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#arthropods #science #biology #ecology #biodiversity
#education #nature #environment #edusky #insects

📸 Haute-Loire (France)
"🎁À Noël, plus que jamais, les cadeaux aussi doivent avoir du sens."
🎄En offrant un livre Terre vivante, vous transmettez les valeurs de l’écologie et vous soutenez un éditeur indépendant engagé, qui traverse une période économique difficile.
Terre Vivante : 300 livres éco-conçus : jardinage bio, cuisine saine, santé au naturel, habitat écologique, alternatives de société… et insectes !
📖Forte de ses 45 années d’expérience, la maison d’édition Terre vivante vous accompagne pour mettre plus d’écologie dans votre quotidien. Nous proposons ainsi 300 livres éco-conçus : jardinage bio, cuisine saine, santé au naturel, habitat écologique, alternatives de société… Pour que chacun puisse agir à son échelle. 🦌Des beaux livres, des livres culturels, des livres informatifs… et, bien sûr, des livres pratiques ! 🎄En offrant un livre Terre vivante, vous transmettez les valeurs de l’écologie et vous soutenez un éditeur indépendant engagé, qui traverse une période économique difficile. ⭐️ Retrouvez tous nos titres et notre magazine "Les 4 Saisons" sur notre site : www.terrevivante.org   ------ via Facebook - Terre Vivante, 22.11.2025 "🎁À Noël, plus que jamais, les cadeaux aussi doivent avoir du sens."  
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December 3, 2025 at 12:01 PM
Des histoires étonnantes, des capacités fascinantes : le monde des insectes est une source d’émerveillement infini ! Découvrez leur incroyable diversité, leurs ressources, mais aussi leur symbolique, leur intelligence collective hors normes… et bien sûr leur importance dans les équilibres naturels !
"Insectes. Tous les savoirs, toutes les histoires, tous les pouvoirs, tous les espoirs" : le cadeau de Noël à se procurer dès maintenant !
Un merveilleux ouvrage pour partir à la découverte des insectes, ces animaux qui ont été parmi les premiers à conquérir les terres émergées dans la longue histoire de notre planète. Ces petites bêtes en apparence insignifiantes se sont révélées être de grandes conquérantes, capables de se diversifier pour s’adapter à (presque) tous les environnements terrestres au fil de près de 500 millions d’années.   Auteurs : Bruno Didier et Nicolas Césard Éditeur : Terre Vivante Date de publication : 16/10/2025 Découvrez leur incroyable diversité, leurs particularités, leurs ressources, mais aussi leur symbolique, leur importance dans les équilibres naturels, leurs petites et grandes histoires, leurs organisations sociales étonnantes, leur intelligence collective hors normes… Plongez au gré de vos envies dans ces histoires étonnantes au travers de courtes synthèses richement documentées et avantageusement illustrées. Le monde des insectes est une source d’émerveillement infini, mais plus encore, il nous est proche, il nous inspire, il nous est précieux.  ------ ndé les auteurs Bruno Didier est journaliste et documentaliste. Depuis 2002, il est rédacteur en chef de la revue Insectes de l’Opie. Adepte du jardinage naturel, il observe tout au long de l’année les nombreux insectes qu’il accueille dans son jardin.   Nicolas Césard est anthropologue et ethnobiologiste, enseignant-chercheur au Muséum national d’Histoire naturelle. Il étudie les relations et les interrelations entre les insectes et les hommes (ou ethnoentomologie) dans différents contextes culturels.   via dossier de presse  
sco.lt
December 3, 2025 at 11:34 AM
L'entomo-calendrier de décembre 2025 est publié dans Variétés entomologiques. D'autres événements vont encore très certainement s'y ajouter !
Entomo-calendrier Décembre 2025
"Publications, annonces, curiosités en lien avec les insectes et le vivant filtrées pour décembre 2025" → Cliquer sur le titre ou sur l'image pour faire apparaître les annonces   (sélection non exhaustive)  
sco.lt
December 2, 2025 at 7:07 PM
Mercredi 3 décembre à 18h, Abder El Albani, enseignant chercheur à l’Université de Poitiers, interviendra lors d’un webinaire dédié aux enseignants du secondaire et de prépa, sur la datation des roches et des fossiles.
Webinaire n°3 - Abder El Albani - La datation des roches et fossiles
Comment fait-on pour dater les fossiles et les roches associées alors qu’ils sont parfois vieux de plusieurs centaines de millions, voire de milliards d’années ? L’histoire de la géologie et de la paléontologie montre quels progrès ces domaines de recherche ont connu dès lors que l’on a été capable d’établir une échelle de temps rigoureuse.   Mercredi 3 décembre à 18h, Abder El Albani, enseignant chercheur à l’Université de Poitiers, interviendra lors d’un webinaire dédié aux enseignants du secondaire et de prépa, sur la datation des roches et des fossiles.
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December 2, 2025 at 7:00 PM
"Ce climatologue de renommée mondiale, ancien vice-président du Giec, tire les leçons de cet accord peu ambitieux mais défend les conférences de l’ONU de plus en plus remises en cause."
"Tous ceux qui disent que les COP ne servent à rien sont à côté de la plaque" : l’analyse de l’ancien vice-président du Giec Jean-Pascal van Ypersele
Depuis Belem, au Brésil, où il a participé à la COP30, état des lieux à la fin de la conférence climat de l’ONU avec Jean-Pascal van Ypersele, professeur des universités de Louvain et de Liège.   Publié le 24/11/2025 à 06:01 , mis à jour à 07:45 Propos recueillis par Manuel Cudel   "Ce climatologue de renommée mondiale, ancien vice-président du Giec, tire les leçons de cet accord peu ambitieux mais défend les conférences de l’ONU de plus en plus remises en cause."
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December 2, 2025 at 6:50 PM
Les abeilles, les abeilles, il n’y en a que pour elles. Vous ne les trouvez pas un peu suspectes toutes ces descriptions dans lesquelles seules les femelles sont actives, ont une vie sociale intense, semblent avoir de véritables projets, travaillent et participent à l’économie collective ?
