Grimmax
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Fan de mangas depuis des années (et de bien d'autres choses), j'ai créé ce compte pour partager ma passion. https://www.mangacollec.com/user/grimmax/collection Retrouvez ici des critiques personnelles sur mes lectures et découvertes.
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J’adore !
Non seulement ça permet de sortir des démons-n’importe-quoi avec des capacités diverses et originales. Mais ça peut justifier une échelle de puissance vraiment sympa.

Et avec un démon-tronçonneuse en protagoniste, ça promet des combats bien sanglants.
Et ce que j’ai préféré dans ce tome : le concept des démons dont la puissance est proportionnelle à la crainte qu’ils suscitent.

Sachant qu’on commence justement avec un démon-tomate apparemment pas bien dangereux, avec ensuite un démon-chauve-souris déjà plus coriace.
Sans oublier les charcutages à la tronçonneuse.
Une violence folle et graphique.

Fujimoto n’a pas un coup de crayon extraordinaire, mais je trouve qu’il arrive à poser une ambiance plutôt pas mal du tout pour le thème.
La morale est loin d’être la qualité première de Chainsaw Man.

Entre Denji réduit à s’avilir pour gagner des clopinettes, Makima qui traite les autres comme des chiens… Denji qui latte les couilles sans aucune vergogne…
Denji est à la fois un personnage attachant, et aussi malaisant…

Un pauvre homme vivant de la façon la plus misérable possible, dans les rêves sont tellement simples : manger des tartines à la confiture, rencontrer une femme… lui palper les seins…

Bref, des désirs simples.
Récupéré par Makima, Devil Hunter de la sécurité publique, Denji commence à entrevoir enfin à quoi ressemble une vie normale, mais devra continuer à chasser les démons au péril de sa vie pour maintenir cette nouvelle vie.
Alors que Denji trouve la mort face à un démon, Pochita se sacrifie afin de le sauver, en lui offrant son cœur, permettant également à Denji de pouvoir désormais se transformer en redoutable démon-tronçonneuse.
Criblé de dettes, Denji n’a toujours connu qu’une vie de misère, tout en étant exploité par des yakuzas pour qui il œuvre en tant que Devil Hunter, en compagnie de Pochita, un petit démon-tronçonneuse.
CRITIQUE #236 – Chainsaw Man (tome 1)

Auteur : Tatsuki Fujimoto
Éditeur : @crunchyroll.com (Shûeisha au Japon)
Statut : En cours, 19 tomes (22 tomes au Japon)

#manga #critique
Bon, plus qu'à enchainer avec la suite, en espérant que la suite sera plus claire.

De mémoire, la dernière fois, je crois que je m'étais arrêté au tome 7 ou 8.
Très franchement, avec toute la hype autour, je m’attendais quand même à un plus gros morceau.

Après, je n'ai pas non plus passé un mauvais moment, ça se lit. Mais c’est très frustrant d’avoir autant de trous un peu partout.
Et là encore, le « souffle de l’eau » ? C’est quoi ? Ça sort d’où ? Pourquoi Tanjiro maîtrise celui-là et pas un autre ? En existe-t-il d’autre ?

Comme le reste, ça débarque, pas d’explication, pas de contexte, juste là, et… c’est là, c’est tout…
Graphiquement, c’est dans la norme basse, mais j’ai quand même aimé Nezuko et la différence bien gérée entre le côté mignon et le côté féroce.

Les planches de technique sont plutôt artistiques et c’est sympa, mais pas forcément très compréhensible.
Les explications que le concept de pourfendeurs de démons semblent venir après avoir été oubliée, tout comme pour les démons ou les sabres du soleil.

En fait, c’est tous les éléments de lore que je trouve introduits de façons plutôt bancales et tardivement.
Même la raison d’être des pourfendeurs de démons. Giyu propose à Tanjiro d’en devenir un, sans que l’on sache vraiment pourquoi ou à quoi ça servirait. Juste « Deviens-en un » et Tanjiro qui répond « OK » sans se poser la moindre question.
L’entraînement de Tanjiro, j’ai l’impression qu’en même temps, Gotouge en montre trop et pas assez, et se termine avant la fin avant d’être relancé avec des explications qui auraient pu/dû être données plus tôt.
Par exemple, les personnages apparaissent un peu n’importe comment, au pif, sans prévenir, sans préambules, je trouve, qu’il s’agisse de Sabito ou Urokodaki et semblent uniquement servir de plot scénaristique, sans autre utilité (exception faite de Giyu).
Sur le fond, on est sur un schéma très classique : un jeune garçon qui se retrouve embarqué dans une quête où il va devoir devenir plus fort pour vaincre de puissants adversaires.

Des combats au sabre, ça fait toujours son effet.

Mais je trouve que la narration est maladroite.
Ça faisait longtemps que je voulais tester ce manga.

J’avais déjà quelques tomes il y a quelques années, mais je vais maintenant l’enchaîner d’une traite.

Ma première impression, c’est : sympa… mais sans plus.
Afin de trouver un moyen de guérir sa sœur, Tanjiro décide de devenir un pourfendeur de démons.
Rentrant chez lui, Tanjiro retrouve sa famille massacrée après le passage d’un démon.

Unique survivante, sa petite sœur Nezuko est elle-même devenue un démon, mais semble avoir quand même gardé un semblant de conscience.
CRITIQUE #235 – Demon Slayer (tome 1)

Autre traduction : Kimetsu no Yaiba
Auteur : Koyoharu Gotouge
Éditeur : @paninimangafrance.bsky.social (Shûeisha au Japon)
Statut : Terminé en 23 tomes

#manga #critique
Et à la fin du tome, une très impressionnante bibliographie pour sourcer et expliquer les choix de l’autrice, témoignage d’un travail de recherche de qualité.
Les dessins sont magnifiques, en particulier les paysages. Mais les personnages dégagent vraiment quelque chose.

On sent la curiosité et la nervosité d’Angelo, la noblesse et la timidité de Giovanni, ainsi que le caractère un peu rebelle de Cesare au premier coup d’œil.
On devine très au titre du manga que Cesare occupera une place majeure, voir centrale du manga. Mais en faire un personnage secondaire, ou au mieux un deuteragoniste est un choix intéressant également.

On ne suit pas l’histoire du personnage principal, mais on y assiste, via le regard d’Angelo.