SNJ-CGT - Syndicat National des Journalistes CGT
LightNews LightNews
banner
snjcgt.bsky.social
SNJ-CGT - Syndicat National des Journalistes CGT
@snjcgt.bsky.social
4.4K followers 180 following 780 posts
Face à un journalisme sous contrainte, un syndicalisme de combat. Pour adhérer 👉🏽 https://snjcgt.fr/adherer-en-ligne/
Posts Replies Media Videos
snjcgt.bsky.social
Fausse « étude » sur Radio France : Toute mention du changement climatique s'accompagne d'une note dégradée, malgré le consensus scientifique. La dénonciation du sexisme, du racisme, la promotion des droits humains, la critique des injustices sociales font les frais du même jugement.
Sur France Inter, même la météo est trop à gauche pour les fossoyeurs de l'audiovisuel public L'extrême droite n'a pas peur du ridicule, c'est même à ça qu'on la reconnaît. L'Institut Thomas More, think tank chargé de donner un vernis de respectabilité et de pseudo méthode scientifique aux réactionnaires de tout poil, vient de commettre un nouveau rapport, entièrement à charge, contre l'audiovisuel public. Cette supercherie fait suite à une précédente "étude", diffusée en mai 2024, sur l'orientation politique des chaînes nationales de Radio France, dont les résultats grotesques, déjà relayés par le Figaro Magazine, avaient suscité la consternation des chercheurs. L'Institut Thomas More récidive, dans un rapport fondé sur l'écoute d'un mois de matinales de France Inter, France Info et France Culture (les 43 locales du réseau ICI apprécieront d'être ainsi ignorées), "prémices d'une plus large étude à paraître, utilisant les avancées récentes de l'intelligence artificielle". L'IA est présentée comme l'outil impartial, ayant "établi des classifications en parfaite autonomie, sans intervention humaine". Une intelligence artificielle ne classe pas "sans intervention humaine", elle répond à un prompt et à des consignes donnés par les enquêteurs. Si les consignes sont biaisées, la classification le sera aussi. Venons-en donc aux "conclusions" de l'intelligence artificielle. Félicitations à Marie-Pierre Planchon (présentatrice météo),Daniel Morin (humoriste), Charline Vanhoenacker (humoriste), Aline Afanoukoe (productrice d'une chronique musicale) ou Alexandra Delbot (chroniqueuse scientifique) pour leur promotion au rang de "journalistes de gauche". Car dans le monde délirant de l'IA de l'Institut Thomas More, même la météo est classée à gauche, comme le sont aussi les billets d'humour ou les chroniques musicales ou scientifiques. La pseudo étude cite même, au premier degré, un extrait d'une chronique de Charline Vanhoenecker. L'extrême droite ne comprend ni la satire, ni l'ironie ou le second degré, et visiblement son lA non plus, puisqu'elle classe au même niveau météo, sciences, humour et interview politique. La pseudo étude inaugure également un concept fumeux pour appuyer ses conclusions mensongères: "l'angle de gauche", extrait d'une chronique de Patrick Cohen à l'appui. Suite à la condamnation de Nicolas Sarkozy dans l'affaire libyenne, l'éditorialiste a "utilisé une rhétorique forte pour défendre l'indépendance de la justice et le principe d'égalité devant la loi, tout en attaquant violemment la stratégie de victimisation de l'ancien président". Rappeler le principe de l'État de droit, c'est donc être "de gauche" selon l'IA de l'Institut Thomas More ! Dans la météo comme dans le traitement de l'actualité, toute mention du changement climatique s'accompagne ainsi d'une note dégradée, puisque ce consensus scientifique serait l'apanage des progressistes et des écologistes. La dénonciation du sexisme, du racisme, la promotion de l'égalité femmes-hommes (entre autres droits humains), la critique des injustices sociales font les frais du même jugement. Voilà qui en dit long sur les partis-pris réactionnaires de l'Institut Thomas More et de ses commanditaires. Les matinales nationales de Radio France sur-exposeraient, sur un mois, la majorité présidentielle ? L'institut Thomas More n'a pourtant qu'à consulter les règles de l'Arcom pour savoir que le gouvernement dispose d'un tiers du temps de parole sur la radio publique, les deux autres tiers étant réservés à l'ensemble des forces politiques, majorité et opposition comprises, en fonction de leur représentativité. Rien d'étonnant donc, dans ce qui est présenté comme un biais mesuré sur un temps très court (un mois de matinales nationales radio), quand l'Arcom apprécie l'équilibre des temps de parole sur l'ensemble de l'année. Ce n'est pas seulement la consternation, mais la colère qui domine à la lecture d'un tel ramassis de fumisteries, d'une grande malhonnêteté intellectuelle, relayées par le Figaro Magazine. Il faut avoir bien peu d'amour propre et plus aucune exigence professionnelle pour se fourvoyer dans un tel naufrage déontologique. Nous, journalistes CGT de Radio France, n'hésitons jamais à relever les faiblesses ou manquements éditoriaux de nos antennes, mais nous dénonçons avec force une véritable imposture journalistique conçue pour auto-alimenter une bulle médiatique d'extrême droite, dans l'unique but d'aggraver le travail de sape mené contre l'audiovisuel public. La critique est bienvenue quand elle est fondée, pas quand elle s'inscrit dans une dérive mensongère au service d'intérêts politiques tout sauf impartiaux. Paris, le 5 décembre 2025 Le SNJ-CGT Radio France Maison de la Radio, pièce 9D57 116 Av. du Président Kennedy, 75016 Paris
December 5, 2025 at 10:38 AM
snjcgt.bsky.social
Les journalistes de @splann.bsky.social empêchés de faire leur métier dans le Finistère : nous dénonçons les méthodes indignes du département qui sont une entrave au droit d’informer.