La chronique de Vinciane Despret - Dans la peau d'un faux bourdon
... la philosophe Vinciane Despret vient se plonger tous les jours dans la peau d’un animal. Aujourd'hui, dans la peau d'un faux bourdon.   Mercredi 1 mars 2023   "Les abeilles, les abeilles, il n’y en a que pour elles. Vous ne les trouvez pas un peu suspectes toutes ces descriptions dans lesquelles seules les femelles sont actives, où elles seules ont une vie sociale intense, où elles seules semblent avoir de véritables projets, travaillent et participent à l’économie collective ? Vous ne pensez pas qu’il y a là comme un problème idéologique quant à la question de l’égalité des genres ?   Vous pouvez ouvrir tous les manuels, lire tous les articles scientifiques, à quelques louables exceptions près, vous y découvrirez que nous, les mâles, nous ne faisons rien. Rien. Et nous devons nous entendre dire que nous sommes des paresseux inutiles, nous ne construisons rien, nous ne butinons pas, nous ne nettoyons pas la ruche. Et pire encore, il semble que nous soyons incapables de nous nourrir, que nous pillons le miel et que nous nous servons allègrement dans les réserves de nectar. Piller : vous voyez déjà le vocabulaire ?   On nous décrit comme des écornifleurs impénitents. Ce qualificatif d’écornifleur pourrait pourtant rappeler que nous nous y connaissons en matière de fleurs : quelques âmes charitables, sans doute un peu plus soucieuses de justice et d’égalité, ont quand même signalé que si nous ne butinons pas, il nous arrive de renseigner les abeilles sur les lieux les plus gourmands de butinage.   Aussi, on oublie un peu facilement que nous maintenons constante la température de la ruche, que nous la ventilons et que notre présence est bien plus efficace que celles des ouvrières pour apporter de la chaleur.   Bien sûr, le premier biologiste venu pourrait rappeler que sans nous, sans notre constante et ardente dévotion à l’accouplement, sans les heures passées à guetter la reine dans les zones de rendez-vous, sans les poursuites avec des centaines de rivaux tous plus motivés les uns que les autres. Et ben plus d’abeilles. Sans oublier le sacrifice, puisqu’on ne peut pas appeler autrement le fait que toute copulation réussie équivaut pour nous à une émasculation complète qui nous laisse à moitié éventré et donc raide mort, eh bien sans tout cela, il n’y aurait plus d’abeilles. En fait, je préfère ne pas évoquer cet argument. Pas parce que c’est une histoire qui finit mal ; mais parce que cela laisse entendre que nous ne serions bons qu’à cela ! Charmante réputation. Si on vous demandait votre nom et votre rôle dans le grand jeu de l’évolution et que vous deviez répondre : faux bourdon et fournisseur de spermathèque volante : voilà votre vie résumée sous le double sigle de falsificateur d’identité et de machine à fabriquer des gosses.   Comme si le sexe constituait notre seule et unique préoccupation. On pourrait quand même rappeler à cet égard que les mâles des abeilles solitaires sont encore plus obnubilés que nous. Il suffit de les voir se trémousser dans les orchidées pour se faire une idée de ce qui est en train de se passer. Ces obsédés du sexe se laissent leurrer par l’apparence de la fleur, qui, je dois le reconnaître, imite assez fidèlement l’image de l’objet de leur désir et qui, en outre, ultime perfidie, envoie des phéromones similaires à ceux de la femelle. Mais, entre nous : je ne suis pas du tout certain qu’ils se laissent leurrer. Quand on voit l’enthousiasme avec lequel ils copulent avec la fleur, on pourrait se demander qui est la dupe de qui. C’est sûr qu’ils y trouvent leur compte.   Bref, tous ces préjugés à notre égard exhalent un vieux parfum de morale surannée. On ne devrait quand même pas oublier que ces abeilles sont parmi les dernières espèces partisanes de la monarchie. Quant à ces ouvrières si vertueuses, toujours au labeur, on nous l’aura assénée celle-là. Mais regardez-les, que font-elles ? Oui, bien sûr, du miel et de la cire. On comprend d’où peut venir cette forme de scandaleux favoritisme de la part des humains à leur égard. Mais le reste du temps ? Elles dansent. Voilà qui fascine les scientifiques : les femelles dansent ! Elles frétillent, se trémoussent, dessinent des cercles et des huit. Mais, franchement, c’est ça que l’on considère comme un modèle édifiant de vertu ?"   Sources d’inspiration : • pour le leurre des orchidées et les abeilles solitaires mâles et l’idée que le leurre n’est peut-être pas total : Carla Hustack et Natasha Muyers, Le Ravissement de Darwin, La Découverte, 2019.  • sur la méconnaissance des faux bourdons : M. Reyes, D. Crauser, A. Prado et Y. Le Conte « Flight activity of honey bee (Apis Mellifera) drones »,  Apidologie, 2019, 50 :669-680.  • et : https://www.buzzaboutbees.net/dronebee.html   ------ ndé confusions possibles   "Un faux bourdon est le mâle de l'abeille. Il est important de le distinguer du bourdon en tant que tel, un animal différent, du genre Bombus. Le faux bourdon est le produit de l'éclosion d'un œuf non fécondé. Contrairement à l'abeille ouvrière femelle, il ne possède pas de dard et ne récolte ni nectar ni pollen." (Knowledge Graph)   Source : Wikipédia   ------ Un faux bourdon (parfois appelé aussi abeillaud[1] ou bourdon[2]) est le mâle de l'abeille. Il est important de le distinguer du bourdon en tant que tel, un animal différent, du genre Bombus. Le faux bourdon est le produit de l'éclosion d'un œuf non fécondé. Contrairement à l'abeille ouvrière femelle, il ne possède pas de dard et ne récolte ni nectar ni pollen. Avant toute chose, son rôle consiste à s'accoupler avec une reine fertile lors du vol nuptial, auquel il ne survit habituellement pas.   Faux bourdon — Wikipédia [version du 26 novembre 2025] https://fr.wikipedia.org/wiki/Faux_bourdon   image : Faux bourdon en vol. Waugsberg — Photographie personnelle Drone of western honey bees in flight  
www.radiofrance.fr
December 2, 2025 at 6:22 PM
Les insecticides pyréthroïdes impliqués dans la mortalité massive des papillons monarques sur un site d'hivernage en Californie : Une nouvelle étude évaluée par des pairs a établi un lien entre les pesticides et la mort massive de papillons monarques occidentaux survenue en 2024.
