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#arthropods #science #biology #ecology #biodiversity
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📸 Haute-Loire (France)
Les nouvelles techniques de manipulation des textes, sons & images permettent d’inventer des paroles et des photos dont l’absence de correspondance avec la réalité physique est difficile à détecter. C’est pourquoi on peut craindre avec le philosophe Byung-Chul Han une véritable "crise de la vérité".
« Une crise de la vérité : paroles et photos truquées sur Internet », séminaire à Paris
3e séance du séminaire “Accumulations et accélérations : Le totalitarisme informatique III” avec l’agrégé de mathématiques David Chavalarias, directeur de l’Institut des systèmes complexes de Paris, auteur de “Toxic data. Comment les réseaux manipulent nos opinions”, Flammarion 2022   Date Le mardi 2 décembre 2025   https://www.fmsh.fr/sites/default/f...     "Les nouvelles techniques de manipulation des textes, sons et images permettent d’inventer des paroles et des photos dont l’absence de correspondance avec la réalité physique est difficile à détecter. C’est pourquoi on peut craindre avec le philosophe allemand Byung-Chul Han une véritable « crise de la vérité », car « la photographie digitale détruit la facticité comme vérité »." Précisions Maison Suger, 16 rue Suger, 75006 Paris, 18 à 20h, Métro Saint-Michel.
sco.lt
December 1, 2025 at 7:06 PM
Alors qu’ils couvraient une action de désobéissance civile menée contre BASF, une journaliste et un photographe de Reporterre ont été gazés à bout portant par des agents de police, violemment agrippés à plusieurs reprises, et le téléphone de Léa Guedj lui a été confisqué durant plusieurs minutes.
RSF et le SNJ soutiennent les journalistes de Reporterre intimidés lors d’une action à BASF
Reporters sans frontières (RSF) et le Syndicat national des journalistes (SNJ) ont exprimé leur soutien à Reporterre après les violences policières subies par des membres de notre rédaction le 17 novembre.   1er décembre 2025 à 17h36   "Ce jour-là, notre journaliste Léa Guedj et notre photographe Pierre-Yves Lerayer couvraient une action de désobéissance civile menée contre le géant de l’agrochimie BASF. Alors qu’ils avaient décliné leur identité professionnelle, notre consœur et notre confrère ont été gazés à bout (…)"  
sco.lt
December 1, 2025 at 6:55 PM
Les stéréotypes s'installent très tôt, dès le primaire. On observe un clivage en mathématiques entre filles et garçons dès le CP ou le CE1. Ensuite, on perd des talents à chaque étape : peu de filles en prépa, moins en écoles d'ingénieurs. C'est ce qu'on appelle le "tuyau percé".
"Les femmes ne sont pas une minorité" : Florence Sèdes, chercheuse toulousaine, alerte sur l'égalité en cybersécurité et en sciences
Professeure en informatique à l'IRIT, Florence Sèdes milite depuis plus de 20 ans pour une meilleure visibilité des femmes en sciences. Entretien.   Par Léna SAOUI - Publié le 26/09/2025 à 19h03   [...]   Vous insistez aussi sur les stéréotypes qui freinent les vocations féminines. Les femmes ne représentent que 22 % des effectifs en cybersécurité. [...] Comment expliquez-vous cette sous-représentation persistante ?   Les stéréotypes s'installent très tôt, dès le primaire. On observe un clivage en mathématiques entre filles et garçons dès le CP ou le CE1. Ensuite, on perd des talents à chaque étape : peu de filles en prépa, moins en écoles d'ingénieurs, et vers 35 ans, près de la moitié quitte les métiers techniques pour le management. C'est ce qu'on appelle le "tuyau percé".  
lopinion.com
December 1, 2025 at 6:33 PM
Avec son « collège invisible », constitué d’une centaine de personnes, des scientifiques mais aussi de nombreux amateurs, il pourchasse les fraudes scientifiques. Son travail de dépollution lui a valu d’être distingué par la revue Nature comme un des dix scientifiques de l’année 2021.
Ces détectives qui traquent les fraudes scientifiques : conversation avec Guillaume Cabanac
Avec son « collège invisible », constitué d’une centaine de personnes, des scientifiques mais aussi de nombreux amateurs, Guillaume Cabanac traque les fraudes scientifiques.   Guillaume Cabanac est professeur d’informatique à l’Université de Toulouse et membre de l’Institut universitaire de France. Avec son « collège invisible », constitué d’une centaine de personnes, des scientifiques mais aussi de nombreux amateurs, il pourchasse les fraudes scientifiques. Son travail de dépollution lui a valu d’être distingué par la revue Nature comme un des dix scientifiques de l’année 2021. Benoît Tonson, chef de rubrique Science à The Conversation France, l'a rencontré.   Publié: 25 juin 2025, 12:09 CEST Guillaume Cabanac   The Conversation : Comment avez-vous démarré votre travail d’enquêteur scientifique ?   Guillaume Cabanac : La littérature scientifique est mon objet de recherche, car c’est un corpus passionnant à étudier, riche en données de différentes natures : du texte, des liens de citations, des dates, des affiliations, des personnes… Par ailleurs, ce corpus est évolutif puisque, tous les jours, 15 000 nouveaux articles scientifiques sont publiés de par le monde.   Initialement, ce n’était pas la fraude qui m’intéressait, mais plutôt l’erreur en science. J’ai entrepris de traquer les méconduites en sciences au contact de Cyril Labbé, professeur d’informatique à l’Université de Grenoble-Alpes. J’avais lu un de ses articles qui avait fait grand bruit. Dans cet article, il racontait qu’il avait créé un faux profil sur Google Scholar (le moteur de recherche spécialisé de Google qui permet de rechercher des articles scientifiques). Un certain Ike Antkare (comprendre “I can’t care”, ou « Je ne peux pas m’en soucier » en français). Avec ce profil, il avait créé de faux articles à l’aide d’un logiciel SCIgen de génération de texte, un ancêtre des IA génératives si l’on veut. C’est un programme qui se fonde sur une grammaire probabiliste hors contexte. Cela signifie qu’il perd la mémoire d’une phrase à l’autre. Il va écrire des phrases, qui prises indépendamment ont du sens, mais qui, collectivement, produiront un texte qui n’aura aucune logique. Par exemple, la première phrase serait « Aujourd’hui, il fait beau », la deuxième « Les diamants sont des pierres précieuses » et la troisième « Mon chien s’appelle Médor ».   Cyril Labbé a donc utilisé ce logiciel pour générer des articles qu’il a réussi à faire indexer par Google Scholar. Chaque faux article citait les autres. Or, le calcul du nombre de citations d’un auteur dans d’autres articles est un indicateur bibliométrique très populaire. Cela montre que d’autres scientifiques se sont appuyés sur ces travaux. Après avoir publié un nombre suffisant d’articles bidon, Ike Antkare est devenu l’un des scientifiques les plus cités au monde, dépassant même Einstein ! J’ai rencontré Cyril dans un congrès en 2015, et c’est comme ça que notre aventure a commencé.    Tout s’est accéléré pendant le Covid-19 : il me disait qu’il trouvait chez de très grands éditeurs scientifiques comme l’Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE) ou Springer Nature des articles bidon générés par les mêmes méthodes que celles employées par Ike Antkare. À cette époque, il avait un détecteur qui travaillait article par article. J’ai proposé d’automatiser ce procédé pour pouvoir analyser la littérature scientifique dans son intégralité, c’est-à-dire 130 millions d’articles scientifiques publiés à ce jour. Le logiciel prototype que j’ai développé montrait qu’on peut interroger les centaines de millions d’articles à la recherche de ces articles bidon en quelques heures seulement. On en a trouvé quelques centaines en 2020. On s’est mis en chasse. D’abord, de ces articles contenant du texte qui n’avait aucun sens, puis on a continué à identifier d’autres types de fraudes. Nous avons créé d’autres détecteurs, intégrés au sein du Problematic Paper Screener et on dénombre aujourd’hui des dizaines de milliers d’articles frauduleux !    