Frustration Magazine
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Le macronisme vacille. À nous d’en tirer les leçons : ne plus déléguer, ne plus attendre, ne plus croire des bureaucrates qui ont leur propres intérêts.

À nous d'organiser et d'agir.

Un édito de Rob Grams et @nicolasframont.bsky.social
à lire ici :

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Situation politique et sociale : 7 faits à intégrer si l’on veut avancer
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La situation est explosive : le bloc central se délite, la droite se radicalise, le pouvoir chancelle. Mais rien ne tombera tout seul. L’histoire avancera seulement si nous cessons d'obéir. 👇
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7- Pour y parvenir, il faut cesser d’attendre des sauveurs : ni syndicats, ni partis n’agiront à notre place.

C’est dans la construction de nouvelles formes d’action, locales, coordonnées, capables de frapper au cœur du pouvoir économique, que se joue la suite. 👇
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6 – “Macron démission” est un bon mot d’ordre, mais insuffisant.

Faire tomber Macron ne suffit pas : il faut s’attaquer aux intérêts qu’il incarne. La démission serait même une solution pour la bourgeoisie si elle ne s’accompagne pas d’une alternative radicale. 👇
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5 – La victoire du RN n’est pas écrite.

Le RN n’est plus un simple repoussoir mais une option pour la bourgeoisie. Mais il reste déstabilisé quand la rue s’enflamme. Un mouvement social massif et populaire est le meilleur antidote à son ascension. 👇
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4 – L’intersyndicale a étouffé le mouvement social.

En organisant des journées isolées, en refusant d’affronter la question politique, les directions syndicales ont créé de la lassitude. Il faudra désormais penser la mobilisation sans leur aide, en misant sur l’autonomie. 👇
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3 – Manifester ne suffit plus.

Les cortèges massifs de 2023 n’ont rien changé : Macron a tenu. L’histoire montre que ce qui fait plier un pouvoir, ce ne sont pas les défilés symboliques mais les blocages économiques, les grèves reconduites, les ruptures avec la normalité. 👇
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L'erreur est de ne pas voir que la bourgeoisie préfère aujourd’hui l’extrême droite à n’importe quelle gauche, même molle. Par calcul de classe : l’extrême droite allie répression et consentement.

Le PS est l’assurance-vie du macronisme. 👇
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2 – La gauche bourgeoise maintient Macron au pouvoir.

PS, EELV, etc pensent qu’allier le “bloc central” est la seule manière d’éviter le RN. Cette posture reproduit le schéma de la République de Weimar : contenir le pire en servant de force d’appoint… jusqu’à le rendre possible
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1 – Macron n’est pas foutu, mais affaibli

Lecornu II est une fuite en avant. Macron gouverne comme si tout relevait d’un “problème de casting”. Le bloc central se fissure, les médias normalisent l’inacceptable, et le pouvoir s’enferme dans l'autoritarisme. 👇
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La crise que nous vivons n’est pas seulement gouvernementale. Elle touche à la représentation elle-même, au capitalisme en perte de légitimité. D’où la nécessité de regarder la situation en face, sans illusions. 👇
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7 FAITS À REGARDER EN FACE POUR COMPRENDRE LA SITUATION ACTUELLE 🧶
(Par Rob Grams et @nicolasframont.bsky.social)

Chutes de ministres, gouvernements éphémères, appels à “l’unité républicaine”… Derrière la confusion ambiante, des constat s’impose. 👇
Reposted by Frustration Magazine
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Il est temps que les citoyens deviennent acteurs si nous voulons arréter de subbir la Macronie et la V eme république !

#bloquonstout #constituante #communalisme
Extrait d'un article de @frustrationmag.bsky.social
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9- Ces mobilisations spontanées portent en elles la promesse d’un recommencement en dehors des institutions, dans un espace où plus personne n’attend rien de ces dernières. Lire l'analyse de @guillaume-etievant.bsky.social : frustrationmagazine.fr/du-maroc-au-...
Du Maroc au Népal, la Gen Z combat le capitalisme
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8- Ce cycle de révoltes dépasse les frontières du Sud. Aux États-Unis, des manifestations à Chicago ont conduit Trump à déployer 700 gardes nationaux. En France, le mouvement du 10 septembre a réuni près de 200 000 personnes avant d’être violemment réprimé.
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7- Le mouvement s’est organisé via le groupe Youth Against Corruption sur Discord. Les manifestations ont fait des dizaines de morts et des centaines de blessés. Le Parlement a été incendié, les résidences de ministres attaquées, et le gouvernement a fini par démissionner.
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6- Au Népal, tout est parti de l’interdiction de Facebook, YouTube, X et LinkedIn. Dans un pays marqué par la corruption et le népotisme, ces plateformes étaient devenues un espace de moqueries contre les enfants de politiciens et d’hommes d’affaires exhibant leur luxe.
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5- A Madagascar, ce sont les coupures d’électricité qui ont déclenché le mouvement, pendant que le gouvernement emprunte 150 M€ à la France pour construire un téléphérique. La répression a fait 22 morts et plus de 100 blessés. Les manifestants appellent à la grève générale.
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4- Le collectif Gen Z 212, né sur Discord, a réuni plus de 150 000 jeunes en quelques jours. Le bilan des manifestations est lourd : 409 arrestations (dont de nombreux mineurs), 326 policiers blessés, 3 manifestants tués.
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3- Au Maroc, le mouvement a commencé après la mort de plusieurs femmes à l’hôpital Hassan-II d’Agadir suite à des césariennes. Les milliards investis dans le Mondial 2030, les lignes TGV et les data centers exaspèrent la population.
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2-Au Pérou, le gouvernement de Dina Boluarte veut imposer une réforme obligeant chaque citoyen à cotiser dès 18 ans à un fonds de pension privé pour financer sa retraite. Les affrontements avec la police ont fait au moins 19 blessés.
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1- Quand une partie de la jeunesse se met en mouvement, cela peut être dévastateur pour le pouvoir, car elle a tendance à refuser les cadres organisationnels pré-établis. La répression face à elle est donc souvent d’autant plus violente.