Mass Die-Off of Western Monarch Butterflies Linked to Pesticides, Study Finds
A new peer-reviewed study has linked pesticides as a likely cause to a mass die-off of Western monarch butterflies that occurred in 2024.   By Paige Bennett / 19 hours ago   image: A monarch butterfly in the butterfly pavilion at the Natural History Museum of Los Angeles County in Los Angeles, California on June 1, 2022. David Crane / MediaNews Group / Los Angeles Daily News via Getty Images    ------ ndé Une nouvelle étude évaluée par des pairs a établi un lien entre les pesticides et la mort massive de papillons monarques occidentaux survenue en 2024.   En janvier 2024, des les chercheuses et des chercheurs ont trouvé des centaines de papillons monarques morts ou mourants près du sanctuaire Pacific Grove Monarch Sanctuary en Californie, où les papillons monarques occidentaux hibernent généralement.   Comme l'a rapporté The Guardian, les chercheuses et les chercheurs ont constaté que les papillons présentaient des signes d'empoisonnement par des pesticides neurotoxiques, ce qui a conduit à des tests et analyses supplémentaires qui ont maintenant été publiés dans la revue Environmental Toxicology and Chemistry.   Traduit avec DeepL.com (version gratuite)   Pyrethroid insecticides implicated in mass mortality of monarch butterflies at an overwintering site in California | Environmental Toxicology and Chemistry | Published: 28 June 2025 - Corrected and typeset: 16 September 2025 https://academic.oup.com/etc/article/44/10/2716/8177160   Pyrethroid insecticides implicated in mass mortality of monarch butterflies at an overwintering site in California Open Access   Staci Cibotti, Michelle L Hladik, Emily May, Emma Pelton, Timothy A Bargar, Natalie Johnston, Aimee Code   ------   Les insecticides pyréthroïdes impliqués dans la mortalité massive des papillons monarques sur un site d'hivernage en Californie   Depuis les années 1980, les populations de papillons monarques (Danaus plexippus plexippus) ont diminué de 80 % à 95 % en Amérique du Nord. Bien que plusieurs études aient impliqué les pesticides comme facteur contribuant au déclin de leurs populations, notre compréhension des niveaux d'exposition des monarques dans la nature reste limitée.   En janvier 2024, un événement de mortalité massive près d'un site d'hivernage à Pacific Grove, en Californie, aux États-Unis, a permis d'analyser les résidus de pesticides présents dans les papillons monarques morts pendant l'hivernage. Dix papillons morts récemment ont été collectés et analysés à l'aide d'une chromatographie liquide et gazeuse couplée à une spectrométrie de masse en tandem. Nous avons identifié 15 pesticides et métabolites associés dans les papillons, dont huit insecticides (plus un métabolite associé), deux herbicides (plus deux métabolites associés) et deux fongicides.   En moyenne, chaque papillon monarque contenait sept pesticides, à l'exclusion des produits de transformation si le composé parent était également détecté. Il est à noter que trois insecticides pyréthroïdes - la bifenthrine, la cyperméthrine et la perméthrine - ont été systématiquement détectés à des doses égales ou proches de la dose létale de chaque produit chimique.   La bifenthrine et la cyperméthrine ont été trouvées dans tous les échantillons, tandis que la perméthrine était présente dans tous les échantillons sauf deux. Les concentrations moyennes de ces insecticides étaient de 451,9 ng/g de poids sec pour la bifenthrine, 646,9 ng/g de poids sec pour la cyperméthrine et 337,1 ng/g de poids sec pour la perméthrine.   Ces résultats démontrent la contamination par les pesticides des papillons monarques, y compris dans les zones urbaines, et soulignent les risques que les pesticides, en particulier les insecticides, font peser sur les populations de monarques. Des mesures supplémentaires pourraient être nécessaires pour protéger cette espèce contre l'exposition aux pesticides, en particulier à proximité des lieux de rassemblement, tels que les sites d'hivernage sur la côte californienne. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
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December 2, 2025 at 5:40 PM
En jardin-forêt, les invasions d'insectes ravageurs ou les dégâts d'intempéries, pour ne citer que ces exemples, sont réduits en raison d'une importante hétérogénéité structurale et d'une faible exposition aux aléas. Des caractéristiques précieuses dans le contexte de dérèglement climatique.
Peut-on rendre la forêt « nourricière » ? La proposition du jardin-forêt
Caractérisées par leur diversité, leur transformabilité et leur résilience, les forêts comestibles se proposent comme un contre-modèle à la logique agricole dominante.   Jacques Tassin et Michon Geneviève Publié: 30 novembre 2025, 09:38 CET   "... En jardin-forêt, les invasions d'insectes ravageurs ou les dégâts d'intempéries, pour ne citer que ces exemples, sont réduits en raison d'une importante hétérogénéité structurale et d'une faible exposition aux aléas. Des caractéristiques précieuses dans le contexte de dérèglement climatique." (...)
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December 2, 2025 at 5:22 PM
Les nouvelles techniques de manipulation des textes, sons & images permettent d’inventer des paroles et des photos dont l’absence de correspondance avec la réalité physique est difficile à détecter. C’est pourquoi on peut craindre avec le philosophe Byung-Chul Han une véritable "crise de la vérité".
« Une crise de la vérité : paroles et photos truquées sur Internet », séminaire à Paris
3e séance du séminaire “Accumulations et accélérations : Le totalitarisme informatique III” avec l’agrégé de mathématiques David Chavalarias, directeur de l’Institut des systèmes complexes de Paris, auteur de “Toxic data. Comment les réseaux manipulent nos opinions”, Flammarion 2022   Date Le mardi 2 décembre 2025   https://www.fmsh.fr/sites/default/f...     "Les nouvelles techniques de manipulation des textes, sons et images permettent d’inventer des paroles et des photos dont l’absence de correspondance avec la réalité physique est difficile à détecter. C’est pourquoi on peut craindre avec le philosophe allemand Byung-Chul Han une véritable « crise de la vérité », car « la photographie digitale détruit la facticité comme vérité »." Précisions Maison Suger, 16 rue Suger, 75006 Paris, 18 à 20h, Métro Saint-Michel.
sco.lt
December 1, 2025 at 7:06 PM
Alors qu’ils couvraient une action de désobéissance civile menée contre BASF, une journaliste et un photographe de Reporterre ont été gazés à bout portant par des agents de police, violemment agrippés à plusieurs reprises, et le téléphone de Léa Guedj lui a été confisqué durant plusieurs minutes.
RSF et le SNJ soutiennent les journalistes de Reporterre intimidés lors d’une action à BASF
Reporters sans frontières (RSF) et le Syndicat national des journalistes (SNJ) ont exprimé leur soutien à Reporterre après les violences policières subies par des membres de notre rédaction le 17 novembre.   1er décembre 2025 à 17h36   "Ce jour-là, notre journaliste Léa Guedj et notre photographe Pierre-Yves Lerayer couvraient une action de désobéissance civile menée contre le géant de l’agrochimie BASF. Alors qu’ils avaient décliné leur identité professionnelle, notre consœur et notre confrère ont été gazés à bout (…)"  
sco.lt
December 1, 2025 at 6:55 PM
Les stéréotypes s'installent très tôt, dès le primaire. On observe un clivage en mathématiques entre filles et garçons dès le CP ou le CE1. Ensuite, on perd des talents à chaque étape : peu de filles en prépa, moins en écoles d'ingénieurs. C'est ce qu'on appelle le "tuyau percé".