Vous avez découvert un type de fraude qui a fait particulièrement réagir : les expressions torturées…   G. C. : En menant nos recherches, on a découvert que des auteurs commettaient des plagiats un peu particuliers. Ce n’étaient pas des textes copiés/collés, car les maisons d’édition ont des détecteurs de plagiats directs. Ça ne passerait pas et l’astuce, si l’on peut dire, consiste à faire du copier/paraphraser/coller. Paraphraser revient à remplacer un mot dans le texte d’origine par un synonyme. Il existe des sites en ligne qui peuvent le faire très rapidement.   Il y a un hic : ces synonymes viennent plutôt de la littérature et ne font aucun sens dans un contexte scientifique. Prenons le mot « cancer » par exemple : le logiciel paraphraseur le remplacera par un synonyme tel que « péril ». En effet, lorsque l’on parle de cancer de la société, on peut aussi utiliser le terme de péril. En revanche, écrire « péril de la poitrine » au lieu de « cancer du sein » dans un article biomédical est tout simplement inacceptable. De façon choquante et inattendue, nous avons trouvé des milliers d’expressions torturées dans les plus grosses maisons d’édition : Elsevier, Springer, Wiley, IEEE… Cela a fait scandale, car la communauté scientifique pensait qu’il y avait, d’un côté, des « prédateurs », qui tiennent des revues publiant n’importe quoi contre rémunération, et, de l’autre, les maisons d’édition prestigieuses, qui assurent un processus éditorial sérieux avec relecture par les pairs.   Et je ne parle pas d’un cas isolé : dans la revue scientifique Microprocessors and Microsystems dans laquelle nous avons découvert les premières expressions torturées, plus de 400 articles étaient concernés, avec des remplacements du type « intelligence artificielle » qui devient « conscience contrefaite » ou « rapport signal sur bruit » torturé en « rapport signal sur clameur ».   Ceci questionne la qualité de l’évaluation par les pairs. C’est ce qui a vraiment scandalisé la communauté scientifique et a discrédité ces maisons d’édition qui ont dû reconnaître les faits. Ce que nous critiquons en creux, c’est la massification du nombre de revues scientifiques dont le nombre a doublé en vingt ans et pour lesquelles la main d’œuvre nécessaire et gratuite s’est raréfiée. En effet, ce travail d’évaluation par les pairs impliquant deux ou trois experts mondiaux du sujet par soumission d’article à évaluer n’est pas rémunéré.   Les maisons d’édition nous assurent qu’un processus rigoureux d’évaluation par les pairs a été mis en place, comme attendu. Personnellement je me demande si l’évaluateur n’était pas endormi lorsqu’il a recommandé la publication d’une article truffé d’expressions torturées. Ce n’est pas sérieux. Cela dit, je n’ai aucun moyen d’estimer la qualité de l’évaluation, ni même si elle a été réalisée : la plupart des maisons d’édition ne rendent pas publics les rapports d’évaluation.   Vous avez donc démarré ce travail à deux, mais aujourd’hui vous coordonnez une vraie communauté, comment s’est-elle mise en place ?   G. C. : Sur les expressions torturées, on a d’abord été rejoint par Alexander Magazinov, un mathématicien et informaticien russe qui se distrait en devenant détective scientifique. En parallèle, je lisais tous les signalements postés par la communauté scientifique sur PubPeer (un site web qui permet à quiconque de formuler des commentaires à propos d’articles scientifiques publiés, pour notamment signaler des soupçons de manquements à l’intégrité scientifique) et j’y ai repéré des personnes très actives, signalant des fraudes. Je les ai contactées et on a commencé à se regrouper, mobilisant une plateforme en ligne que j’ai nommée « le collège invisible ». C’était un clin d’œil à un concept de sociologie des sciences, pour rappeler que des scientifiques de diverses disciplines peuvent partager des centres d’intérêt tout en étant affiliés à des institutions différentes, réparties de par le monde. Mon initiative a fédéré au sujet de la fraude en sciences. Le groupe a grossi progressivement et inclut désormais 120 personnes qui échangent, partagent et coordonnent leurs actions quotidiennement. C’est une communauté internationale constituée de scientifiques, de professionnels de l’édition et d’amateurs de tous types de milieux.   Vous avez détecté de nombreuses fraudes mais, finalement, pourquoi les chercheurs trichent-ils ?   G. C. : Il est bon ici de rappeler que le problème est systémique, et pas individuel. En effet, les individus sont en prise avec des systèmes qui les régissent et qui imposent par le haut une performance difficile voire impossible à atteindre. Prenons l’exemple d’un chirurgien en Chine qui travaille dans un hôpital. On va lui demander d’opérer, d’enseigner mais aussi de faire des découvertes, pas de la recherche mais des découvertes, qui devront être publiées dans certaines revues prestigieuses. Ils ont un quota d’articles à publier.   Quand cela devient trop dur de mener toutes ces activités en parallèle, on peut être tentés de se tourner vers ce que l’on appelle les papers mills (« usine ou moulins à articles »). Ce sont des entreprises qui proposent, moyennant finance, de produire des articles plus ou moins bidon sur lesquels vous pouvez mettre votre nom et les publier.   Il y a beaucoup d’autres exemples. En Italie, devenir éditeur invité d’un numéro spécial d’une revue est apprécié dans les évaluations individuelles de chercheurs. L’offre en face vient de MDPI, une maison d’édition identifiée dans la « zone grise » de l’édition. Elle permet à des chercheurs de créer un numéro spécial et d’accepter des articles à leur discrétion. Vu les critiques émises sur PubPeer et le nombre délirant de numéros spéciaux par an, qui peut atteindre les 3 000, on est en droit de questionner ce modèle éditorial, dans les pas du Cirad, de l’Inrae et de l’Inria.   Cela satisfait tout le monde : la maison d’édition touche quelques milliers d’euros par article, l’éditeur invité valide son objectif… Cependant, la science est affaiblie alors qu’on se doit de la soutenir et de la défendre. Publier des articles fragiles pose de réels problèmes : le mur des connaissances est en péril lorsque des briques de connaissances ne sont pas robustes.   Avec vos travaux, certains articles sont rétractés, mais qu’en est-il des articles qui citent des travaux dépubliés ?   G. C. : Je me suis posé la question en 2023 : quels sont les articles scientifiques qui possèdent dans leur bibliographie des articles rétractés ? Normalement, on devrait observer un effet domino, des rétractations en chaîne : les articles s’appuyant sur des connaissances remises en question devraient être également réévalués. Pour explorer cette problématique, j’ai rajouté un détecteur dans le Problematic Paper Screener afin de traquer les colosses aux pieds d’argile : les articles de bonne facture qui citent dans leur bibliographie un ou plusieurs articles désormais rétractés.   