Le Hussard des Mots
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anbraz.bsky.social
Le Hussard des Mots
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An Braz, poet'. "De coup de gueules en coups de coeur, An Braz laisse filer sa poésie sur les rives du Styx et ailleurs..." (Cyr) (c) Les textes & poèmes partagés ici sont protégés par le droit d'auteur.
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Ce proche qu'a eu la décence de mourir juste avant la Toussaint...

C'est pratique, ça fera qu'un voyage.
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JEU PIPÉ.

Tonton Georges, voilà quelque trente années
Que, sur un fond d'orgue, tu nous as quittés.
Voilà quelque trente années que moi je suis né ;
Amère destinée de n'avoir pu se croiser.
Il a déjà ce look de ces gens qui se désolent de ce qui fut pour eux un âge d'or qu'a été le colonialisme, tel Bernard Lugan.
Tatoos, tatoos, deux tatoos,
deux tatoos jolis comm'tout,
un est un coquillage d'argent?
danse danse sur le séant.
Tatoos, tatoos, deux tatoos,
deux tatoos jolis comm'tout,
de la cheville au collier,
un' guirlande d'orchidées.
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#poetry

LE FUNAMBULE COMDAMNÉ

Une feuille s’envole sur le gazon
S’élançant par de si longs à-coups
Et s’en vient me caresser au cou,
C’est la morte-saison;
Et au beau milieu des va-et-vient
Que font ses soeurs dans leur cimetière
Mon être se langui de chagrin
A voir filer un nouvel hiver.

[1/..]
Tout le problème du système de notation en France.

Comme à mon époque où, pour les exercices à tiroirs, si vous faisiez faux à un des exercices, vous aviez faux à tous ceux en découlant, même si ceux-ci étaient exécutés correctement (à partir de la donnée d'entrée fausse).
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« Pourquoi il y a débat ? Parce que nous n’étions que huit journalistes à suivre le procès. Pas une seule télé », rappelle @fabricearfi.bsky.social.

Remettre sans relâche la brutalité des faits au cœur de la conversation publique sur la condamnation et l’incarcération de Nicolas Sarkozy 👇
Ce qu’il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu’il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu’il faut de sanglots pour un air de guitare

(Louis Aragon)

youtu.be/AQWfwGqPtGU?...
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N'oubliez pas que les gens scandalisés par la peine de prison de Sarko le sont parce qu'iels pensent que la criminalité est une tare congénitale d'une certaine classe qui appartient en prime à une certaine race qui est, de facto, exclue.
Il n’est pas nécessaire de vivre toute la vie, toute sa vie,
Pour en être lassé : la comprendre est bien pire tourment.
Tu viendras me chercher, n’attends pas trop longtemps.
Je suis un retraité dans mon corps, dans mon esprit.

J'attends venir la mort.

(An-Braz, mai 2004)
Revoir sa vie passer, ses joies, ses regrets, ses sentiments.
Je sens remuer en moi toutes ces émotions, ces désirs.
Choisir définitivement sa dernière volonté, choisir
Celle qui nous fera refuser les autres tristement.

Je suis un retraité.
S’allonger sur une chaise longue doucement, serein,
Et goûter à la lumière des étoiles, aux caresses du vent,
A ces émotions profondément oubliées de notre vie d’enfant,
Ces souvenirs d’innocence, testament d’un passé trop ancien.

Je suis un retraité.
Mon corps réclame le repos, mon esprit aussi.
Le repos. Le repos face à ce monde, face à ces gens.
Un peu plus de légèreté pour un envol, un sentiment.
Surtout, moins de cette fatigue, cette asphyxie.

Je suis un retraité.
JE SUIS UN RETRAITÉ

#poem #poetry - poème poésie

Un nouveau jour se termine, je me sens lassé.
Dix-neuf mai deux mille quatre, tôt dans la nuit,
Les grillons chantent leurs mélodies, le vent aussi.
Et moi ? Et moi je suis un retraité. Un retraité.

Je suis un retraité.
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#poem #poetry

LA FORTERESSE DE SABLE.

L’automne s’est installé en mon cœur
Où il a refermé les lourdes portes
Et souffle sur mes moindres bonheurs
Comme il chasse des feuilles mortes.

[1/..]
Suicidé, on se laisse suicider,

Par soi-même, par nos convictions sacrifiées ;

Suicidé, on se laisse suicider,

Par les autres et leur corde à notre cou passée.

(An-Braz, juillet 2013)

#poem #poetry - poème poésie

[8/8]
Suicidé dans le carcan social,

Le mouton domine le loup dans ce règne animal,

On se fait le Brutus de son propre César

Et assassine en nous nos propres regards

Pour ne voir plus qu'à travers les autres

Et laisser l'ordre commun décider du nôtre.
Etouffé, on est étouffé,

Par soi-même, par son soi inexprimé ;

Etouffé, on est étouffé,

Par les autres et la raison globale primée.
Etouffé par le carcan social,

L'expression bâillonnée de ses idées marginales,

On se laisse injecter en intraveineuse

Les bienséances de la norme vénéneuse,

Et on comble les vides engendrés par ce déficit

Avec les encouragements des zombies comme satisfécit.
Damné, on se laisse damner,

Par soi-même, des leurres qu'on se crée ;

Damné, on se laisse damner,

Par les autres et l'unicité de leurs pensées.
Damné par le carcan social,

L'esprit aveuglé dans la nuit abyssale,

On s'enfonce un peu plus pour se cacher

Et ne pas croiser le regard de nos psychés,

Et on prend pour lumière les moindres reflets,

Se laisse fourvoyer dans l'illusion de quelques effets.
Prisonnier, on est prisonnier,

De soi-même, de se vouloir être aimé ;

Prisonnier, on est prisonnier,

De par les autres et leurs jugements insensés.
SACRIFICE SUR L'AUTEL SOCIAL

Prisonnier du carcan social,

Les chaines aux pieds de nos évasions cérébrales,

On s'enfuit des regards qui nous condamnent

De ne pas oser nos folies ou d'accepter nos drames,

Et on se console par des maximes inassouvies:

"Il faut vivre ses rêves & pas rêver sa vie"
Ca en dit tellement... 😣

"Animaux"

👉 Qui renvoie à une position inférieure sans la hiérarchie des êtres vivants

👉 Qui n'ont ni rafinement, ni sagesse, etc.
Les gueux, les sans-dents.

👉 Que l'on possède.
Les serfs.

👉 Les étrangers ou certaines communautés, régulièrement comparés à des "animaux".
Cette déclaration dit tout.

La bourgeoisie est impunie et se croit au-dessus des lois.

La prison est réservée aux "animaux" (le bas peuple et les personnes racisées).

Il y a un monde entre eux et nous.