IL S'AGIT D'UNE ATTEINTE MANIFESTE À LA LIBERTÉ DE LA PRESSE ET À L'EXERCICE DU MÉTIER DE JOURNALISTE. UNE ATTEINTE AGGRAVÉE PAR LE RECOURS DU VIGILE À LA VIOLENCE ET PAR SA TENTATIVE DE SAISIR LE MATÉRIEL DES JOURNALISTES. NOUS DÉNONÇONS LES MÉTHODES INDIGNES DU DEPARTEMENT DU FINISTÈRE ET EXIGEONS LE RESPECT DU DROIT A INFORMER. TOUT NOTRE SOUTIEN AUX ÉQUIPES DE splann!
December 4, 2025 at 12:10 PM
snjcgt.bsky.social
Des correspondants locaux de presse qui attendent toujours d’être payés après onze mois. Vous ne rêvez pas, vous êtes chez Sogemedia.
Zéro paiement depuis onze mois... Voilà le sort que subissent des dizaines de correspondants locaux de presse (CLP) du groupe de presse hebdomadaire régionale (PHR) Sogemedia. Une situation inacceptable, que dénoncent vigoureusement le Collectif national des CLP (CNCLP), le SNJ, le SNJ-CGT, la CFDT-Journalistes, le SGJ-FO, L'Union des clubs de la presse de France et francophones (UCP2F), ainsi que les Clubs de la presse Drôme-Ardèche et des Hauts-de-France. À la tête de Sogemedia, Jean-Pierre de Kerraoul. Ce n'est ni Bolloré ni Saadé. Son groupe, dont le siège est dans le Nord, affiche cependant vingt-quatre titres locaux, de la Somme à la Dordogne, en passant par l'Oise, la Haute-Marne ou la Drôme. Sans oublier une imprimerie dans le Nord, Digitaprint, et une régie publicitaire, Propublic. Jean-Pierre de Kerraoul est vice-président du syndicat patronal de la PHR (SPHR), président de la commission juridique de l'Alliance de la presse d'information générale (Apig) et vice-président de l'Association européenne des éditeurs de journaux (ENPA), lobby des patrons de presse à Bruxelles. Son groupe Sogemedia est réparti en une succession de petites entreprises, permettant ainsi un minimum de contraintes sociales, dont l'absence, pour la quasi-totalité d'entre elles, de comités sociaux et économiques (CSE). Ces titres touchent leur part d'aides à la presse et alimentent une bonne partie de leurs pages grâce à un réseau de CLP, ni journalistes ni salariés, sous-payés en honoraires et non soumis à cotisations sociales. Pour certains, les sommes dues dépassent les 3 000 euros. Les moins résignés ont envoyé des courriers recommandés, voire lancé des injonctions de payer devant les tribunaux. Les plus insistants, moins d'une dizaine, ont reçu une infime partie de leur dû, comme pour les faire patienter, ou les faire taire peut-être. Mais très souvent, rien, pas même une réponse ou des excuses. D'autres ont préféré arrêter d'écrire pour les journaux du groupe, écœurés, ou continuent de travailler sans rien réclamer. « Période creuse », « problème de trésorerie » : voilà les motifs avancés aux rares CLP qui ont réussi à avoir un interlocuteur chez Sogemedia. Ils n'ont pas à faire les frais de cette situation. Le SNJ-CGT, ainsi que le SNJ, la CFDT-Journalistes et le SGJ-FO ont rejoint le CNCLP pour porter la voix de tous ces oubliés et maltraités d'une certaine presse écrite régionale et locale, qui la font pourtant vivre. Une cinquantaine de CLP de Sogemedia ont répondu, début novembre, à un sondage du CNCLP : 93% rencontrent des problèmes de paiement et 53% ont arrêté leur activité de correspondance, dont 81% de leur propre chef. Ils seraient, pour 72,5%, prêts à engager des actions. Ces travailleurs, essentiels au fonctionnement quotidien des titres de Sogemedia - et plus généralement de la presse locale et régionale - exercent sous un statut très précaire de travailleur indépendant, unique en Europe, daté de 1987 et modifié à la marge en 1993. Créé officiellement pour accomplir une simple collecte d'informations, il n'a pas