Les Contes de l'Archiviste - LCDLA
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Explorateur des limbes du cinéma. Graphiste à ses heures perdues. Avide collectionneur de Game Boy.
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J'ai l'impression qu'Akiko Ohku émerge de plus en plus comme réalisatrice à suivre dans le paysage cinématographique Japonais, ça fait plaisir !
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Il est temps de ressortir les mitaines dépareillées avec une petite tête de mort dessus !
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Eh bah, "Meurtres en Différé" était une enquête de Columbo bien sympathique ! En dépit d'un final un peu brouillon sur l'assassinat de JFK, le reste est raccord à la série, du déroulé au comportement de Columbo.

Par contre, le chien qui est appelé "Dog", ça fait bizarre :')
Couverture pour "Meurtre en différé", une enquête inédite de Columbo écrite par William Harrington. Columbo est visible souriant, cigarette à la main, appuyé contre un mur de briques.
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Non, pour ainsi dire, je ne connaissais même pas ce film avant de faire quelques recherches sur celui de Kurosawa !
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Elle fait du bien, cette newsletter. Elle est claire, diversifiée et pertinente - avec souvent des jeux de mots de 🌟qualité🌟 !
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il est quand même pas mauvais, ce Kurosawa !
Affiche espagnole d'époque du film, n'ayant pas trouvé d'affiches Française.
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de "12 Hommes en Colère", mais rien ne change. Le système est inefficace par nature, et en dépit des jolis mots et des grands discours, la vie continue à l'identique, que ce soit avec, ou sans Watanabe.

Entre envie de se faire un verre d'alcool fort cul-sec et celle d'aller renverser le système,
Watanabe, le visage éclairé par le soleil, contemplant son dernier chantier. Watanabe réglant son réveil avant d'aller se coucher. Kimura, dont seul le haut du crâne est à peine visible derrière des piles immenses de dossiers, preuve s'il en est que rien ne peut changer dans cet univers stérile. Watanabe, seul, de nuit, sur une balançoire.

Il neige.
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bureaucrate au bout du rouleau, rattrapé par la réalité d'avoir perdu les 30 dernières années de sa vie.
Si l'inévitable mort arrive bel et bien, le film s'achève sur une dernière note curieusement douce-amère : le rôle de Watanabe est peu à peu célébré, dans une scène qui m'a rappelé celle du jury
Kimura (S.Himori), ancien collègue de Watanabe, et l'un des seuls reconnaissant l'impact qu'a eu son travail, et ose exprimer ouverture sa lassitude contre le système. Kenji, mine basse, yeux fixes et bouche fermée, cherche un dernier projet à mener de son vivant. Watanabe découvrant la joie éphémère des machines de Pachinko aux côtés de l'écrivain. Watanabe marchant seul dans la rue, venant d'apprendre la lourdeur de son diagnostic.
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vue des élections. La place de la famille, et la perte des liens filiaux, détruits par l'argent, la dot et la quête de reconnaissante dans une méritocratie inexistante. Et au milieu de tout cela, j'aurai bien du mal à oublier le visage perpétuellement triste de Takashi Shimura, qui compose un
Le maire adjoint de l'arrondissement (N.Nakamura) pour lequel travaillait Watanabe, moins préoccupé par les funérailles que par sa propre image en vue des futures élections. Les funérailles de Kenji Watanabe. De toutes les personnes présentes de part et d'autres de la pièces, seules les habitantes de l'arrondissement montrent un vrai chagrin pour son décès. L'écrivain et Kenji, à peine visible dans la pénombre, vidant leur sac sur une vie de douleur. Kenji s'inspectant dans le miroir de l'hôpital.
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de ce cher Akira Kurosawa qui pique au vif une société Japonaise alors en pleine reconstruction. Déjà, la bureaucratie boursouflée et inutile, ne visant qu'à perdre les demandes sans jamais les traiter. Les bassesses politiques, avec un adjoint au maire s'attribuant tous les mérites de Watanabe en
Watanabe, après une nuit d'ivresse, achève une chanson de sa jeunesse. Sur un plan en légère contre-plongée, on le voit les larmes aux yeux, chapeau vissé sur la tête, contrastant avec l'ambiance festive en arrière-plan. L'écrivain (Y.Ito), une rencontre de passage qui va prendre Watanabe sous son aile, et lui faire avoir l'une des ses dernière nuit de débauche. Mitsuo (N.Kaneko), fils de Kenji et Kazue (K.Seki), son épouse, en retrait des funérailles. Mitsuo porte le chapeau de son père, tout usé, et ne peut réprimer quelques larmes. Mais il est trop tard désormais pour amorcer une réconciliation... Kenji Watanabe, complet clair et fine lunettes rondes, assis à son bureau en plein travail.
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❄️ Kanji Watanabe, fonctionnaire modèle et vieillissant, n'a pas loupé un seul jour de travail en presque 30 ans. Sa première absence, remarquée, n'est pas une partie de plaisir. Gravement malade, il comprend qu'il ne lui reste plus que quelques mois à vivre. "Vivre" (1952) est une merveille
Carton-titre pour "Ikiru", d'Akira Kurosawa. Toyo Odagiri (M.Odagiri), jeune employée rebelle ayant claquée la porte de son travail, qu'elle trouvait dénué de sens et trop ennuyeux. Souriante et pleine d'énergie, elle sera la dernière bouée sur laquelle cherchera à s'accrocher Watanabe. Kenji Watanabe (T.Shimura ), prostré, tenant contre lui son pardessus et son chapeau. Derrière lui, s'appuyant sur une canne, un patient de l'hôpital (A.Watanabe) lui décrit avec assez peu de tact les conséquences d'un cancer de l'estomac. Un attroupement de mères du quartier laissant exploser leur colère face à un Mr.Sakai (H.Tanaka), complètement perdu. Elles demandent depuis des mois l'assainissement d'une mare d'eau croupie, mais se perdent dans les méandre d'une bureaucratie inefficace.
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[CRÉATION]

