un autre réseau conservateur, et je pense que Carlson ment, tout simplement.
Ces mecs sont des cafards, ils survivent à tout.
Je dis pas qu'ils n'ont pas souffert des conséquences de leurs actes. Mais pas trop non plus.
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Alors autant Alex Jones il est bien dans la merde, autant les deux autres, je crois qu'ils ont pas trop à se plaindre, en vrai.
C'est l'avantage de ses combats contre des moulins, y a toujours une fanbase à laquelle extorquer son argent.
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Littéralement les mêmes combats et le même modus operandi que l'alt-right ricaine. C'est d'un transparent confinant à l'insultant.
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Nommer son enfant Anubis, c'est lui vouloir du mal.
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Ah ouais l'héroïne antique ayant inspiré une super pièce de Jean Anouilh.
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C’est ma préférée et elle est dédiée à @lairdfumble.bsky.social

MINUIT AU
CARREFOUR
Le désespoir est une notion romantique et mensongère. Quand il est mis en avant pour décrire un artiste, les gens s'émeuvent et se disent "oh, il a tant souffert, mais ses créations sont si émouvantes et sublimes".
Ouais, c'est des conneries.
J'ai connu trop de gamins qui n'ont jamais pu créer quoique ce soit parce que le désespoir était trop fort. Violence, drogue, autodestruction en tout genre. J'ai survécu, et j'ai l'impression d'être bien le seul, et que je ne vais pas tenir beaucoup plus longtemps.
C'est dur. Dans un monde artistique où la voix est toujours donnée aux mêmes, quand tu viens de rien et qu'on te considère comme moins qu'humain, comment y arriver ?
On m'a déjà conseillé d'arrêter et de prendre un boulot normal. Genre caissier. Ou livreur. Mais, c'est pas la question. Si j'arrête d'écrire, je meurs.
C'est aussi simple que ça. Je bois, je fais des conneries. Je finis comme tous les autres.
Ce soir j'attends le bus. Il fait nuit, la pluie vient juste de s'arrêter. Je rentre après une journée passée à pas faire grand-chose. À marcher. À divaguer. J'ai froid. Ça fait trois jours que je ne suis pas rentré à la maison. Maman doit s'inquiéter. Je vais prendre le bus.
Le boulevard est vide. L'ampoule qui éclaire l'arrêt grésille un peu.
Je suis seul.
Je ne suis pas seul.

Il y a quelqu'un de l'autre côté du carrefour. Juste un espace un peu plus noir que le reste et la lumière d'une cigarette. Mon corps se rétracte un peu sur lui-même. Je n'aime pas les inconnus. On ne sait jamais s'ils vont passer leur chemin ou décider que c'est le soir où ils vont se laisser porter par leur violence intérieure.
J'ai lu les histoires. Je ne suis pas si stupide. Je suis même assez cultivé.
Le désespoir, je connais, je suis au bout du bout. Refus sur refus sur refus.
Pas assez ci, pas assez ça, trop ceci. Rien ne va jamais pour les gens qui auraient le pouvoir de publier mes histoires.
J'ai lu.
Je sais. Je regarde l'ombre de l'autre côté du carrefour.
Il va être minuit et je suis frigorifié.
Je le regarde.
Je prie.
Peut-être pour la première fois de ma vie.
Mon âme contre la possibilité d'être lu. Beaucoup lu.
Juste pour faire reculer un peu le désespoir pendant quelque temps.
Même deux mois m'irait.
Je ferme les yeux.
Quand je les rouvre, l'ombre a disparu et le bus arrive.
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Bah parce qu'Isis c'est un prénom de fille. L'est con lui.
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Ah mais je suis couillon moi, House of Windows sort que début novembre. Bon bah on va réadapter le planning alors.