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Cette action interne est très positive : elle montre que les biais éditoriaux, loin d'être cautionnés par toute la rédaction, ne laissent pas indifférents, et qu'une marge de manœuvre existe pour éviter de polariser le débat autour de totems.

Article signé Antoine Cariou : lnkd.in/eAUwr-hZ
lnkd.in
Accabler les énergies renouvelables alors qu'elles font partie de la palette de solutions pour décarboner le mix énergétique relève d'un manque d'impartialité, alors que le journalisme a le devoir de tout faire pour "respecter la vérité".
Une bouc-émissairisation qui ne passe pas inaperçu, à raison : la déontologie journalistique est en jeu.
Ou encore du directeur de la rédaction de Figaro Magazine affirmant que la colère sociale de la rentrée était imputable aux énergies renouvelables (lnkd.in/e82XZCWu).
lnkd.in
Nous vous parlions par exemple de cette vidéo, publiée sur le site du Figaro, dont le message était le suivant : « Il faut définitivement abandonner le photovoltaïque et l'éolien ! » (lnkd.in/eJbxQt3z).
lnkd.in
Ils interpellent Alexis Brezet, directeur de la rédaction, sur le traitement des énergies renouvelables, en particulier l’éolien.

Et ce traitement laisse en effet à désirer.
Fausse expertise, biais assumé, tribunes diffusant de fausses informations : chez Le Figaro, les représentants de la Société des journalistes ont décidé de tirer la sonnette d’alarme.
💪 Ça bouge au Figaro : LA LETTRE a révélé hier que le traitement du sujet éolien inquiète même en interne, à tel point que les représentants de la société des journalistes interpellent le rédacteur en chef pour rectifier le tir !
Cette interview résonne et octroie une responsabilité historique aux médias :
s'imposer comme ultimes garants des faits, alors que la post-vérité progresse :
-dopée financièrement par des campagnes intéressées
-boostée mécaniquement par des algorithmes opaques et puissants
-utilisée électoralement
Première étape : mentir soi-même.

Deuxième étape : affirmer que se sont nos adversaires et les journalistes qui mentent.

Troisième étape : tout le monde se demande où est la vérité - game over.
Si rien n'est vrai, alors tout est spectacle et celui qui gagne est celui qui peut payer la lumière.

Si ce qui importe est le pouvoir et l'obtenir par tous les moyens : cibler les faits est très efficace.
Que sans cette confiance, il n'y a pas de loi.

Et que sans loi, il n'y pas de démocratie.

Si rien n'est vrai, alors personne ne peut critiquer le pouvoir, car il n'y a pas
de base pour le faire.
Cette interview réalisée sur The Daily Show, il y a 5 ans, résonne toujours aussi fort aujourd'hui.

Il explique que, sans confiance dans les faits, il n'y a pas de confiance les uns entre les autres.
Timothy Snyder est un historien américain spécialiste de l’Europe centrale et orientale, de l’Union soviétique et de la Shoah.
Masterclass de l'historien Timothy Snyder qui explique pourquoi l'autoritarisme moderne s'attaque aux faits : ils sont au cœur de la démocratie.
C'est donc le meilleur moyen de changer de régime.
Cette action interne est très positive : elle montre que les biais éditoriaux, loin d'être cautionnés par toute la rédaction, ne laissent pas indifférents, et qu'une marge de manœuvre existe pour éviter de polariser le débat autour de totems.
Cette bouc-émissairisation ne passe pas inaperçue, à raison : la déontologie journalistique est en jeu.
Accabler les EnR alors qu'elles font partie des solutions pour décarboner le mix énergétique relève d'un manque d'impartialité. Le journalisme a le devoir de tout faire pour "respecter la vérité".
Ou encore, une interview du directeur de la rédaction de Figaro Magazine sur LCI, affirmant que la colère sociale de la rentrée était imputable aux énergies renouvelables.

Nous vous en parlions ici : bsky.app/profile/quot...
Hier soir sur LCI, le directeur de la rédaction du Figaro Magazine, Guillaume Roquette, a imputé la colère sociale au financement des énergies renouvelables.

Qui dit mieux ?

Émission "22H Darius Rochebin" du 10 septembre 2025
Fausse expertise, biais assumé, tribunes diffusant de fausses informations : chez @lefigaro.fr les représentants de la Société des journalistes ont décidé de tirer la sonnette d’alarme.

Ils interpellent Alexis Brezet, directeur de la rédaction, sur le traitement des EnR, en particulier l’éolien.
💪 Ça bouge au Figaro : La Lettre a révélé hier que le traitement du sujet éolien inquiète même en interne, à tel point que les représentants de la société des journalistes interpellent le rédacteur en chef pour rectifier le tir !

A lire ici : www.lalettre.fr/fr/medias_pr...
Les médias ont un rôle à jouer. Ils peuvent agir comme amplificateur de la demande citoyenne et comme un levier d’influence sur la politique publique en faveur du bio.
Malgré cette relance de la consommation, rien n'est gagné.
Cet été, le CERESCO et le CREDOC ont publié une étude sur l'avenir de la bio d'ici 2040. Dans 2 scénarios, elle frôle la disparition. Dans les 2 autres, elle s'impose, notamment grâce à un soutien de la conso de la part des pouvoirs publics.
2/ Tentative de dissolution de l'Agence BIO. Si elle n'a pas abouti, elle s'est néanmoins vue amputée de 15 M€ de fonds.

3/ Tentative du Sénat de supprimer l’objectif fixé à 21 % de surfaces agricoles en bio d’ici 2030 dans la loi d’orientation agricole.
Ces faits méritent d’être soulignés, d’autant que la filière bio encaisse plusieurs coups de massue cette année :

1/ Suppression de près de 10 M€ d'aides et une baisse des aides à la conversion de la part du ministère de l'Agriculture.