Parmi les 130 millions d’articles scientifiques parus dans le monde, il y en a plus de 800 000 qui citent au moins un article rétracté. Certains articles citent même jusqu’à 50 ou 60 publications rétractées ! Il convient de vérifier de nouveau la fiabilité de ces articles et de les rétracter si nécessaire. Ceci est d’autant plus crucial pour les publications concernant des sujets peu étudiés, tels que les maladies rares.   Force est de constater que les maisons d’éditions, responsables de la diffusion des articles acceptés, ne monitorent pas leur catalogue et ne mandatent pas ces réévaluations auprès de comités d’experts. Il serait pourtant techniquement possible de traquer toute rétractation de référence citée dans les articles publiés par une maison d’édition – ce que fait le Problematic Paper Screener, toutes maisons d’édition scientifique confondues.   Comment expliquer qu’une publication scientifique puisse contenir autant de citations d’articles rétractés ?   G. C. : Je parlais tout à l’heure des paper mills. Une des stratégies de ces entreprises est de vendre des articles bidon qu’ils fabriquent eux-mêmes, puis ils proposent à leurs clients de se citer les uns et les autres pour augmenter artificiellement l’impact de leurs publications.   L’idée est simple : si vous avez 50 clients, vous dites à chacun de citer un des autres, cela peut aller très vite et plus il y aura de clients, plus il sera difficile de traquer cette entente illicite, nommée « cartel de citations » dans la littérature. Notre travail de mise en lumière des articles bidon permet donc également d’identifier les clients potentiels des paper mills.   Comment voyez-vous la situation évoluer ? Votre travail permet-il une diminution du nombre de publications scientifiques problématiques ?   G. C. : Ce n’est pas évident, tout dépend de la fraude dont on parle. Par exemple, aujourd’hui, il ne faudrait pas être très malin pour utiliser la technique des expressions torturées, car nos détecteurs les repèrent aisément. Les gros éditeurs scientifiques (soutenant notamment le STM Integrity Hub les ont adoptés pour filtrer le flot des manuscrits soumis par les chercheurs. Le plagiat par synonymes diminue drastiquement.   Actuellement, l’IA générative est le problème majeur, car les textes générés par machine sont impossibles à différencier automatiquement des textes générés par les humains, sans avoir recours à des experts. Les utilisateurs d’IA générative trouvent des astuces pour déjouer les logiciels de détection d’IA générative. On ne peut donc pas quantifier cette fraude. Faute d’étude rigoureuse de ce phénomène, on ne peut parler que de « sentiment ».   Les scientifiques que je côtoie me disent suspecter des passages générés par IA dans les manuscrits qu’ils expertisent. Les ruptures de style ou les exposés trop superficiels sont révélateurs. Par ailleurs, quand ils reçoivent des rapports d’évaluation de leurs pairs (en grande majorité anonymes) à propos de leurs propres travaux, il peut arriver qu’ils aient le sentiment d’être floués : ces critiques ont-elles été générées par une machine ou rédigées par un expert ?" (...)   image : Guillaume Cabanac a été distingué par la revue Nature comme l’un des dix scientifiques de l’année 2021. DCCE, Université de Toulouse, Fourni par l'auteur
sco.lt
December 1, 2025 at 6:01 PM
Ce rapport est censé faire référence dans le monde entier sur le dérèglement en cours du climat de la planète, menace très directe pour la vie et les écosystèmes. Le prochain rapport du Giec doit paraître en 2028 ou 2029. Le dernier paru date de mars 2023.
La France accueille près de 600 experts du Giec, qui entame son prochain rapport sur la crise climatique
Le format est inédit : rassembler dans un même lieu les auteurs de ce rapport censé faire référence dans le monde entier, au moment où le consensus international sur le changement climatique vacille.   franceinfo avec AFP Publié le 01/12/2025 07:56 Mis à jour le 01/12/2025 07:56   "La France accueille, à partir de lundi 1er décembre, près de 600 spécialistes du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) afin d'entamer les travaux de son prochain rapport, sur fond d'éclatement du consensus international sur le changement climatique. La ministre française de la Transition écologique, Monique Barbut, ouvre lundi matin cette réunion de cinq jours, à la tour Pleyel à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).   Le format est inédit : rassembler dans un même lieu les "auteurs principaux" de ce rapport censé faire référence dans le monde entier sur le dérèglement en cours du climat de la planète, menace très directe pour la vie et les écosystèmes." (...)   image : Un message lors d'une manifestation pour la planète, le 25 septembre 2021 à La Réunion. (BASTIEN DOUDAINE / HANS LUCAS / AFP)
sco.lt
December 1, 2025 at 5:56 PM
'Vespa orientalis' in EntomoNews | Scoop.it
www.scoop.it/topic/entomo...
Le frelon oriental est le seul animal connu capable de consommer des quantités d’ #alcool extrêmement élevées sans que son comportement n’en soit le moins du monde affecté.
Boire ou voler, il faut choisir. Voilà un slogan qu’il ignore totalement !
www.lemonde.fr/blog/realite... [Rediff] #zoologie
December 1, 2025 at 5:11 PM
"Le premier vaccin mondial à dose unique contre la dengue a été approuvé mercredi au Brésil, une avancée qualifiée d' « historique » par les autorités du pays sud-américain, le plus touché par cette maladie l’an dernier."
Contre la dengue, le premier vaccin mondial à dose unique approuvé au Brésil - Le Temps
Un vaccin à dose unique contre la dengue, approuvé mercredi au Brésil, doit permettre d’accélérer et de faciliter des campagnes de vaccination de masse   Le Temps avec l’AFP Publié le 27 novembre 2025 à 05:40   "Le premier vaccin mondial à dose unique contre la dengue a été approuvé mercredi au Brésil, une avancée qualifiée d'«historique» par les autorités du pays sud-américain, le plus touché par cette maladie l’an dernier.   L’Agence nationale de vigilance sanitaire du Brésil (Anvisa) a autorisé l’utilisation du vaccin Butantan-DV, développé par l’Institut Butantan de Sao Paulo, pour des personnes âgées de 12 à 59 ans. Jusqu’à présent, le seul vaccin disponible contre la dengue à l’échelle mondiale est le TAK-003, pour lequel deux doses espacées de trois mois sont nécessaires, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La dose unique peut permettre d’accélérer et de faciliter des campagnes de vaccination de masse.   « C’est un succès historique pour la science et la santé au Brésil », a déclaré Esper Kallas, directeur de l’Institut Butantan, un organisme public, lors d’une conférence de presse à Sao Paulo. « Une maladie qui nous afflige depuis des décennies peut à présent être combattue avec une arme très puissante », a-t-il ajouté." (...)   image : La dengue se transmet aux humains par le moustique tigre. — Crédit : Geyres Christophe/ABACA / IMAGO/ABACAPRESS   ------ ndé étude   Live, Attenuated, Tetravalent Butantan–Dengue Vaccine in Children and Adults | New England Journal of Medicine, 31.01.2024 https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2301790   via Single-dose dengue vaccine protects 79.6% of those vaccinated, study shows, 01.02.2024 https://medicalxpress.com/news/2024-02-dose-dengue-vaccine-vaccinated.html  
sco.lt
December 1, 2025 at 2:20 PM
À INRAE, plus de 300 projets de recherches ont impliqué des non-scientifiques. Qu'ils soient collecteurs de données ou qu’ils participent plus fortement au processus de recherche, leur implication est très variable. Ces collaborations permettent de faire un lien entre la science et la société.