"Les femmes ne sont pas une minorité" : Florence Sèdes, chercheuse toulousaine, alerte sur l'égalité en cybersécurité et en sciences
Professeure en informatique à l'IRIT, Florence Sèdes milite depuis plus de 20 ans pour une meilleure visibilité des femmes en sciences. Entretien.   Par Léna SAOUI - Publié le 26/09/2025 à 19h03   [...]   Vous insistez aussi sur les stéréotypes qui freinent les vocations féminines. Les femmes ne représentent que 22 % des effectifs en cybersécurité. [...] Comment expliquez-vous cette sous-représentation persistante ?   Les stéréotypes s'installent très tôt, dès le primaire. On observe un clivage en mathématiques entre filles et garçons dès le CP ou le CE1. Ensuite, on perd des talents à chaque étape : peu de filles en prépa, moins en écoles d'ingénieurs, et vers 35 ans, près de la moitié quitte les métiers techniques pour le management. C'est ce qu'on appelle le "tuyau percé".  
lopinion.com
December 1, 2025 at 6:33 PM
Avec son « collège invisible », constitué d’une centaine de personnes, des scientifiques mais aussi de nombreux amateurs, il pourchasse les fraudes scientifiques. Son travail de dépollution lui a valu d’être distingué par la revue Nature comme un des dix scientifiques de l’année 2021.
Ces détectives qui traquent les fraudes scientifiques : conversation avec Guillaume Cabanac
Avec son « collège invisible », constitué d’une centaine de personnes, des scientifiques mais aussi de nombreux amateurs, Guillaume Cabanac traque les fraudes scientifiques.   Guillaume Cabanac est professeur d’informatique à l’Université de Toulouse et membre de l’Institut universitaire de France. Avec son « collège invisible », constitué d’une centaine de personnes, des scientifiques mais aussi de nombreux amateurs, il pourchasse les fraudes scientifiques. Son travail de dépollution lui a valu d’être distingué par la revue Nature comme un des dix scientifiques de l’année 2021. Benoît Tonson, chef de rubrique Science à The Conversation France, l'a rencontré.   Publié: 25 juin 2025, 12:09 CEST Guillaume Cabanac   The Conversation : Comment avez-vous démarré votre travail d’enquêteur scientifique ?   Guillaume Cabanac : La littérature scientifique est mon objet de recherche, car c’est un corpus passionnant à étudier, riche en données de différentes natures : du texte, des liens de citations, des dates, des affiliations, des personnes… Par ailleurs, ce corpus est évolutif puisque, tous les jours, 15 000 nouveaux articles scientifiques sont publiés de par le monde.   Initialement, ce n’était pas la fraude qui m’intéressait, mais plutôt l’erreur en science. J’ai entrepris de traquer les méconduites en sciences au contact de Cyril Labbé, professeur d’informatique à l’Université de Grenoble-Alpes. J’avais lu un de ses articles qui avait fait grand bruit. Dans cet article, il racontait qu’il avait créé un faux profil sur Google Scholar (le moteur de recherche spécialisé de Google qui permet de rechercher des articles scientifiques). Un certain Ike Antkare (comprendre “I can’t care”, ou « Je ne peux pas m’en soucier » en français). Avec ce profil, il avait créé de faux articles à l’aide d’un logiciel SCIgen de génération de texte, un ancêtre des IA génératives si l’on veut. C’est un programme qui se fonde sur une grammaire probabiliste hors contexte. Cela signifie qu’il perd la mémoire d’une phrase à l’autre. Il va écrire des phrases, qui prises indépendamment ont du sens, mais qui, collectivement, produiront un texte qui n’aura aucune logique. Par exemple, la première phrase serait « Aujourd’hui, il fait beau », la deuxième « Les diamants sont des pierres précieuses » et la troisième « Mon chien s’appelle Médor ».   Cyril Labbé a donc utilisé ce logiciel pour générer des articles qu’il a réussi à faire indexer par Google Scholar. Chaque faux article citait les autres. Or, le calcul du nombre de citations d’un auteur dans d’autres articles est un indicateur bibliométrique très populaire. Cela montre que d’autres scientifiques se sont appuyés sur ces travaux. Après avoir publié un nombre suffisant d’articles bidon, Ike Antkare est devenu l’un des scientifiques les plus cités au monde, dépassant même Einstein ! J’ai rencontré Cyril dans un congrès en 2015, et c’est comme ça que notre aventure a commencé.    Tout s’est accéléré pendant le Covid-19 : il me disait qu’il trouvait chez de très grands éditeurs scientifiques comme l’Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE) ou Springer Nature des articles bidon générés par les mêmes méthodes que celles employées par Ike Antkare. À cette époque, il avait un détecteur qui travaillait article par article. J’ai proposé d’automatiser ce procédé pour pouvoir analyser la littérature scientifique dans son intégralité, c’est-à-dire 130 millions d’articles scientifiques publiés à ce jour. Le logiciel prototype que j’ai développé montrait qu’on peut interroger les centaines de millions d’articles à la recherche de ces articles bidon en quelques heures seulement. On en a trouvé quelques centaines en 2020. On s’est mis en chasse. D’abord, de ces articles contenant du texte qui n’avait aucun sens, puis on a continué à identifier d’autres types de fraudes. Nous avons créé d’autres détecteurs, intégrés au sein du Problematic Paper Screener et on dénombre aujourd’hui des dizaines de milliers d’articles frauduleux !    Vous avez découvert un type de fraude qui a fait particulièrement réagir : les expressions torturées…   G. C. : En menant nos recherches, on a découvert que des auteurs commettaient des plagiats un peu particuliers. Ce n’étaient pas des textes copiés/collés, car les maisons d’édition ont des détecteurs de plagiats directs. Ça ne passerait pas et l’astuce, si l’on peut dire, consiste à faire du copier/paraphraser/coller. Paraphraser revient à remplacer un mot dans le texte d’origine par un synonyme. Il existe des sites en ligne qui peuvent le faire très rapidement.   Il y a un hic : ces synonymes viennent plutôt de la littérature et ne font aucun sens dans un contexte scientifique. Prenons le mot « cancer » par exemple : le logiciel paraphraseur le remplacera par un synonyme tel que « péril ». En effet, lorsque l’on parle de cancer de la société, on peut aussi utiliser le terme de péril. En revanche, écrire « péril de la poitrine » au lieu de « cancer du sein » dans un article biomédical est tout simplement inacceptable. De façon choquante et inattendue, nous avons trouvé des milliers d’expressions torturées dans les plus grosses maisons d’édition : Elsevier, Springer, Wiley, IEEE… Cela a fait scandale, car la communauté scientifique pensait qu’il y avait, d’un côté, des « prédateurs », qui tiennent des revues publiant n’importe quoi contre rémunération, et, de l’autre, les maisons d’édition prestigieuses, qui assurent un processus éditorial sérieux avec relecture par les pairs.   Et je ne parle pas d’un cas isolé : dans la revue scientifique Microprocessors and Microsystems dans laquelle nous avons découvert les premières expressions torturées, plus de 400 articles étaient concernés, avec des remplacements du type « intelligence artificielle » qui devient « conscience contrefaite » ou « rapport signal sur bruit » torturé en « rapport signal sur clameur ».   Ceci questionne la qualité de l’évaluation par les pairs. C’est ce qui a vraiment scandalisé la communauté scientifique et a discrédité ces maisons d’édition qui ont dû reconnaître les faits. Ce que nous critiquons en creux, c’est la massification du nombre de revues scientifiques dont le nombre a doublé en vingt ans et pour lesquelles la main d’œuvre nécessaire et gratuite s’est raréfiée. En effet, ce travail d’évaluation par les pairs impliquant deux ou trois experts mondiaux du sujet par soumission d’article à évaluer n’est pas rémunéré.   