Clément Chauvet
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Clément Chauvet
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Professeur de droit public - Avocat
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Ca donne: "argumentation outrageusement audacieuse peinant à compenser une carence probatoire patente".
"argumentation outrageusement audacieuse"?
En revanche, on est certain que c'est une juridiction administrative.
Et ce n'est pas qu'une erreur de titraille.
1981 a été fatal à l'industrie de la guillotine.
Va falloir faire très attention avec le sigle « lfi » dans les prochaines semaines 😉
Il va être ardu le cas pratique de droit constitutionnel du semestre 2: "un ministre démissionnaire peut-il, après avoir démissionné de son poste de démissionnaire, être nommé ministre de plein exercice par le premier ministre démissionnaire qui a été nommé?"
Philippe Azouaou (qui n'est pas ici je crois) avait écrit une thèse sur l'indisponibilité des compétences... C'est tellement ancien monde tout ça.
C'est un nouveau concept de droit public le "transfert de fonctions", non ?
Ah et tu pourras nous expliquer ça ? Parce que le "transfert" de portefeuille me semble être une intéressante création constitutionnelle.
C'est bien mignon, mais tu manques à tous tes devoirs. Le PM a quitté l'Elysée. Peux tu me localiser G. Larcher et Y. Braun-Pivet pour qu'on sache si on va vers un art. 12 ?
Je dirais bien "alors que revoilà la sous-préfète" mais j'ai de la peine et même de l'estime pour lui. La mission était impossible.
Tout à fait. Il me semble me souvenir d’une réforme agricole.
Tu écartes un peu vite l'hypothèse JV Placé.
Surtout, alors que le putsch était résolu en quelques jours, de Gaulle conserve les pleins pouvoirs jusqu'en septembre, ce qui est très critiquable.
Putsch des généraux. en avril 1961. L'interruption du fonctionnement régulier des pouvoirs publics s'appuyait sur la capture du délégué général du gouvernement en Algérie et du ministre des transports (ce qui me parait "léger").
- ET que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels soit interrompu.
On en est très très loin.
Pour ce qui est des conditions, elles sont exigeantes. Il faut:
- une menace grave ET immédiate sur "les institutions de la République, l'indépendance de la Nation, l'intégrité de son territoire ou l'exécution de ses engagements internationaux"
Et je ne crois absolument pas que l'utilisation de l'article 16 soit sur la table élyséenne. Il y a simplement quelques éditorialistes en manque de frisson qui s'amusent à faire peur au bon peuple.
Un détournement est toujours possible mais, en ce cas, le PR commettrait certainement un "manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat" ce qui justifierait la destitution (article 68 Constitution).
Je suis loin d'être convaincu que les conditions de mise en oeuvre de l'article 68 soient juridiquement réunies aujourd'hui (mais je ne suis pas constitutionaliste). Politiquement, la majorité pour une destitution me semble de toute manière inatteignable.
Ca me rappelle, à l'occasion d'une présidentielle, une journaliste qui m'avait demandé : "Et si Marine Le Pen gagne, le Président ne pourrait pas utiliser l'article 16 ?". L'article 16, ou le lapin sorti du chapeau constitutionnel.
L'article 16, c'est - en gros - les pleins pouvoirs pour le président. Les conditions sont exigeantes et ne sont ici absolument pas réunies. Ca n'empêche pas certains organes de presse de brandir cette menace.