Les sciences et recherches participatives à INRAE
Les sciences et recherches participatives, c'est la participation de personnes qui ne sont pas des chercheurs professionnels à la production de connaissances. Au-delà des 300 projets de recherche participative conduits à INRAE, l'institut s'engage pour faire connaitre et développer ces pratiques qui contribuent indéniablement au lien entre science et société.   Prix de la recherche participative Les candidatures au Prix de la recherche participative 2026 sont ouvertes jusqu'au 12 janvier 2026   À INRAE, plus de 300 projets de recherches ont impliqué des non-scientifiques. Qu'ils soient collecteurs de données ou qu’ils participent plus fortement au processus de recherche, leur implication est très variable. Mais quel que soit le degré d'investissement des acteurs de la société civile dans nos recherches, ces collaborations permettent de faire un lien entre la science et la société. Il s'agit pour la science de valoriser différentes formes de savoir et d'être au plus près des attentes de la société, et pour la société de mieux appréhender la démarche scientifique, ses contraintes et sa rigueur. « Les sciences et recherches participatives sont des formes de production de connaissances scientifiques auxquelles participent, aux côtés des chercheurs, des acteurs de la société civile, à titre individuel ou collectif, de façon active et délibérée. » Voici la définition des recherches participatives énoncées dans la Charte des sciences et recherches participatives en France signée par des acteurs académiques et associatifs en mars 2017.     Faire science ensemble, la stratégie INRAE 2025-2030 pour les sciences et recherches participatives   [...]
sco.lt
November 30, 2025 at 7:28 PM
Ce guide répond aux besoins d’accompagnement dans l’utilisation de ces outils au quotidien. Il rappelle les principes essentiels, les points de vigilance, les usages possibles, les risques et les cadres réglementaires.
Recommandations sur le bon usage des assistants à base d’intelligences artificielles génératives
INRAE publie un guide à destination de ses agents pour un usage éclairé des assistants à base d'intelligence artificielle générative (IAG). Ce document présente les risques et impacts à considérer, ainsi que des recommandations pour une utilisation professionnelle responsable. À travers divers cas d'usage, il permet de mieux appréhender les opportunités et les défis liés à ces technologies.     Les assistants à base d'intelligences artificielles génératives suscitent un intérêt croissant, mais soulèvent également des questions éthiques et pratiques. Ce guide répond aux besoins d’accompagnement dans l’utilisation de ces outils au quotidien. Il rappelle les principes essentiels, les points de vigilance, les usages possibles, les risques et les cadres réglementaires, afin d’encourager une utilisation responsable, efficace  et conforme aux valeurs d’INRAE.   Pour aller à l'essentiel, le guide est accompagné de deux notices pratiques.     Sur les usages dans l’enseignement • La CNIL a publié des conseils sur l’usage de l’IA dans l’enseignement : https://www.cnil.fr/fr/deux-faq-utilisation-des-systemes-dia-scolaire • Le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a publié en juin 2025 le cadre d’usage de l’intelligence artificielle en éducation : https://www.education.gouv.fr/publication-du-cadre-d-usage-de-l-intelligence-artificielle-en-education-450652  
science-ouverte.inrae.fr
November 30, 2025 at 7:15 PM
Le radon se trouve naturellement dans le sol. Il s’infiltre dans nos habitations, mettant en danger notre santé. Il est la principale cause de cancer du poumon après le tabagisme.
Rénover sans risque, les étapes pour mesurer et éliminer le radon | RTS
Présent dans nos habitations, le radon est un gaz naturel et radioactif responsable de 200 à 300 décès par cancer du poumon chaque année en Suisse. La prise en compte de ce facteur cancérigène lors de la rénovation énergétique des bâtiments est capitale.   Publié lundi à 14:29 Modifié mardi à 10:26   Le radon se trouve naturellement dans le sol. Il s’infiltre dans nos habitations, mettant en danger notre santé. Il est la principale cause de cancer du poumon après le tabagisme.  
sco.lt
November 30, 2025 at 6:59 PM
Les changements globaux de la flore au fil du temps ont considérablement influencé les trajectoires évolutives des hémiptères.
Diversification and extinction of Hemiptera in deep time | L’Institut de Systématique, Évolution, Biodiversité
Une équipe de chercheurs de l’ISYEB et d’Oxford University Museum of Natural History publie un article dans Communications biology vol8. qui démèle les dynamiques et les facteurs de diversification du groupe d’insectes méga-diversifié des Hémiptères. Boderau, M., Nel, A., & Jouault, C. (2025). Diversification and extinction of Hemiptera in deep time. Communications Biology, 8(1), 352. (Open Access.) https://doi.org/10.1038/s42003-025-07773-x   ------ ndé traduction du résumé   Démêler les schémas et les facteurs à l'origine de la diversification et de l'extinction des lignées hautement diversifiées reste un défi en biologie évolutive. Si la diversification des insectes a été largement étudiée à travers les « quatre grands » ordres d'insectes (Coleoptera, Hymenoptera, Lepidoptera et Diptera), le cinquième ordre le plus diversifié, Hemiptera, a souvent été négligé.   Les hémiptères présentent un riche patrimoine fossile et sont très diversifiés dans les écosystèmes actuels, de nombreuses lignées étant étroitement associées à leurs plantes hôtes, ce qui en fait un groupe crucial pour étudier comment les changements écologiques passés, tels que les extinctions massives et les changements floraux, ont influencé la diversification des insectes.   Cette étude s'appuie sur des modèles de naissance-mort dans un cadre bayésien et sur le patrimoine fossile des hémiptères pour estimer leur dynamique de diversité passée. Nos résultats révèlent que les changements globaux de la flore au fil du temps ont considérablement influencé les trajectoires évolutives des hémiptères.   Deux bouleversements faunistiques majeurs ont particulièrement influencé la diversification des hémiptères : (i) les conséquences de l'extinction massive du Permien-Trias et (ii) la révolution terrestre des angiospermes. Nos analyses suggèrent que la diversification des clades d'hémiptères a été motivée par des changements floristiques combinés à des pressions concurrentielles provenant de niches écologiques qui se chevauchaient. L'exploitation des archives fossiles exhaustives des hémiptères nous a permis d'affiner notre compréhension des modèles de diversification parmi les principales lignées d'hémiptères.   Traduit avec DeepL.com (version gratuite)   image : Bayesian inferences of correlation parameters on origination (left panel) and extinction (right panel) for Hemiptera (genus- and family-level analyses) with the set of abiotic and biotic variables: Clade Diversity-dependence; Angiosperms; Gymnosperms, Polypodiales ferns, Spore plants, Temperature and Polypodiales ferns.  
sco.lt
November 29, 2025 at 6:57 PM
Une exposition à partir de photographies du Museum national d’histoire naturelle qui éclaire la vie de ce personnage hors du commun, apprécié aujourd’hui jusqu’au Japon.
