Karyn NISHIMURA 西村カリン
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karynnishimura.bsky.social
Karyn NISHIMURA 西村カリン
@karynnishimura.bsky.social
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Journaliste, correspondante @franceinter.fr , @franceinfo.fr, @franceculture.fr, @liberation.fr @lepoint.fr au Japon. Premier roman: L'Affaire Midori (Picquier) Essai: Japon, la face cachée de la perfection (Tallandier) ジャーナリスト、ラジオ・フランス、日刊リベラシオン紙
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L’une des particularités du gouvernement de la Première ministre japonaise Sanae Takaichi va être de présenter des réformes comme des avancées alors qu’elles seront in fine des reculs ou des freins à des avancées réelles. On ne va pas tarder à en avoir des illustrations flagrantes.
3e jour du procès de Tetsuya Yamagami, assassin présumé de l’ex-Premier ministre Shinzo Abe. Le médecin légiste qui a autopsié le corps d’Abe explique les blessures et la cause du décès, photos à l’appui.
Japon, le procès de l'assassin de l'ex-Premier ministre Shinzo Abe, la nouvelle Première ministre Sanae Takaichi @franceinter www.radiofrance.fr/franceinter/...
L'invité d'un jour dans le monde du mercredi 29 octobre 2025
www.radiofrance.fr
Tout le monde est spécialiste de Sanae Takaichi, c’est formidable
Avec les médias japonais, quand il s’agit de totaliser les jours passés par Donald Trump au Japon (un honneur), toute journée entamée est comptée comme entière. Arrivé le 27 en soirée, reparti le 29 au matin = 3 jours
Ce soir sur @franceinter.fr vers 18H20 avec @fabsintes.bsky.social , on parle du Japon, du procès de l’assassin de Shinzo Abe et plus encore du Shinzo Abe réincarné en Sanae Takaichi, Première ministre et nouvelle amie nippone de Donald Trump.
Si le journalisme n’était pas en perdition on n’aurait pas à répondre à ce type de question très symptomatique du fait qu’on ne sait plus expliquer l’essence-même de notre métier. Et la raison est que certains médias n’en appliquent plus les bases: être sur place.
Un 2e jour s’achève au tribunal de Nara, procès de l’assassin de Shinzo Abe. Ce mercredi, pas un mot du prévenu. Ce n’est pas qu’il exerce son droit au silence, mais dans la phase actuelle, aucune question ne lui est adressée. C’est toujours troublant même si j’ai l’habitude des prétoires japonais.
Vidéo très impressionnante du moment du meurtre de Shinzo Abe diffusée aujourd’hui au tribunal de Nara.
Sans chercher la petite bête y a moins 5 erreurs et même plus si on va dans les détails.
Avec des papiers comme ça où on cite un journal qui rapporte les propos d'un autre, en se trompant, le journalisme court à sa perte. En plus les IA génératives vont absorber ces contenus jugés fiables (parce qu'issus d'un média) et ça va devenir une "vérité d'internet"
www.cnews.fr/monde/2025-1...
Japon : l'homme jugé pour le meurtre de l'ex-Premier ministre Shinzo Abe plaide coupable
Trois ans après l’assassinat de l’ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe, son meurtrier présumé, Tetsuya Yamagami, a reconnu les faits lors de l’ouverture de
www.cnews.fr
j'en profite pour signaler que l'expression "plaider coupable" souvent employée dans les articles en France n'est pas juste en droit japonais, elle induit en erreur. Il reconnait les faits mais dans le détail ses avocats plaident la relaxe sur une partie des chefs d'accusations
Et un dessin réalisé dans la salle d’audience
Je l'ai pour ma part largement dénoncé et illustré aussi dans mon roman L'affaire Midori. Et j'aurai l'occasion d'en reparler.
Le suivi des procès est un bon exemple: beaucoup de médias n'envoient leurs journalistes que le 1er jour pour l'ouverture, et le dernier jour pour le verdict, surtout si c'est à l'étranger. Cela est une hérésie journalistique bien dénoncée récemment par @fabricearfi.bsky.social
Paradoxalement, on a plus de liberté pour accomplir cette mission quand on est pigiste, on peut décider soi-même de passer le temps qu'on veut sur tel ou tel sujet, d'aller sur place, d'y rester plus longtemps.
Un journaliste doit être sur le terrain, y cultiver des spécialités, beaucoup observer, collecter, de plus en plus incarner ses sujets, y mettre du vu, de l'entendu et du vécu qui n'est pas déjà sur internet à la portée du premier venu. Mais faire cela, ça exige du temps, de l'investissement.
Le journalisme ne survivra que si les médias comprennent ceci:
ce n'est pas en cherchant sur internet des infos à droite à gauche sur un sujet ou un individu dont on ignore tout qu'on peut se présenter le jour-même ou le lendemain devant un micro ou une caméra pour décemment informer les autres.
À part deux conférences de presse de ministres et un entretien politique, aujourd’hui j’avais un joyeux reportage à faire sur … Oasis en concert à Tokyo.
Je l’ai interrogé sur la politique étrangère. Il a un peu hésité mais s’en est plutôt bien tiré en confirmant la volonté d’un retour à une grande visibilité internationale façon Abe. Et la raison est la même que pour Abe, ce que je me ferai un plaisir d’expliquer dans un prochain article
Première conférence de presse avec le nouveau porte-parole du gouvernement qui a tout fait pour éviter ma question (parce que je ne la communique pas à l’avance contrairement aux journalistes japonais). Mais il n’a pu y échapper vu que j’étais la seule à encore lever la main.
Le contexte international lui donne plus de résonance et visibilité (encore que Abe était là en même temps que Trump entre janvier 2017 et aout 2020 et qu’ils étaient très copains.)
Sa politique n’est pas nouvelle, c’est celle de son mentor Shinzo Abe, pas besoin de remonter très loin dans les annales mais tout le monde semble l’avoir oublié