évolué d'une virgule, alors qu'on leur réclame des tâches proches de celles des journalistes localiers de ces titres. Ces travailleurs, qu'on estime en France entre 20 000 et 30 000, ont un rôle fondamental dans l'information locale, elle-même essentielle pour la bonne santé de la démocratie française, comme le rappelle un récent rapport de la Fondation Jean Jaurès (lire ici). Le CNCLP, le SNJ, le SNJ-CGT, la CFDT-Journalistes, le SGJ-FO, l'UCP2F et les clubs de la presse Drôme-Ardèche et Hauts-de-France exigent le paiement immédiat des sommes dues aux CLP de Sogemedia. Rémunérer le travail fourni est un droit élémentaire, pas une option ! Nous incitons les CLP de Sogemedia qui ne l'auraient pas encore fait à engager des démarches pour se faire payer leur dû et à se rapprocher de nos organisations.
December 4, 2025 at 9:12 AM
snjcgt.bsky.social
Christophe Gleizes doit être libéré !
C'est un choc, d'autant plus dur que les dernières semaines étaient porteuses d'espoir. Christophe Gleizes a été condamné le 3 décembre 2025 par une cour d'appel algérienne à sept années de prison, notamment pour « apologie du terrorisme ». Le Syndicat national des journalistes (SNJ), le SNJ-CGT, la CFDT-Journalistes et le SGJ-FO tiennent à lui apporter tout leur soutien. C'est la même lourde peine qui avait été prononcée en première instance le 29 juin. Le SNJ, le SNJ-CGT, la CFDT-Journalistes et le SGJ-FO font part de leur consternation. Les excuses sincères de notre confrère de 36 ans, entré en Algérie avec un visa de tourisme et non pas de journaliste, n'ont donc pas été entendues. Ignoré également, son appel à la clémence. La justice algérienne ne lui pardonne toujours pas sa rencontre avec un dirigeant de club accusé de « terrorisme » par le pouvoir. Il faut pourtant rappeler que Christophe Gleizes, journaliste sportif collaborateur des magazines So Foot et Society, n'a toujours fait que son métier, et avec la plus grande intégrité, seulement guidé par sa passion pour le football algérien. Le journalisme n'est pas un crime, et sa place n'est pas en prison. Le SNJ, le SNJ-CGT, la CFDT-Journalistes et le SGJ-FO demandent donc au président algérien de bien vouloir prononcer la grâce de notre confrère, comme il a pu le faire récemment avec Boualem Sansal, afin de rendre Christophe au plus vite à ses proches, et lui permettre de retrouver son métier. Paris, mercredi 3 décembre 2025
December 4, 2025 at 7:54 AM
snjcgt.bsky.social
Le journaliste français Christophe Gleizes a vu sa peine de 7 ans de prison confirmée en appel. Il n’a fait que son métier. Nous appelons à sa libération et nous appelons la France à faire tout ce qui est en son pouvoir pour la rendre possible.
December 3, 2025 at 6:25 PM
snjcgt.bsky.social
La question de @sophitaillepolian.bsky.social à Rachida Dati
December 2, 2025 at 3:53 PM
snjcgt.bsky.social
Les journalistes ont besoin de droits collectifs pour protéger leur indépendance dans les rédactions. Le projet de loi post-États Généraux de l’Information n’a toujours pas présenté au parlement alors que les phénomènes de concentration nécessitent une régulation et qu’un droit d’agrément est vital.
December 2, 2025 at 3:53 PM
snjcgt.bsky.social
Rappel : de l’argent, il y en a !
December 1, 2025 at 7:33 PM
snjcgt.bsky.social
Demain : soirée de remise du prix Alerte à la Une, dont nous sommes partenaires 👇
RDV à partir de 18h30 au TLM, 105 rue Curial à Paris.
December 1, 2025 at 11:02 AM
snjcgt.bsky.social
Les journalistes d’AIMV méritent leur intégration à BFMTV 👇@cgtrmcbfm.bsky.social
December 1, 2025 at 7:48 AM
snjcgt.bsky.social
Prochaine table ronde à 14 heures !