Les maisons d’édition nous assurent qu’un processus rigoureux d’évaluation par les pairs a été mis en place, comme attendu. Personnellement je me demande si l’évaluateur n’était pas endormi lorsqu’il a recommandé la publication d’une article truffé d’expressions torturées. Ce n’est pas sérieux. Cela dit, je n’ai aucun moyen d’estimer la qualité de l’évaluation, ni même si elle a été réalisée : la plupart des maisons d’édition ne rendent pas publics les rapports d’évaluation.   Vous avez donc démarré ce travail à deux, mais aujourd’hui vous coordonnez une vraie communauté, comment s’est-elle mise en place ?   G. C. : Sur les expressions torturées, on a d’abord été rejoint par Alexander Magazinov, un mathématicien et informaticien russe qui se distrait en devenant détective scientifique. En parallèle, je lisais tous les signalements postés par la communauté scientifique sur PubPeer (un site web qui permet à quiconque de formuler des commentaires à propos d’articles scientifiques publiés, pour notamment signaler des soupçons de manquements à l’intégrité scientifique) et j’y ai repéré des personnes très actives, signalant des fraudes. Je les ai contactées et on a commencé à se regrouper, mobilisant une plateforme en ligne que j’ai nommée « le collège invisible ». C’était un clin d’œil à un concept de sociologie des sciences, pour rappeler que des scientifiques de diverses disciplines peuvent partager des centres d’intérêt tout en étant affiliés à des institutions différentes, réparties de par le monde. Mon initiative a fédéré au sujet de la fraude en sciences. Le groupe a grossi progressivement et inclut désormais 120 personnes qui échangent, partagent et coordonnent leurs actions quotidiennement. C’est une communauté internationale constituée de scientifiques, de professionnels de l’édition et d’amateurs de tous types de milieux.   Vous avez détecté de nombreuses fraudes mais, finalement, pourquoi les chercheurs trichent-ils ?   G. C. : Il est bon ici de rappeler que le problème est systémique, et pas individuel. En effet, les individus sont en prise avec des systèmes qui les régissent et qui imposent par le haut une performance difficile voire impossible à atteindre. Prenons l’exemple d’un chirurgien en Chine qui travaille dans un hôpital. On va lui demander d’opérer, d’enseigner mais aussi de faire des découvertes, pas de la recherche mais des découvertes, qui devront être publiées dans certaines revues prestigieuses. Ils ont un quota d’articles à publier.   Quand cela devient trop dur de mener toutes ces activités en parallèle, on peut être tentés de se tourner vers ce que l’on appelle les papers mills (« usine ou moulins à articles »). Ce sont des entreprises qui proposent, moyennant finance, de produire des articles plus ou moins bidon sur lesquels vous pouvez mettre votre nom et les publier.   Il y a beaucoup d’autres exemples. En Italie, devenir éditeur invité d’un numéro spécial d’une revue est apprécié dans les évaluations individuelles de chercheurs. L’offre en face vient de MDPI, une maison d’édition identifiée dans la « zone grise » de l’édition. Elle permet à des chercheurs de créer un numéro spécial et d’accepter des articles à leur discrétion. Vu les critiques émises sur PubPeer et le nombre délirant de numéros spéciaux par an, qui peut atteindre les 3 000, on est en droit de questionner ce modèle éditorial, dans les pas du Cirad, de l’Inrae et de l’Inria.   Cela satisfait tout le monde : la maison d’édition touche quelques milliers d’euros par article, l’éditeur invité valide son objectif… Cependant, la science est affaiblie alors qu’on se doit de la soutenir et de la défendre. Publier des articles fragiles pose de réels problèmes : le mur des connaissances est en péril lorsque des briques de connaissances ne sont pas robustes.   Avec vos travaux, certains articles sont rétractés, mais qu’en est-il des articles qui citent des travaux dépubliés ?   G. C. : Je me suis posé la question en 2023 : quels sont les articles scientifiques qui possèdent dans leur bibliographie des articles rétractés ? Normalement, on devrait observer un effet domino, des rétractations en chaîne : les articles s’appuyant sur des connaissances remises en question devraient être également réévalués. Pour explorer cette problématique, j’ai rajouté un détecteur dans le Problematic Paper Screener afin de traquer les colosses aux pieds d’argile : les articles de bonne facture qui citent dans leur bibliographie un ou plusieurs articles désormais rétractés.   Parmi les 130 millions d’articles scientifiques parus dans le monde, il y en a plus de 800 000 qui citent au moins un article rétracté. Certains articles citent même jusqu’à 50 ou 60 publications rétractées ! Il convient de vérifier de nouveau la fiabilité de ces articles et de les rétracter si nécessaire. Ceci est d’autant plus crucial pour les publications concernant des sujets peu étudiés, tels que les maladies rares.   Force est de constater que les maisons d’éditions, responsables de la diffusion des articles acceptés, ne monitorent pas leur catalogue et ne mandatent pas ces réévaluations auprès de comités d’experts. Il serait pourtant techniquement possible de traquer toute rétractation de référence citée dans les articles publiés par une maison d’édition – ce que fait le Problematic Paper Screener, toutes maisons d’édition scientifique confondues.   Comment expliquer qu’une publication scientifique puisse contenir autant de citations d’articles rétractés ?   G. C. : Je parlais tout à l’heure des paper mills. Une des stratégies de ces entreprises est de vendre des articles bidon qu’ils fabriquent eux-mêmes, puis ils proposent à leurs clients de se citer les uns et les autres pour augmenter artificiellement l’impact de leurs publications.   L’idée est simple : si vous avez 50 clients, vous dites à chacun de citer un des autres, cela peut aller très vite et plus il y aura de clients, plus il sera difficile de traquer cette entente illicite, nommée « cartel de citations » dans la littérature. Notre travail de mise en lumière des articles bidon permet donc également d’identifier les clients potentiels des paper mills.   Comment voyez-vous la situation évoluer ? Votre travail permet-il une diminution du nombre de publications scientifiques problématiques ?   G. C. : Ce n’est pas évident, tout dépend de la fraude dont on parle. Par exemple, aujourd’hui, il ne faudrait pas être très malin pour utiliser la technique des expressions torturées, car nos détecteurs les repèrent aisément. Les gros éditeurs scientifiques (soutenant notamment le STM Integrity Hub les ont adoptés pour filtrer le flot des manuscrits soumis par les chercheurs. Le plagiat par synonymes diminue drastiquement.   Actuellement, l’IA générative est le problème majeur, car les textes générés par machine sont impossibles à différencier automatiquement des textes générés par les humains, sans avoir recours à des experts. Les utilisateurs d’IA générative trouvent des astuces pour déjouer les logiciels de détection d’IA générative. On ne peut donc pas quantifier cette fraude. Faute d’étude rigoureuse de ce phénomène, on ne peut parler que de « sentiment ».   Les scientifiques que je côtoie me disent suspecter des passages générés par IA dans les manuscrits qu’ils expertisent. Les ruptures de style ou les exposés trop superficiels sont révélateurs. Par ailleurs, quand ils reçoivent des rapports d’évaluation de leurs pairs (en grande majorité anonymes) à propos de leurs propres travaux, il peut arriver qu’ils aient le sentiment d’être floués : ces critiques ont-elles été générées par une machine ou rédigées par un expert ?" (...)   image : Guillaume Cabanac a été distingué par la revue Nature comme l’un des dix scientifiques de l’année 2021. DCCE, Université de Toulouse, Fourni par l'auteur
sco.lt
December 1, 2025 at 6:01 PM
Ce rapport est censé faire référence dans le monde entier sur le dérèglement en cours du climat de la planète, menace très directe pour la vie et les écosystèmes. Le prochain rapport du Giec doit paraître en 2028 ou 2029. Le dernier paru date de mars 2023.