Du mercredi 21 janvier 2026 au samedi 09 mai 2026
Jean-Henri Fabre, Homère des insectes – exposition Bibliothèque André Malraux Paris 21 janvier 2026
Jean-Henri Fabre, Homère des insectes - exposition Bibliothèque André Malraux Paris une exposition à partir de photographies du Museum national d'histoire naturelle qui éclaire la vie de ce personnage hors du commun, apprécié aujourd'hui jusqu'au Japon   Visite commentée mercredi 11 février à 16h par Yves Cambefort, entomologiste du MNHN.   Une exposition à partir de photographies du Museum national d’histoire naturelle qui éclaire la vie de ce personnage hors du commun, apprécié aujourd’hui jusqu’au Japon   Du mercredi 21 janvier 2026 au samedi 09 mai 2026  
sco.lt
November 29, 2025 at 6:30 PM
"En se qualifiant de naturaliste, plutôt que de paléontologue, l’auteur appuie sur son intérêt pour l’histoire naturelle, qui comprend la discipline dont il s’est fait une spécialité, mais englobe plus largement toutes les sciences qu’il pratiquait."
On a lu « Dinosaures, crocodiles et coccinelles », les joyeuses tribulations du naturaliste Philippe Taquet
Décédé en novembre, le paléontologue à l’origine de la Grande Galerie de l’évolution raconte dans son ultime livre les grandes lignes de son parcours de chercheur, émaillées d’anecdotes et de petites confidences   Par Isabelle de Montvert-Chaussy 25 novembre 2025 Mis à jour le 28/11/2025 à 19h01.   image : Philippe Taquet en 2014, sur le site d’Angeac (16), important gisement d’os de sauropodes. Archives « Sud Ouest »   ------ ndé complément   Le paléontologue Philippe Taquet raconte les pérégrinations d’un chercheur d’os, 23.10.2025 https://www.lemonde.fr/sciences/article/2025/10/23/le-paleontologue-philippe-taquet-raconte-les-peregrinations-d-un-chercheur-d-os_6649008_1650684.html   Extrait : Pesticides à six pattes Des dinosaures, des crocodiles… Et les coccinelles qui complètent le titre de ce livre, direz-vous ? Le naturaliste rappelle que la charmante bête à Bon Dieu est « un redoutable prédateur, dont les larves et les adultes se nourrissent principalement des pucerons qui prolifèrent sur les arbres fruitiers, la vigne, les cultures légumières et ornementales ».   D’où l’intérêt d’étudier ces pesticides à six pattes dans leur habitat naturel, dans le Vaucluse. Normal. Moins banal fut le coup de téléphone que Philippe Taquet, alors directeur du MNHN, reçut de la gendarmerie, laquelle pensait avoir arrêté de dangereux espions, en fait des chercheurs du Muséum qui avaient posé leurs pièges à coccinelles au bord du plateau d’Albion, non loin du site abritant les missiles intercontinentaux français…  
sco.lt
November 29, 2025 at 6:23 PM
Le commissaire européen à la Santé a carrément proposé que les autorisations de mise sur le marché des insecticides, herbicides et autres fongicides soient délivrées ad vitam aeternam. Actuellement, le droit de commercialiser un pesticide est accordé pour dix à quinze ans seulement.
Pesticides : L'agrochimie fête la fin des haricots
Le commissaire européen à la Santé va soumettre à la mi-décembre une idée mortelle aux agences sanitaires de l'Union : les pesticides mis sur le marché seront……   Publié le 25 novembre 2025 Par Jérôme Canard   "... les pesticides mis sur le marché seront désormais autorisés ad vitam æternam. Et tant pis si de nouvelles données scientifiques rebattent les cartes !   Sonnez, bidons ! Les fabricants de pesticides additionnent les bonnes nouvelles.   Pour Noël, Bruxelles leur prépare un joli cadeau. Le commissaire européen à la Santé, le hongrois Olivér Várhelyi, a carrément proposé que les autorisations de mise sur le marché des insecticides, herbicides et autres fongicides soient délivrées ad vitam aeternam. Actuellement, le droit de commercialiser un pesticide est accordé pour dix à quinze ans seulement. S’il veut continuer de vendre son produit, l’industriel doit déposer une nouvelle demande, qui sera passée au crible par les agences sanitaires de l’Union européenne. Cette chouette idée poussée par ce proche du Premier ministre hongrois (...)"
sco.lt
November 29, 2025 at 6:00 PM
Les collections sont conservées au centre de ressources du musée à Rouen.
Créé en 1879 par Jules Ferry, le Munaé offre la plus grande collection de patrimoine éducatif en Europe avec plus 950 000 objets et documents. Un parcours permanent et des expositions temporaires permettent de la découvrir.
Les collections du Musée national de l'Éducation consultables en ligne 
À la fois catalogue et base d’images d’une grande richesse, dans les domaines de l’histoire de l’éducation et de l’histoire de l’enfance, le site web du Musée national de l’Éducation permet d'explorer ses collections en ligne, en partie numérisées.   L’internaute accèdera ici aux informations patrimoniales et documentaires qui accompagnent les objets et documents. Pour approfondir sa visite, il pourra venir consulter les collections au centre de ressources du musée à Rouen où celles-ci sont conservées, ou encore fréquenter son centre d’expositions.   ------ ndé matériel didactique > Henry Gillet > 1901 > Album de la décoration, 3e volume. Tapisserie.     image : Art Nouveau lithograph of butterflies and insects from the 1901 "Album De La Decoration", France.   Album de la décoration, 3e volume. Tapisserie., Musée National de l'Éducation, Les collections du Musée national de l'Éducation https://www.munae.fr/collections-en-ligne/fr/museum/mne/album-de-la-decoration-3eme-volume-tapisserie/62882e28c07506d9ad8c237e   ------ via ArtNouveauDeco on X: "Art Nouveau lithograph of butterflies and insects from the 1901 "Album De La Decoration", France. https://t.co/g873epgSAt" / X, 26.11.2025 https://x.com/NouveauDeco/status/1993737433574461885  
www.munae.fr
November 29, 2025 at 5:45 PM
Les observations ont confirmé la présence d'insectes adultes de Stegobium paniceum, dont certains vivants, a indiqué jeudi le MHNG. Des dommages localisés et superficiels ont été observés sur les collections, notamment au niveau des ailes d'oiseaux naturalisés.
Le Muséum d'histoire naturelle de Genève lutte contre un insecte ravageur | RTS
Un foyer d'infestation de la vrillette du pain a été découvert le 24 septembre au Muséum d'histoire naturelle de Genève (MHNG) lors d'un contrôle régulier. La présence de cet insecte ravageur est limitée à la galerie "Faune de Suisse". Des mesures urgentes de sauvegarde ont été prises.   ther avec ats Publié à 07:36 Modifié à 07:42     "Les observations ont confirmé la présence d'insectes adultes de Stegobium paniceum, dont certains vivants, a indiqué jeudi le MHNG. Des dommages localisés et superficiels ont été observés sur les collections, notamment au niveau des ailes d'oiseaux naturalisés. "Nous n'avons pas vu de larve active, mais le niveau d'infestation a été atteint", a précisé le directeur du MHNG Arnaud Maeder." (...)   "... Cette situation pourrait repousser les réaménagements des galeries et la réouverture du Muséum d'histoire naturelle, prévue pour septembre 2026. Une opération similaire avait été menée en 2023, dans les herbiers des Conservatoire et Jardin botanique de Genève, infestés par un autre insecte ravageur, le Lasioderma du tabac."   ------ ndé   image : La vrillette du pain est une espèce proche de la petite vrillette (Anobium punctatum), insecte ravageur du bois, qui s'en distingue par sa teinte nettement plus foncée et sa tête capuchonnée. Elle est parfois confondue avec la vrillette du tabac (Lasioderma serricorne) qui s'attaque également aux stocks de denrées alimentaires ; ces deux espèces peuvent être différenciées par l'aspect de leurs antennes et de leurs élytres.   via Stegobium paniceum — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Stegobium_paniceum  
sco.lt
November 28, 2025 at 7:10 PM
Eric Vallé, conservateur de la réserve naturelle nationale de la vallée de Chaudefour située dans le Massif du Sancy, propose un diaporama sur la découverte de la flore exceptionnelle de cette vallée glaciaire et sur les plantes visitées par les insectes.