Une affiche sur un film assez peu connu, mais qui vaut vraiment le coup : "Calabuch", l'histoire d'un savant atomique fuyant son travail pour trouver refuge dans un petit village Espagnol.

Si l'affiche vous plaît, le partage est fortement apprécié ! ❤️
Affiche faite maison pour "Calabuch", fond blanc avec forme de fusée au centre dans laquelle un homme âgé en tenue de plage lève les bras au ciel. En haut de l'affiche, des feux d'artifices.
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Exceptionnel serait un bien faible mot. La douleur d'un homme qui aura été exposé toute sa vie, sa lutte pour faire partie d'une société le considérant (au début) comme un monstre... La prestation, l'image, la symbolique, tout est parfait.
contearchiviste.bsky.social
Cet après-midi, découverte d' "Elephant Man" de David Lynch au cinéma. J'ai hâte !
Affiche pour "Elephant Man", de David Lynch. La silhouette masquée et emmitouflée d'Elephant Man est visible en noir et blanc, sur une photo très granuleuse.
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Cet après-midi, découverte d' "Elephant Man" de David Lynch au cinéma. J'ai hâte !
Affiche pour "Elephant Man", de David Lynch. La silhouette masquée et emmitouflée d'Elephant Man est visible en noir et blanc, sur une photo très granuleuse.
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gokaiju.bsky.social
Welcome Timothy Dalton! 15th poster in my James Bond series with The Living Daylights
man
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Dans le Nord, on pleure toujours deux fois. La première fois, quand Lecornu est premier ministre, la deuxième, quand Lecornu est premier ministre.

(Promis j'arrête).
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Si ça se trouve, il est peut être juste parti dormir en oubliant d'appuyer sur "envoyer".
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Quand t'es gosse, t'attends la fin de semaine pour le weekend ou voir Fort Boyard. Adulte, t'attends juste la nomination d'un énième Premier Ministre déprimant.
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Il y a avait beaucoup de fluides corporels, un bus bien rentabilisé, de l'humour étrange, un sosie de Dominique Zardi, une grand-mère qui crache du lait et un mec qui se coupe le doigt dans une douche. Un grand moment de cinéma.
cinemarchiviste.bsky.social
Troublesome night 8 (Edmond Yuen, 2001) : La saga entame le cycle de la famille de médium Bud, et l'absence de budget est plus flagrante que jamais. Ça se passe dans une poignée de décors vides. Le son en prise directe n'a clairement pas été retouché, il est désastreux et change d'un plan à l'autre.
Affiche de Troublesome night 8, très laide. C'est un collage d'une femme en rouge qui tient un cercueil d'enfant, d'une vieille à l'air sévère en gros plan, et des autres persos en monochrome vert. Et il y a une forêt en fond
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bonimenteurfr.bsky.social
Aujourd'hui, retraçons la vie de cette grande figure du cinéma français et amoureux des chevaux, j'ai nommé, le prince sans rire Jean Rochefort. Découvrez l'histoire de l'homme le plus British des français avec sa moustache qui étincelle tout.
www.youtube.com/watch?v=Lt-6...
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Je suis certain que Neil Breen pense ça de tous ses films.
matttouvet.bsky.social
Peut-être la plus belle scène de sexe depuis... l'invention du sexe ?
contearchiviste.bsky.social
"Coupable moi ? Sérieusement ^^ on me l'avait pas sortie celle là depuis looooongtemps !
Demande à mes potes si j'suis coupable, tu vas voir les réponses qu'tu vas te prendre
Rien que la semaine passée, j'ai pas fraudé donc chut ferme-la..."
eraspiengeas.bsky.social
"Bonjour.
C'est Nicolas Sarkozy.
Et j'ai le grand plaisir de lire LA FIN DE L'HISTOIRE de Francis Fukuyama en imitant Gainsbourg pour Audible"