La France accueille près de 600 experts du Giec, qui entame son prochain rapport sur la crise climatique
Le format est inédit : rassembler dans un même lieu les auteurs de ce rapport censé faire référence dans le monde entier, au moment où le consensus international sur le changement climatique vacille.   franceinfo avec AFP Publié le 01/12/2025 07:56 Mis à jour le 01/12/2025 07:56   "La France accueille, à partir de lundi 1er décembre, près de 600 spécialistes du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) afin d'entamer les travaux de son prochain rapport, sur fond d'éclatement du consensus international sur le changement climatique. La ministre française de la Transition écologique, Monique Barbut, ouvre lundi matin cette réunion de cinq jours, à la tour Pleyel à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).   Le format est inédit : rassembler dans un même lieu les "auteurs principaux" de ce rapport censé faire référence dans le monde entier sur le dérèglement en cours du climat de la planète, menace très directe pour la vie et les écosystèmes." (...)   image : Un message lors d'une manifestation pour la planète, le 25 septembre 2021 à La Réunion. (BASTIEN DOUDAINE / HANS LUCAS / AFP)
sco.lt
December 1, 2025 at 5:56 PM
'Vespa orientalis' in EntomoNews | Scoop.it
www.scoop.it/topic/entomo...
Le frelon oriental est le seul animal connu capable de consommer des quantités d’ #alcool extrêmement élevées sans que son comportement n’en soit le moins du monde affecté.
Boire ou voler, il faut choisir. Voilà un slogan qu’il ignore totalement !
www.lemonde.fr/blog/realite... [Rediff] #zoologie
December 1, 2025 at 5:11 PM
"Le premier vaccin mondial à dose unique contre la dengue a été approuvé mercredi au Brésil, une avancée qualifiée d' « historique » par les autorités du pays sud-américain, le plus touché par cette maladie l’an dernier."
Contre la dengue, le premier vaccin mondial à dose unique approuvé au Brésil - Le Temps
Un vaccin à dose unique contre la dengue, approuvé mercredi au Brésil, doit permettre d’accélérer et de faciliter des campagnes de vaccination de masse   Le Temps avec l’AFP Publié le 27 novembre 2025 à 05:40   "Le premier vaccin mondial à dose unique contre la dengue a été approuvé mercredi au Brésil, une avancée qualifiée d'«historique» par les autorités du pays sud-américain, le plus touché par cette maladie l’an dernier.   L’Agence nationale de vigilance sanitaire du Brésil (Anvisa) a autorisé l’utilisation du vaccin Butantan-DV, développé par l’Institut Butantan de Sao Paulo, pour des personnes âgées de 12 à 59 ans. Jusqu’à présent, le seul vaccin disponible contre la dengue à l’échelle mondiale est le TAK-003, pour lequel deux doses espacées de trois mois sont nécessaires, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La dose unique peut permettre d’accélérer et de faciliter des campagnes de vaccination de masse.   « C’est un succès historique pour la science et la santé au Brésil », a déclaré Esper Kallas, directeur de l’Institut Butantan, un organisme public, lors d’une conférence de presse à Sao Paulo. « Une maladie qui nous afflige depuis des décennies peut à présent être combattue avec une arme très puissante », a-t-il ajouté." (...)   image : La dengue se transmet aux humains par le moustique tigre. — Crédit : Geyres Christophe/ABACA / IMAGO/ABACAPRESS   ------ ndé étude   Live, Attenuated, Tetravalent Butantan–Dengue Vaccine in Children and Adults | New England Journal of Medicine, 31.01.2024 https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2301790   via Single-dose dengue vaccine protects 79.6% of those vaccinated, study shows, 01.02.2024 https://medicalxpress.com/news/2024-02-dose-dengue-vaccine-vaccinated.html  
sco.lt
December 1, 2025 at 2:20 PM
À INRAE, plus de 300 projets de recherches ont impliqué des non-scientifiques. Qu'ils soient collecteurs de données ou qu’ils participent plus fortement au processus de recherche, leur implication est très variable. Ces collaborations permettent de faire un lien entre la science et la société.
Les sciences et recherches participatives à INRAE
Les sciences et recherches participatives, c'est la participation de personnes qui ne sont pas des chercheurs professionnels à la production de connaissances. Au-delà des 300 projets de recherche participative conduits à INRAE, l'institut s'engage pour faire connaitre et développer ces pratiques qui contribuent indéniablement au lien entre science et société.   Prix de la recherche participative Les candidatures au Prix de la recherche participative 2026 sont ouvertes jusqu'au 12 janvier 2026   À INRAE, plus de 300 projets de recherches ont impliqué des non-scientifiques. Qu'ils soient collecteurs de données ou qu’ils participent plus fortement au processus de recherche, leur implication est très variable. Mais quel que soit le degré d'investissement des acteurs de la société civile dans nos recherches, ces collaborations permettent de faire un lien entre la science et la société. Il s'agit pour la science de valoriser différentes formes de savoir et d'être au plus près des attentes de la société, et pour la société de mieux appréhender la démarche scientifique, ses contraintes et sa rigueur. « Les sciences et recherches participatives sont des formes de production de connaissances scientifiques auxquelles participent, aux côtés des chercheurs, des acteurs de la société civile, à titre individuel ou collectif, de façon active et délibérée. » Voici la définition des recherches participatives énoncées dans la Charte des sciences et recherches participatives en France signée par des acteurs académiques et associatifs en mars 2017.     Faire science ensemble, la stratégie INRAE 2025-2030 pour les sciences et recherches participatives   [...]
sco.lt
November 30, 2025 at 7:28 PM
Ce guide répond aux besoins d’accompagnement dans l’utilisation de ces outils au quotidien. Il rappelle les principes essentiels, les points de vigilance, les usages possibles, les risques et les cadres réglementaires.
