Penser ce temps collectivement, comme le temps social qu’il est, c’est se donner les moyens de le rendre plus juste et plus soutenable. Ce n’est pas un détail de l’organisation du travail, mais une dimension essentielle du travail et du vivre-ensemble au sens large. (4/4)

Repenser l’organisation du travail, horaires, lieux, flexibilité réelle, réduction du temps de travail, devient indispensable pour redonner prise sur la journée. (3/4)

Au-delà de 30 minutes par trajet, le stress augmente, le sommeil se dégrade, le bien-être diminue. Et derrière ces constats se dessinent des inégalités bien réelles: logement, accès aux transports, sécurité, liberté de choix. (2/4)

Seule une politique ambitieuse et coordonnée permettra de restaurer l’ascenseur social afin de contrecarrer les inégalités qui semblent prédéterminer les trajectoires professionnelles et de vie, et surtout d’équiper les salariés face aux défis de demain. (4/4)

La formation continue est un pilier de la justice sociale et un moteur de la prospérité économique. Une mobilisation accrue de ressources, tant financières qu’organisationnelles, est nécessaire pour rendre ce droit effectivement accessible à tous. (3/4)

Les mutations numériques et écologiques exigent une mise à jour constante des compétences, mais la précarité, le manque de temps et de financement freinent encore l’accès à la formation. Pour que chacun puisse évoluer et sécuriser son parcours, il est urgent de lever ces obstacles. (2/4)

Cette situation s’inscrit dans un contexte où près de 30% des locataires sont exposés au risque de pauvreté, l’un des taux les plus élevés de la zone euro.

Source: www.csl.lu/app/uploads/... (2/2)

Après le Chili, le Luxembourg est le pays où le travail est le plus désavantagé face au capital. Selon l’OCDE, un revenu moyen issu de salaires est taxé à 31,4%, contre seulement 4,3% lorsqu’il provient de dividendes.

Source: www.csl.lu/app/uploads/... (3/3)

Cette différence fiscale accentue les inégalités: les plus aisés voient leur patrimoine croître plus vite, à ressources égales, sans qu’aucune mesure ne soit prise pour corriger cette distorsion au profit des hauts et très hauts revenus et patrimoines. (2/3)

La réponse concernera non seulement la santé des salariés, mais aussi la compétitivité et la stabilité sociale du pays face au défi du changement démographique. (7/7)

La décision est de grande portée: le Luxembourg va-t-il se limiter à des appels aux comportements individuels ou mettre en place des structures favorisant la santé? (6/7)

La responsabilité est ainsi transférée aux individus, au lieu d’améliorer durablement et structurellement les conditions de travail. (5/7)

Alors que d’autres pays de l’UE, comme l’Allemagne, ont déjà inscrit cette évaluation des risques dans leur législation sur la protection du travail, le Luxembourg ne dispose pas encore d’un cadre juridique contraignant. (4/7)

Elle prend en compte des domaines typiques de charges tels que le contenu et l’organisation du travail, les relations sociales (p.ex. le style de management), l’environnement de travail, ainsi que de nouveaux défis comme la disponibilité permanente. (3/7)

Un instrument central pour améliorer préventivement les conditions de travail reste cependant inutilisé: l’évaluation des risques liés à la charge mentale au travail. (2/7)