November 29, 2025 at 12:30 PM
snjcgt.bsky.social
Vous allez en manif aujourd’hui à République ? Faites d’une pierre deux coups et passez nous voir, on est juste à coté, à la bourse du Travail, on cause des Médias et de l’extrême-droite avec plein de gens géniaux ! 🤩 À suivre aussi sur YouTube ici : www.youtube.com/live/hE6YNry...
November 29, 2025 at 12:22 PM
snjcgt.bsky.social
Vous allez en manif aujourd’hui à République ? Faites d’une pierre deux coups et passez nous voir, on est juste à coté, à la bourse du Travail, on cause des Médias et de l’extrême-droite avec plein de gens géniaux ! 🤩
November 29, 2025 at 9:46 AM
snjcgt.bsky.social
Le SNJ-CGT se félicite de la décision ce 27 novembre du tribunal administratif de Paris, qui a rejeté la 5e demande d’autorisation de licenciement par Le Canard Enchaîné de Christophe Nobili, délégué SNJ-CGT et lanceur d’alerte, qui a dénoncé un emploi fictif à la rédaction.
November 29, 2025 at 9:12 AM
snjcgt.bsky.social
Venez demain, ce sera plus simple !
November 28, 2025 at 1:00 PM
snjcgt.bsky.social
Le paritarisme est urgent au regard des dérives actuelles. Nous ne pouvons tolérer le pillage par l’IA des contenus ou valider la pertinence d’une production de plusieurs dizaines d’articles par jour par une seule personne.
November 28, 2025 at 8:37 AM
snjcgt.bsky.social
Cette commission n’est pas paritaire : elle ne comporte aucun représentant de journalistes. Or cette décision valide l’octroi d’aides à la presse. La réponse à Var Actu a été décidée par la présidente de la CPPAP avec l’aval des représentants de l’État, contre l’avis de ses membres éditeurs.
November 28, 2025 at 8:37 AM
snjcgt.bsky.social
C’est un véritable scandale : le site Var Actu, soupçonné de pillage du journal local en utilisant l’IA, vient d’obtenir son agrément d’entreprise de presse, par la Commission « paritaire » des publications et agences de presse (CPPAP).
November 28, 2025 at 8:37 AM
snjcgt.bsky.social
November 27, 2025 at 6:58 PM
snjcgt.bsky.social
Nous apportons notre soutien plein et entier aux salariés de Challenges, La Recherche et Sciences et Avenir, à leurs représentants syndicaux et à leurs sociétés des journalistes.

Notre communiqué :
snjcgt.fr/wp-content/u...
November 27, 2025 at 6:38 PM
snjcgt.bsky.social
Notre Madeleine Riffaud a une place à son nom ! 🥳🤩😍
À l’angle de l’avenue Bolivar et la rue Manin, dans le 19e arr.
Nous sommes très fiers de notre camarade, résistante, poétesse et journaliste, à qui nous rendrons hommage à la CGT le 15 décembre prochain.
@sophie.binet.cgt.fr
@aiquel.bsky.social
Portrait de Madeleine Riffaud posé sur un chevalet à droite, pupitre et micros à gauche. Au premier rang, JD Morvan, Philippe Denimal, François Dagnaud, Dominique Bertail et Sophie Binet. La maire de Paris, Anne Hidalgo, prononce le discours d’inauguration de la place Madeleine-Riffaud. Trois cégétistes, Jean-François Bolzinger, la sg de la CGT, Sophie Binet, et le sg du Snj-Cgt, Pablo Aiquel, devant la nouvelle plaque de la place Madeleine-Riffaud (résistante, poète, journaliste)
November 26, 2025 at 9:39 PM
snjcgt.bsky.social
Les rédactions doivent être exemplaires. Tant que des journalistes seront agressées, réduites au silence ou contraintes de quitter la profession, notre liberté de la presse sera fragilisée. En cette journée de lutte, le SNJ-CGT appelle à faire front commun contre les violences sexistes et sexuelles.
November 25, 2025 at 6:20 AM
snjcgt.bsky.social
À l’approche de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, ce rappel en images et en quelques chiffres.
Et RDV en manifestation samedi. 💪🔥
November 20, 2025 at 5:10 PM
snjcgt.bsky.social
Pour éviter les analyses simplistes sur le naufrage de vaisseaux qui montrent des signes de faiblesse face à l’extrême-droite, et pour construire les résistances, RDV samedi 29 novembre à Paris.
November 19, 2025 at 6:28 AM
snjcgt.bsky.social
Nous sommes au Congrès de l’Ugict-CGT !
Quels enjeux ? Les explications de notre secrétaire général, Pablo Aiquel 👇
@aiquel.bsky.social @cgtcadrestechs.bsky.social @cgt.fr
November 18, 2025 at 4:58 PM