Recommandations sur le bon usage des assistants à base d’intelligences artificielles génératives
INRAE publie un guide à destination de ses agents pour un usage éclairé des assistants à base d'intelligence artificielle générative (IAG). Ce document présente les risques et impacts à considérer, ainsi que des recommandations pour une utilisation professionnelle responsable. À travers divers cas d'usage, il permet de mieux appréhender les opportunités et les défis liés à ces technologies.     Les assistants à base d'intelligences artificielles génératives suscitent un intérêt croissant, mais soulèvent également des questions éthiques et pratiques. Ce guide répond aux besoins d’accompagnement dans l’utilisation de ces outils au quotidien. Il rappelle les principes essentiels, les points de vigilance, les usages possibles, les risques et les cadres réglementaires, afin d’encourager une utilisation responsable, efficace  et conforme aux valeurs d’INRAE.   Pour aller à l'essentiel, le guide est accompagné de deux notices pratiques.     Sur les usages dans l’enseignement • La CNIL a publié des conseils sur l’usage de l’IA dans l’enseignement : https://www.cnil.fr/fr/deux-faq-utilisation-des-systemes-dia-scolaire • Le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a publié en juin 2025 le cadre d’usage de l’intelligence artificielle en éducation : https://www.education.gouv.fr/publication-du-cadre-d-usage-de-l-intelligence-artificielle-en-education-450652  
science-ouverte.inrae.fr
November 30, 2025 at 7:15 PM
Le radon se trouve naturellement dans le sol. Il s’infiltre dans nos habitations, mettant en danger notre santé. Il est la principale cause de cancer du poumon après le tabagisme.
Rénover sans risque, les étapes pour mesurer et éliminer le radon | RTS
Présent dans nos habitations, le radon est un gaz naturel et radioactif responsable de 200 à 300 décès par cancer du poumon chaque année en Suisse. La prise en compte de ce facteur cancérigène lors de la rénovation énergétique des bâtiments est capitale.   Publié lundi à 14:29 Modifié mardi à 10:26   Le radon se trouve naturellement dans le sol. Il s’infiltre dans nos habitations, mettant en danger notre santé. Il est la principale cause de cancer du poumon après le tabagisme.  
sco.lt
November 30, 2025 at 6:59 PM
Les changements globaux de la flore au fil du temps ont considérablement influencé les trajectoires évolutives des hémiptères.
Diversification and extinction of Hemiptera in deep time | L’Institut de Systématique, Évolution, Biodiversité
Une équipe de chercheurs de l’ISYEB et d’Oxford University Museum of Natural History publie un article dans Communications biology vol8. qui démèle les dynamiques et les facteurs de diversification du groupe d’insectes méga-diversifié des Hémiptères. Boderau, M., Nel, A., & Jouault, C. (2025). Diversification and extinction of Hemiptera in deep time. Communications Biology, 8(1), 352. (Open Access.) https://doi.org/10.1038/s42003-025-07773-x   ------ ndé traduction du résumé   Démêler les schémas et les facteurs à l'origine de la diversification et de l'extinction des lignées hautement diversifiées reste un défi en biologie évolutive. Si la diversification des insectes a été largement étudiée à travers les « quatre grands » ordres d'insectes (Coleoptera, Hymenoptera, Lepidoptera et Diptera), le cinquième ordre le plus diversifié, Hemiptera, a souvent été négligé.   Les hémiptères présentent un riche patrimoine fossile et sont très diversifiés dans les écosystèmes actuels, de nombreuses lignées étant étroitement associées à leurs plantes hôtes, ce qui en fait un groupe crucial pour étudier comment les changements écologiques passés, tels que les extinctions massives et les changements floraux, ont influencé la diversification des insectes.   Cette étude s'appuie sur des modèles de naissance-mort dans un cadre bayésien et sur le patrimoine fossile des hémiptères pour estimer leur dynamique de diversité passée. Nos résultats révèlent que les changements globaux de la flore au fil du temps ont considérablement influencé les trajectoires évolutives des hémiptères.   Deux bouleversements faunistiques majeurs ont particulièrement influencé la diversification des hémiptères : (i) les conséquences de l'extinction massive du Permien-Trias et (ii) la révolution terrestre des angiospermes. Nos analyses suggèrent que la diversification des clades d'hémiptères a été motivée par des changements floristiques combinés à des pressions concurrentielles provenant de niches écologiques qui se chevauchaient. L'exploitation des archives fossiles exhaustives des hémiptères nous a permis d'affiner notre compréhension des modèles de diversification parmi les principales lignées d'hémiptères.   Traduit avec DeepL.com (version gratuite)   image : Bayesian inferences of correlation parameters on origination (left panel) and extinction (right panel) for Hemiptera (genus- and family-level analyses) with the set of abiotic and biotic variables: Clade Diversity-dependence; Angiosperms; Gymnosperms, Polypodiales ferns, Spore plants, Temperature and Polypodiales ferns.  
sco.lt
November 29, 2025 at 6:57 PM
Une exposition à partir de photographies du Museum national d’histoire naturelle qui éclaire la vie de ce personnage hors du commun, apprécié aujourd’hui jusqu’au Japon.
Du mercredi 21 janvier 2026 au samedi 09 mai 2026
Jean-Henri Fabre, Homère des insectes – exposition Bibliothèque André Malraux Paris 21 janvier 2026
Jean-Henri Fabre, Homère des insectes - exposition Bibliothèque André Malraux Paris une exposition à partir de photographies du Museum national d'histoire naturelle qui éclaire la vie de ce personnage hors du commun, apprécié aujourd'hui jusqu'au Japon   Visite commentée mercredi 11 février à 16h par Yves Cambefort, entomologiste du MNHN.   Une exposition à partir de photographies du Museum national d’histoire naturelle qui éclaire la vie de ce personnage hors du commun, apprécié aujourd’hui jusqu’au Japon   Du mercredi 21 janvier 2026 au samedi 09 mai 2026  
sco.lt
November 29, 2025 at 6:30 PM
"En se qualifiant de naturaliste, plutôt que de paléontologue, l’auteur appuie sur son intérêt pour l’histoire naturelle, qui comprend la discipline dont il s’est fait une spécialité, mais englobe plus largement toutes les sciences qu’il pratiquait."