Les fleurs et les insectes en moyenne montagne au programme d'Université pour tous au Puy-en-Velay
La prochaine conférence d'Université pour tous portera le jeudi 4 décembre à 14 h 45 au Ciné Dyke sur "Les Fleurs et les insectes en moyenne montagne" par Eric Vallé, conservateur de la réserve nationale naturelle de la vallée de Chaudefour.   vendredi, 28 novembre 2025 06:51   "Eric Vallé, conservateur de la réserve naturelle nationale de la vallée de Chaudefour située dans le Massif du Sancy, propose un diaporama sur la découverte de la flore exceptionnelle de cette vallée glaciaire et sur les plantes visitées par les insectes." (...)   "... vous serez étonnés par la Pédiculaire feuillée, plante hémi-parasite, par le Thym serpolet, espèce qui émet des substances toxiques pour éliminer les autres plantes qui sont à ses côtés, par l’Alisier Blanc dont les fruits donnent le sorbitol, ainsi que par le Trolle d’Europe qui a créé une mutualisation avec de petites mouches du genre Chiastocheta pour se reproduire." (...)
sco.lt
November 28, 2025 at 6:22 PM
Lutte contre l’achat de produits phytopharmaceutiques – PPP - dont la détention et l’usage sont interdits en France : il s’agit à la fois de rappeler aux acheteurs l’interdiction d’acquérir et d’utiliser ces produits et de les sensibiliser aux enjeux associés sur la santé et la biodiversité.
Malgré l’interdiction de certains pesticides en 2019, 3 000 litres saisis chez des particuliers
Les quantités de produits phytosanitaires saisis représentent 1 000 hectares de surfaces traitées, soit près de 1 500 terrains de foot selon un dosage standard du produit, affirme l’Office français de la biodiversité, qui effectue des contrôles depuis le début d’année.   Le Monde avec AFP Publié hier à 17h40   ------ ndé le communiqué   Lutte contre l’achat de produits phytopharmaceutiques – PPP - dont la détention et l’usage sont interdits en France : bilan de la campagne nationale de contrôles - 27.11.2025 https://ofb.gouv.fr/sites/ofb-gouv-fr/files/2025-11/cp-bilan_flamenco_2025_vdef.pdf   Depuis le 1er janvier 2019, il est interdit aux particuliers et aux professionnels non agréés d’acheter ou d’utiliser, dans les jardins, potagers, balcons, terrasses et plantes d’intérieur, des produits phytopharmaceutiques de synthèse. La vente de ces produits en jardineries et dans les rayons spécialisés de la grande distribution a été arrêtée. Or, il est encore fréquent que des sites de vente en ligne proposent illégalement et de manière frauduleuse ces produits à la vente.   Au-delà du constat des infractions et des réponses judiciaires qui seront apportées de manière graduelle par les parquets, il s’agit aussi à travers cette opération de rappeler aux acheteurs l’interdiction d’acquérir et d’utiliser ces produits et indirectement de les sensibiliser aux enjeux associés sur la santé et la biodiversité.
sco.lt
November 28, 2025 at 6:10 PM
Paru au Journal officiel de l'UE du 26 novembre 2025, le "règlement (UE) 2024/1991 impose aux États membres d’améliorer la diversité des pollinisateurs et d’inverser le déclin des populations de pollinisateurs d’ici à 2030 au plus tard".
Pollinisateurs : la Commission européenne publie le dispositif de surveillance
Le dispositif était prévu par le règlement sur la restauration de la nature du 24 juin 2024 qui fixe l'objectif d'inverser le déclin des pollinisateurs d'ici à 2030. La Commission européenne a publié, ce mercredi 26 novembre, au Journal officiel d   Reproduction interdite sauf accord de l'Éditeur ou établissement d'un lien préformaté [47145] / utilisation du flux d'actualité.   ------ ndé Journal officiel, 26 novembre 2025   Règlement délégué (UE) [...] établissant une méthode scientifique de surveillance de la diversité des pollinisateurs et des populations de pollinisateurs - 2025/2188 - FR - EUR-Lex https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=OJ:L_202502188   Date de prise d'effet: 16/12/2025   (1) Le règlement (UE) 2024/1991 impose aux États membres d’améliorer la diversité des pollinisateurs et d’inverser le déclin des populations de pollinisateurs d’ici à 2030 au plus tard, puis d’obtenir une tendance à l’augmentation de ces populations, mesurée au moins tous les six ans à partir de 2030, jusqu’à ce que des niveaux satisfaisants soient atteints. (2) La Commission est tenue d’établir une méthode scientifique pour surveiller la diversité des pollinisateurs et les populations de pollinisateurs (ci-après la «méthode de surveillance») qui fournit une approche normalisée pour la collecte de données annuelles sur l’abondance et la diversité des espèces de pollinisateurs dans tous les écosystèmes, ainsi que pour l’évaluation de l’évolution des populations de pollinisateurs et de l’efficacité des mesures de restauration. (3) Le règlement (UE) 2024/1991 impose aux États membres de surveiller chaque année, à l’aide de la méthode de surveillance, l’abondance et la diversité des espèces de pollinisateurs et de communiquer les résultats de cette surveillance à la Commission. (4) Afin de faire en sorte que les données collectées soient de haute qualité et, partant, de garantir une évaluation solide sur le plan scientifique des progrès accomplis dans la réalisation de l’objectif de restauration des populations de pollinisateurs, la méthode de surveillance devrait être fondée sur des principes et des méthodes scientifiques établis. Bien qu’elle soit normalisée dans l’ensemble des États membres, la méthode de surveillance devrait laisser une marge de manœuvre suffisante pour que les conditions environnementales locales puissent être prises en compte. (5) Le champ d’application de la méthode de surveillance devrait inclure les groupes taxonomiques de pollinisateurs pour lesquels les capacités techniques de surveillance sont suffisantes ou pour lesquels de telles capacités peuvent être constituées de manière rentable à court terme. Le champ d’application devrait être revu et étendu à d’autres groupes taxonomiques de pollinisateurs une fois que les capacités techniques auront augmenté. (6) Pour faire en sorte que la méthode de surveillance présente un bon rapport coût-efficacité, il convient d’utiliser diverses approches pour surveiller les espèces communes et les espèces rares de pollinisateurs. Les espèces communes devraient être surveillées dans des sites sélectionnés par échantillonnage aléatoire stratifié. Les espèces rares de pollinisateurs devraient être surveillées au moyen de visites ciblées sur le terrain, étant donné qu’il n’est pas possible de suivre l’évolution des populations de ces espèces par échantillonnage aléatoire stratifié dans un nombre limité de sites de surveillance. (7) Compte tenu des capacités limitées disponibles pour surveiller les espèces rares de pollinisateurs au moyen de visites ciblées sur le terrain, il convient de concentrer les efforts sur les espèces les plus menacées au niveau de l’Union ou au niveau national; les États membres devraient ainsi être autorisés à limiter la surveillance à 15 espèces rares de pollinisateurs. Le nombre d’espèces rares de pollinisateurs à surveiller devrait être revu à la hausse une fois que les capacités de surveillance ciblée auront augmenté. (8) Le règlement (UE) 2024/1991 impose aux États membres de veiller à ce que les données de surveillance proviennent d’un nombre suffisant de sites pour garantir que l’ensemble de leur territoire soit représenté. À cette fin, et pour que l’évolution de l’abondance et de la diversité des pollinisateurs puisse être évaluée de manière fiable, il est nécessaire de fixer pour chaque État membre un nombre minimal de sites de surveillance dans lesquels les données doivent être collectées. L’établissement de ce nombre