Grimmax
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Fan de mangas depuis des années (et de bien d'autres choses), j'ai créé ce compte pour partager ma passion. https://www.mangacollec.com/user/grimmax/collection Retrouvez ici des critiques personnelles sur mes lectures et découvertes.
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Pour finir, un coup de crayon vraiment excellent, qui me rappelle un peu Takeshi Obata. Surtout le duo principal de Jules Verne et Arthur Conan Doyle qui m’évoque beaucoup celui de Bakuman, Shujin et Saiko.
Un détail, mais tant pis, c’est certains anachronismes. Je n’ai pas pris la peine de vérifier pour tout le monde, mais Malcolm X n’était pas né à cette époque, et l’âge de Jules Verne ne semble pas vraiment correspondre. M

ais pas grave, c’est mineur par rapport à ce que ça apporte.
Le principe de « Papercut » qui permet de créer des créatures à partir d’une description écrite, et de le contrôler en lui donnant des ordres écrits est pas mal, et met bien en avant l’imagination des personnages.
Et des citations de personnages célèbres, d’Albert Einstein, Hemingway ou ML King.

Une véritable ode à l’écriture et la culture littéraire du XXe siècle.

Vraiment un trésor de culture et de références qui, du coup, demande un minimum de culture pour, justement, en saisir toute la richesse.
En plus du trio principal, les apparitions de Malcolm X, du président Lincoln ou encore Elliott Ness pour le côté historique, des références littéraires avec le Nostromo et un certain (Ed ?) Malone, des œuvres de Maupassant ou Edgar Allan Poe…
Avec son compère, Arthur Conan Doyle, doté de facultés d’observation et de déduction hors normes, puis rejoints par l’agent Amélia Earhart en qualité de garde du corps, le trio devra contrecarrer les projets du mystérieux Lord Black Fowl, dont l’existence semble étroitement liée à celle de Verne.
Mais voilà que des feuilles de papier réapparaissent, et avec elles, une menace redoutable.

Pour y faire face, le maire Little fait appel à un écrivain réputé, Jules Verne, à l’imagination débordante.
Par un phénomène inconnu, le papier a acquis la capacité de matérialiser ce que l'ont inscrit dessus.
Après que près d'un million de personnes fut tué lors d'une guerre de papier, le papier fut détruit à travers le monde, l’enseignement de l’écriture interdite, et la recette du papier oubliée.
Londres 1902.

Quand un ministre subit une attaque aussi destructrice qu’étrange, une arme terrifiante que l’on pensait disparue depuis au moins deux siècles est retrouvée sur les lieux : du papier.
CRITIQUE #238 – City Hall (tome 1)

Auteur : Guillaume Lapeyre (dessin), Rémi Guerin (dessin)
Éditeur : @ankama-editions.com
Statut : Terminé en 7 tomes

#manga #critique
Ne connaissant pas vraiment l’histoire du Shinsen Gumi, je suis incapable de pouvoir m’exprimer sur la fidélité historique du titre, mais certains noms de personnages (Sôji Okita, Hajime Saitô ou Isami Kondo) me sont fortement familiers.
Un point négatif toutefois, pour moi, ce sont les tentatives d’humour que les auteurs placent ici et là.

Certains apprécieront sans doute, mais pour ma part, je ne les trouve pas exceptionnels, voir que ça casse parfois un peu l’ambiance.
Des combats au sabre plutôt cool et des personnages charismatiques, la base est déjà très bonne.

Ajouté à cela un fond historique avec des évènements et des personnages réels, ça devient encore mieux !

Et une galerie de personnages plus intéressants les uns que les autres.
Shinpachi commence alors son récit, en 1859, alors que Toshizô écumait les dojos pour parfaire sa maîtrise du sabre.

Après que ce dernier soit vaincu par Isami Kondo, Toshizô décide de le rejoindre, au sein du dojo Shieikan, dont les membres formeront, plusieurs années plus tard, le Shinsen Gumi.
En 1912, une journaliste, Makoto Ichikawa, rencontre Shinpachi Nakamura, jadis membre du célèbre Shinsen Gumi, afin de connaître l’histoire de ce groupe, et en particulier l’un de ses membres, Toshizô Hijikata, le « démon du Shisen Gumi ».
CRITIQUE #237 – Chiruran, Shinsen Gumi Requiem (tome 1)

Autre traduction : Chiruran – Shinsengumi Chinkonka
Auteur : Shinya Umemura (scénario), Eiji Hashimoto (dessin)
Éditeur : Mangetsu (Coamix au Japon)
Statut : En cours, 23 tomes (36 tomes au Japon)

#manga #critique
J’adore !
Non seulement ça permet de sortir des démons-n’importe-quoi avec des capacités diverses et originales. Mais ça peut justifier une échelle de puissance vraiment sympa.

Et avec un démon-tronçonneuse en protagoniste, ça promet des combats bien sanglants.
Et ce que j’ai préféré dans ce tome : le concept des démons dont la puissance est proportionnelle à la crainte qu’ils suscitent.

Sachant qu’on commence justement avec un démon-tomate apparemment pas bien dangereux, avec ensuite un démon-chauve-souris déjà plus coriace.
Sans oublier les charcutages à la tronçonneuse.
Une violence folle et graphique.

Fujimoto n’a pas un coup de crayon extraordinaire, mais je trouve qu’il arrive à poser une ambiance plutôt pas mal du tout pour le thème.
La morale est loin d’être la qualité première de Chainsaw Man.

Entre Denji réduit à s’avilir pour gagner des clopinettes, Makima qui traite les autres comme des chiens… Denji qui latte les couilles sans aucune vergogne…
Denji est à la fois un personnage attachant, et aussi malaisant…

Un pauvre homme vivant de la façon la plus misérable possible, dans les rêves sont tellement simples : manger des tartines à la confiture, rencontrer une femme… lui palper les seins…

Bref, des désirs simples.
Récupéré par Makima, Devil Hunter de la sécurité publique, Denji commence à entrevoir enfin à quoi ressemble une vie normale, mais devra continuer à chasser les démons au péril de sa vie pour maintenir cette nouvelle vie.
Alors que Denji trouve la mort face à un démon, Pochita se sacrifie afin de le sauver, en lui offrant son cœur, permettant également à Denji de pouvoir désormais se transformer en redoutable démon-tronçonneuse.
Criblé de dettes, Denji n’a toujours connu qu’une vie de misère, tout en étant exploité par des yakuzas pour qui il œuvre en tant que Devil Hunter, en compagnie de Pochita, un petit démon-tronçonneuse.
CRITIQUE #236 – Chainsaw Man (tome 1)

Auteur : Tatsuki Fujimoto
Éditeur : @crunchyroll.com (Shûeisha au Japon)
Statut : En cours, 19 tomes (22 tomes au Japon)

#manga #critique