On a lu « Dinosaures, crocodiles et coccinelles », les joyeuses tribulations du naturaliste Philippe Taquet
Décédé en novembre, le paléontologue à l’origine de la Grande Galerie de l’évolution raconte dans son ultime livre les grandes lignes de son parcours de chercheur, émaillées d’anecdotes et de petites confidences   Par Isabelle de Montvert-Chaussy 25 novembre 2025 Mis à jour le 28/11/2025 à 19h01.   image : Philippe Taquet en 2014, sur le site d’Angeac (16), important gisement d’os de sauropodes. Archives « Sud Ouest »   ------ ndé complément   Le paléontologue Philippe Taquet raconte les pérégrinations d’un chercheur d’os, 23.10.2025 https://www.lemonde.fr/sciences/article/2025/10/23/le-paleontologue-philippe-taquet-raconte-les-peregrinations-d-un-chercheur-d-os_6649008_1650684.html   Extrait : Pesticides à six pattes Des dinosaures, des crocodiles… Et les coccinelles qui complètent le titre de ce livre, direz-vous ? Le naturaliste rappelle que la charmante bête à Bon Dieu est « un redoutable prédateur, dont les larves et les adultes se nourrissent principalement des pucerons qui prolifèrent sur les arbres fruitiers, la vigne, les cultures légumières et ornementales ».   D’où l’intérêt d’étudier ces pesticides à six pattes dans leur habitat naturel, dans le Vaucluse. Normal. Moins banal fut le coup de téléphone que Philippe Taquet, alors directeur du MNHN, reçut de la gendarmerie, laquelle pensait avoir arrêté de dangereux espions, en fait des chercheurs du Muséum qui avaient posé leurs pièges à coccinelles au bord du plateau d’Albion, non loin du site abritant les missiles intercontinentaux français…  
sco.lt
November 29, 2025 at 6:23 PM
Le commissaire européen à la Santé a carrément proposé que les autorisations de mise sur le marché des insecticides, herbicides et autres fongicides soient délivrées ad vitam aeternam. Actuellement, le droit de commercialiser un pesticide est accordé pour dix à quinze ans seulement.
Pesticides : L'agrochimie fête la fin des haricots
Le commissaire européen à la Santé va soumettre à la mi-décembre une idée mortelle aux agences sanitaires de l'Union : les pesticides mis sur le marché seront……   Publié le 25 novembre 2025 Par Jérôme Canard   "... les pesticides mis sur le marché seront désormais autorisés ad vitam æternam. Et tant pis si de nouvelles données scientifiques rebattent les cartes !   Sonnez, bidons ! Les fabricants de pesticides additionnent les bonnes nouvelles.   Pour Noël, Bruxelles leur prépare un joli cadeau. Le commissaire européen à la Santé, le hongrois Olivér Várhelyi, a carrément proposé que les autorisations de mise sur le marché des insecticides, herbicides et autres fongicides soient délivrées ad vitam aeternam. Actuellement, le droit de commercialiser un pesticide est accordé pour dix à quinze ans seulement. S’il veut continuer de vendre son produit, l’industriel doit déposer une nouvelle demande, qui sera passée au crible par les agences sanitaires de l’Union européenne. Cette chouette idée poussée par ce proche du Premier ministre hongrois (...)"
sco.lt
November 29, 2025 at 6:00 PM
Les collections sont conservées au centre de ressources du musée à Rouen.
Créé en 1879 par Jules Ferry, le Munaé offre la plus grande collection de patrimoine éducatif en Europe avec plus 950 000 objets et documents. Un parcours permanent et des expositions temporaires permettent de la découvrir.
Les collections du Musée national de l'Éducation consultables en ligne 
À la fois catalogue et base d’images d’une grande richesse, dans les domaines de l’histoire de l’éducation et de l’histoire de l’enfance, le site web du Musée national de l’Éducation permet d'explorer ses collections en ligne, en partie numérisées.   L’internaute accèdera ici aux informations patrimoniales et documentaires qui accompagnent les objets et documents. Pour approfondir sa visite, il pourra venir consulter les collections au centre de ressources du musée à Rouen où celles-ci sont conservées, ou encore fréquenter son centre d’expositions.   ------ ndé matériel didactique > Henry Gillet > 1901 > Album de la décoration, 3e volume. Tapisserie.     image : Art Nouveau lithograph of butterflies and insects from the 1901 "Album De La Decoration", France.   Album de la décoration, 3e volume. Tapisserie., Musée National de l'Éducation, Les collections du Musée national de l'Éducation https://www.munae.fr/collections-en-ligne/fr/museum/mne/album-de-la-decoration-3eme-volume-tapisserie/62882e28c07506d9ad8c237e   ------ via ArtNouveauDeco on X: "Art Nouveau lithograph of butterflies and insects from the 1901 "Album De La Decoration", France. https://t.co/g873epgSAt" / X, 26.11.2025 https://x.com/NouveauDeco/status/1993737433574461885  
www.munae.fr
November 29, 2025 at 5:45 PM
Les observations ont confirmé la présence d'insectes adultes de Stegobium paniceum, dont certains vivants, a indiqué jeudi le MHNG. Des dommages localisés et superficiels ont été observés sur les collections, notamment au niveau des ailes d'oiseaux naturalisés.
Le Muséum d'histoire naturelle de Genève lutte contre un insecte ravageur | RTS
Un foyer d'infestation de la vrillette du pain a été découvert le 24 septembre au Muséum d'histoire naturelle de Genève (MHNG) lors d'un contrôle régulier. La présence de cet insecte ravageur est limitée à la galerie "Faune de Suisse". Des mesures urgentes de sauvegarde ont été prises.   ther avec ats Publié à 07:36 Modifié à 07:42     "Les observations ont confirmé la présence d'insectes adultes de Stegobium paniceum, dont certains vivants, a indiqué jeudi le MHNG. Des dommages localisés et superficiels ont été observés sur les collections, notamment au niveau des ailes d'oiseaux naturalisés. "Nous n'avons pas vu de larve active, mais le niveau d'infestation a été atteint", a précisé le directeur du MHNG Arnaud Maeder." (...)   "... Cette situation pourrait repousser les réaménagements des galeries et la réouverture du Muséum d'histoire naturelle, prévue pour septembre 2026. Une opération similaire avait été menée en 2023, dans les herbiers des Conservatoire et Jardin botanique de Genève, infestés par un autre insecte ravageur, le Lasioderma du tabac."   ------ ndé   image : La vrillette du pain est une espèce proche de la petite vrillette (Anobium punctatum), insecte ravageur du bois, qui s'en distingue par sa teinte nettement plus foncée et sa tête capuchonnée. Elle est parfois confondue avec la vrillette du tabac (Lasioderma serricorne) qui s'attaque également aux stocks de denrées alimentaires ; ces deux espèces peuvent être différenciées par l'aspect de leurs antennes et de leurs élytres.   via Stegobium paniceum — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Stegobium_paniceum  
sco.lt
November 28, 2025 at 7:10 PM