minimal permettra aux États membres de surveiller un plus grand nombre de sites de surveillance afin de mieux détecter les variations dans l’abondance et la diversité des pollinisateurs. (9) L’activité des pollinisateurs est influencée par diverses conditions environnementales, qui dépendent des circonstances locales. Par conséquent, la surveillance devrait être limitée aux périodes pendant lesquelles les pollinisateurs sont actifs au stade adulte de leur cycle de vie. Les conditions environnementales appropriées pour la surveillance devraient être définies au niveau national, régional ou local, selon le cas. (10) La diversité des espèces communes de pollinisateurs devrait être décrite au moyen de l’indice de diversité de Shannon-Wiener (2), qui est largement accepté pour quantifier la diversité biologique. L’abondance des espèces communes de pollinisateurs devrait être quantifiée en combinant les indices d’abondance de chacune des espèces de pollinisateurs pour lesquelles des données de surveillance suffisantes ont été recueillies. (11) Il convient de combiner l’abondance et la diversité de toutes les espèces communes surveillées en un seul indicateur «pollinisateurs communs», qui donne une valeur par État membre et par an. (12) Les espèces exotiques, au sens du règlement (UE) no 1143/2014 du Parlement européen et du Conseil (3), ne devraient pas être prises en compte dans l’évaluation de l’abondance et de la diversité des espèces de pollinisateurs, étant donné que la présence de ces espèces ne peut être considérée comme une contribution aux communautés indigènes de pollinisateurs; elle représente plutôt une menace pour la biodiversité. (13) Étant donné que l’indice de diversité de Shannon-Wiener n’est pas approprié pour mesurer la diversité des espèces rares, il convient, pour représenter la diversité globale des espèces de pollinisateurs, tant communes que rares, d’intégrer les espèces rares de pollinisateurs dans l’évaluation de la diversité des pollinisateurs au moyen d’un indicateur «richesse des espèces de pollinisateurs», à savoir un indicateur combinant le nombre d’espèces de pollinisateurs rares et communes enregistrées dans chaque État membre. La surveillance des espèces rares devrait exclure les papillons de nuit, car la charge que représente la surveillance de ces espèces ne peut pas être estimée en raison de l’absence, à ce jour, d’évaluations de la liste rouge pour les papillons de nuit. (14) Afin d’évaluer l’efficacité des mesures de restauration mises en œuvre dans les États membres, il y a lieu d’estimer l’évolution de l’abondance et de la diversité des espèces de pollinisateurs respectivement dans les écosystèmes agricoles, les écosystèmes forestiers et dans d’autres écosystèmes, étant donné que les mesures de restauration sont sensiblement différentes dans chacun de ces types d’écosystèmes, A ADOPTÉ LE PRÉSENT RÈGLEMENT:   Article premier Définitions Aux fins du présent règlement, on entend par: 1) «abeilles»: les espèces d’Anthophila (Apoidea), à l’exclusion des abeilles mellifères (Apis mellifera); 2) «syrphes»: les espèces de Syrphidae; 3) «papillons»: les espèces de Papilionoidea; 4) «papillons de nuit»: les espèces appartenant aux familles suivantes d’Heterocera: Brachodidae, Castniidae, Cimeliidae, Drepanidae, Erebidae (y compris les Lymantriinae), Euteliidae, Geometridae, Heterogynidae, Limacodidae, Noctuidae, Nolidae, Notodontidae, Sesiidae, Sphingidae, Uraniidae et Zygaenidae, à condition qu’elles fassent 20 mm ou plus d’envergure d’après la littérature spécialisée; 5) «papillons de nuit diurnes»: les espèces de papillons de nuit qui sont actives en journée au stade adulte de leur cycle de vie; 6) «papillons de nuit nocturnes»: les espèces de papillons de nuit qui sont actives la nuit au stade adulte de leur cycle de vie; 7) (...)   Article 2 Espèces cibles Les États membres collectent des données sur l’abondance et la diversité des espèces de pollinisateurs appartenant aux groupes taxonomiques suivants: a) abeilles; b) syrphes; c) papillons; d) papillons de nuit.   (...)
sco.lt
November 28, 2025 at 10:10 AM
Des chercheurs de l’Université de Sydney et du Max-Planck-Institut ont découvert que la synchronisation dépend du type de “chemins” possibles dans un réseau. Plus il y a de parcours convergents dans un réseau, plus il est difficile pour le réseau de se synchroniser.
Ce qu'ont en commun des neurones, des lucioles et une danse en ligne : une nouvelle étude dévoile les mathématiques cachées derrière la synchronisation
Synchronicity is all around us, but it is poorly understood. Jürgen Jost, Joseph Lizier, and colleagues have now developed new tools to understand how human and natural networks fall in and out of sync.   Press Release “What Do Neurons, Fireflies and Dancing the Nutbush Have in Common?”: MPI MIS   ------ ndé résumé vulgarisé de l'article   Pourquoi des lucioles brillent-elles toutes ensemble, pourquoi nos neurones peuvent-ils se synchroniser jusqu’à provoquer une crise d’épilepsie, et pourquoi une foule de danseurs peut-elle soudain perdre le rythme ? 👉 Parce que se synchroniser – ou perdre la synchro – dépend profondément de la manière dont les individus sont connectés dans un réseau. Une énigme omniprésente mais mal comprise La synchronisation est partout : lucioles qui clignotent, battements du cœur, neurones qui s’activent, personnes qui applaudissent ensemble, groupes sur les réseaux sociaux. Mais les mécanismes qui rendent la synchro facile… ou difficile… restaient mystérieux. Une percée mathématique Des chercheurs de l’Université de Sydney et du Max-Planck-Institut ont découvert que la synchronisation dépend du type de “chemins” possibles dans un réseau. Ils ont étudié ce qu’ils appellent des “marches jumelées” (paired walks) : On part d’un même point dans le réseau. On fait deux parcours aléatoires d’un certain nombre d’étapes. Les deux parcours peuvent : 🔁 converger vers le même point, ↔️ diverger vers deux points différents. La découverte clé ➡️ Plus il y a de parcours convergents dans un réseau, plus il est difficile pour le réseau de se synchroniser. Un paradoxe apparent… mais aux implications majeures.   Cette principale conclusion est que plus les marches jumelées d’un réseau ont tendance à converger, plus la synchronisation y est de mauvaise qualité.   « On peut même établir une analogie avec les réseaux sociaux et le phénomène des chambres d’écho », ajoute le co-auteur Jürgen Jost, dont le groupe étudie également la dynamique des réseaux sociaux. « Nous voyons des sous-groupes renforcer leurs propres messages, grâce à des marches convergentes à l’intérieur de leur groupe, sans nécessairement se synchroniser avec la population générale. »   Ces résultats représentent une avancée majeure dans la théorie expliquant comment la structure des réseaux complexes affecte leur dynamique ou leur capacité à calculer, comme la manière dont la structure du cerveau sous-tend la cognition. via ChatGPT   ------ l'étude   Analytic relationship of relative synchronizability to network structure and motifs | PNAS, 05.09.2023 https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.2303332120   ------ lire aussi (en anglais)   Fireflies, brain cells, dancers: new synchronisation research shows nature’s perfect timing is all about connections - 07.09.2023 https://theconversation.com/fireflies-brain-cells-dancers-new-synchronisation-research-shows-natures-perfect-timing-is-all-about-connections-212708  
sco.lt
November 27, 2025 at 7:46 PM
Des biologistes de l’université Tunghai (Taïwan) ont découvert que les araignées Psechrus clavis laissent briller les lucioles mâles capturées dans leur toile, appâtant ainsi d’autres insectes vers leur piège.
