JNIM a perdu sa branche internationaliste (MBM) il y a très longtemps. Les français ont beaucoup foiré au Sahel mais ça ils l'ont réussi. Par ailleurs, JNIM lit parfaitement les contextes sociologiques dans lesquels il s'étend: c'est comme ça depuis le début. Zero nationalisation de la stratégie ici

Et la Chine

Et l'Amérique Latine

Bref, vous avez compris

Dans les épisodes précédents...

La série de 2023 sur le Sahel

www.institutmontaigne.org/series/sahel...

La série de 2024 sur les nouvelles rivalités stratégiques, qui se poursuit maintenant en 2025

www.institutmontaigne.org/series/afriq...

et l'article de mars 2025 qui indiquait que le Venezuela serait la P2 de la politique étrangère et de sécurité nationale de Trump pour le mandat à venir.

www.institutmontaigne.org/expressions/...

...observent les incohérences et l'absence de cohésion sociale qui en résulte, ce qui tend à delegitimer les discours réalistes.

Si on veut moins de réactions de rejet, il y a une politique claire et JUSTE à construire

La cohérence sert le discours, seulement lorsque les actes suivent

18 et fin.

Autant de questions qu'on peut légitimement poser pour débattre

Mais qui souligne un fossé réel entre la communication grave et svt alarmiste des autorités
&
Les actes pris pour faire face à cette menace à tous les niveaux

Les citoyens ne sont pas bêtes (+75% favorable à soutenir UKR) mais...

17.

Au risque que le citoyen se lasse ou se détourne.

Il y a de la sagesse dans la fable de Pierre et le loup.

Dès lors, c'est trop facile de disqualifier en masse des incompréhensions, des craintes ou des incertitudes.

Au gouvernement de clarifier et d'embarquer la nation, citoyens et partis.

18.

- on laisse le RN, Cnews et autres acteurs pleinement alignés avec Moscou se développer tranquillement ?
- on parle fort mais on n'agit pas contre la Russie, avec les moyens qui sont déjà les nôtres ?
...

Nombreuses sont les décisions (ou leur absence) qui ne s'accordent pas avec les paroles.

17.

- on expulse pas tous les diplomates russes ?
- on explique pas aux citoyens que ce sont des soldats pro et non des jeunes enfants qui iront "possiblement" combattre ?
- on adopte pas une posture plus dissuasive?
- on laisse D.Trump négocier seul ?
- on coupe pas l'importation de gaz russe ?
...
16.

- on parle d'économie de guerre mais on arrive à peine à doubler la production d'armes, tout en refusant de taxer la population ? (Notamment riches)
- on a dit que Poutine était un allié au début du 1er mandat ?
- on fait pas une zone d'exclusion aérienne en Ukraine ?
- on se laisse attaquer ?
..
15

Ainsi, toute sortie sérieuse, grave ou alarmiste ressemble à un théâtre de la crainte.

Si la Russie est l'adversaire menaçant (nota : ce qu'elle est), pourquoi :
- on n'envoie pas des soldats déjà en Ukraine ou chez les Baltes ?
- on explique pas des plans concrets d'usage des armées ?
...
14.

Il s'agit pour moi du point principal : beaucoup de communications, peu d'actes, des allers-retours sur les messages.

Le problème que cela crée : confusion, crainte, incapacité à imaginer le réel, faible mobilisation, délégitimation

Le cadre stratégique n'est ni clair, ni accepté par tous.

13.

La réaction des politiques qui cherchent à museler le fonctionnaire est avant tout révélateur d'un besoin de s'approprier des politiques, débats et décisions qui leur échappent.

D'autant plus sur un sujet aussi important que la guerre.

C'est d'autant plus vrai que notre politique est confuse.

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A cette logique s'ajoute un mépris réel pour le parlementarisme, le débat et l'appropriation des enjeux internationaux.

Je suis contre de nombreuses positions politiques, mais je rêverais de voir ces débats se dérouler au Parlement. Les commissions et partis, associés au déroulé des événements.

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