Ces araignées tropicales qui piègent les lucioles
Dans les forêts taïwanaises, une araignée colorée, Psechrus clavis, transforme ses victimes en appâts vivants. Des biologistes de l’université Tunghai (Taïwan) ont découvert que ces tisseuses nocturnes laissent briller les lucioles mâles capturées dans leur toile, appâtant ainsi d’autres insectes vers leur piège.   Sybille Buloup Publié le 26 novembre 2025 (abonnés)   image : Elizaveta Efimova/Getty Images   ------ ndé l'étude   Prey bioluminescence‐mediated visual luring in a sit and wait predator - Yip - Journal of Animal Ecology (2025)  
sco.lt
November 27, 2025 at 6:40 PM
"Une jolie petite guêpe parasitoïde en train de choisir l'œuf qui siéra le mieux au développement de sa progéniture." | Evelyndroid's Aperture Séance and Spooky Spood-Finding 🏳️‍⚧️🕷️
@apsciencebylyn.bsky.social‬ via @adrienbalg.bsky.social
Choisir les bons œufs ! – @apsciencebylyn on Tumblr
She shopping for eggs 🥹 (Eupelmid wasp, and her host's eggs. She couldn't decide which ones she wanted. Tyranny of choice)   ------ via Post de @adrienbalg.bsky.social — Bluesky https://bsky.app/profile/adrienbalg.bsky.social/post/3m6lzqajcts2b   "Une jolie petite guêpe parasitoïde en train de choisir l'œuf qui siéra le mieux au développement de sa progéniture."
sco.lt
November 27, 2025 at 5:46 PM
Cimex hemipterus, une punaise tropicale, peut constituer une source d’ADN humain en contexte judiciaire.
Absentes des investigations classiques faute de traces visibles, ces punaises pourraient néanmoins porter dans leur tube digestif l’ADN du dernier hôte humain qu’elles ont piqué.
Punaises de lit : une nouvelle arme pour la police scientifique ?
Les punaises de lit pourraient devenir de précieuses sources d’ADN humain sur les scènes de crime. Une avancée inédite en police scientifique   6 juillet 2025   "Une chercheuse et un chercheur malaisiens ont exploré l’intérêt des punaises de lit tropicales, Cimex hemipterus, comme nouvelles sources d’ADN humain en contexte judiciaire. Absentes des investigations classiques faute de traces visibles, ces punaises pourraient néanmoins porter dans leur tube digestif l’ADN du dernier hôte humain qu’elles ont piqué. Cette étude visait à déterminer si et pendant combien de temps un profil ADN exploitable pouvait être extrait du contenu sanglant de ces insectes, notamment via des marqueurs génétiques STR (Short Tandem Repeat) et SNP (Single Nucleotide Polymorphism). Méthodologie et résultats Des colonies de punaises de lit élevées en laboratoire ont été nourries sur des volontaires humains, puis sacrifiées à différents intervalles (0, 5, 14, 30 et 45 jours après repas sanguin). L’ADN a été extrait et soumis à des analyses STR et SNP selon les standards forensiques. Les résultats sont clairs : un profil STR et SNP complet n’a pu être obtenu que le jour même du repas (0 jour), tandis que des profils partiels, certes plus fragmentaires, restaient obtenables jusqu’à 45 jours post‑repas. Les SNP utilisés pouvaient être interprétés avec le système HIrisPlex‑S, permettant notamment des prédictions de phénotypes (couleur des yeux, peau, cheveux) même à partir de données partielles. En outre, des punaises collectées sur le terrain ont corroboré la faisabilité des marqueurs STR, révélant parfois des profils mixtes, ce qui pourrait indiquer un repas sur plusieurs individus . Implications légales et perspectives Ces résultats ouvrent une piste inédite pour la criminalistique : lorsque les traces biologiques classiques ont disparu ou ont été nettoyées, des punaises de lit pourraient rester sur les lieux et constituer des micro‑réservoirs d’ADN humain fiables, permettant d’identifier des personnes venues sur les lieux ou d’établir une chronologie de passages . Cependant, plusieurs limitations doivent être prises en compte. D’abord, les analyses sont longues et nécessitent un protocole rigoureux. Le profil devient partiel après quelques jours et certaines loci ne sont plus détectables. De plus, lorsqu’un insecte a ingéré du sang de plusieurs personnes, les signaux génétiques peuvent être mélangés, rendant l’interprétation plus complexe.   Les auteurs soulignent la nécessité de valider ces résultats sur des échantillons plus variés, avec davantage d’individus donneurs et différents kits STR/SNP commerciaux. Des essais in situ sur scènes de crime simulées seraient également souhaitables pour confirmer la robustesse de la méthode, notamment en lien avec d’autres insectes ou intermédiaires biologiques considérés en entomologie médico‑légale . Conclusion En résumé, cette étude démontre qu’on peut exploiter l’ADN humain conservé dans l’estomac de punaises de lit tropicales jusqu’à 45 jours après le repas, grâce à l’analyse STR et SNP. Bien que seule une extraction immédiate permette un profil complet, ces insectes constituent une ressource nouvelle et prometteuse pour la police scientifique, notamment dans les contextes où les méthodes traditionnelles échouent. Toutefois, l’approche exige des protocoles rigoureux, plus d’études de validation et une modélisation réaliste des scènes d’enquête avant toute utilisation judiciaire. Des recherches complémentaires permettront de déterminer comment intégrer cette stratégie au panel des outils forensiques à disposition des enquêteurs et scientifiques."   Human profiling from STR and SNP analysis of tropical bed bug, Cimex hemipterus, for forensic science | Lim Li et al. |Scientific Reports, 27.01.2023 https://www.nature.com/articles/s41598-023-28774-y   Photo: Isabelle Leong Agence France-Presse «On peut dire que [les punaises] sont parfaites comme outil médico-légal», explique la chercheuse Lim Li.   via Des scientifiques malaisiens transforment les punaises de lit en redoutables détectives | Le Devoir/AFP, 25.11.2025 https://www.ledevoir.com/actualites/science/936639/scientifiques-transforment-punaises-lit-redoutables-detectives?  
sco.lt
November 26, 2025 at 7:10 PM