Petite Antigone de rien du tout
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cette meuf relou qui pense que 98% des choses aimées par les autres (et elle-même) sont de droite
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Et tout est cristallisé dans Marcelle, la femme âgée qui tient avec son mari le Chardon Bleu. Elle ne parle plus, elle est comme un objet du magasin, parfois elle veut fuir mais revient. Elle représente cette vie difficile qu'on regrette parfois, mais aussi la préciosité de servir et d'aimer.
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Son film dépasse son projet de simple portrait de commerces. Son Paris est fait par la province, fait par l'immigration. Celleux qui nous servent du matin jusqu'au soir redeviennent des êtres vivants : parfois difficilement pour ceux qui ne rêvent plus, souvent romantiquement avec tous ces couples.
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Se dégage de Daguerréotypes d'Agnès Varda beaucoup de douceur, d'empathie et, comme toujours chez elle, beaucoup de mélancolie. Par son procédé même, le film rappelle que le quotidien, la société, fonctionnent un peu par magie. C'est par les compétences, la patience, le dialogue que tout existe.
screen du film : derrière la vitrine d'un magasin d'objets, un couple de personne âgées. Lui regarde la caméra, elle regarde dans le vide screen du film : dans une boulangerie, un couple qui tient un pain en forme d'anneau. Il a l'air assez fatigué assez vouté, elle est un peu gêné mais sourit
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Le film crée du liant. Du liant dans l’oppression, dans le temps (ce passé influence le présent), dans l'horreur des colons, les racines sinueuses ici de la destruction des espoirs panafricains.
Patrice Lumumba est un martyr, le jazz son oraison, son histoire un catalyseur d'espoir et de rage.
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Déjà le montage prend son rythme et celui du Congo en 1960 : rapide, puissant, qui fait peur aux blancs, qui donne de l'élan aux populations afro-américaines et africaines. Mais surtout, en accompagnant les images d'archives, il crée un vrai lien entre ce qui se passe sur les deux continents.
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L'idée la plus forte de Soundtrack to a coup d'état de Johan Grimonprez est dans son titre : récupérer la musique noire et engagée pour l’apposer sur les images qu'elle a été composée pour accompagner. Les faits concrets qui mêlent jazz et politique sont rares mais il est pourtant partout.
screen du film, photo d'archive en noir et blanc : louis armstrong joue de la trompette devant le sphinx en Égypte, et une femme noir assise l'écoute photo de patrice lumumba en costume, les mains levées, qui regarde l'objectif
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Je pense faut profiter de kiffer l'acteur principal avant qu'il soit + connu et que tous le monde découvre ses passages sur rap contender et qu'il soit cancel pour toujours mdr
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Dans Ari, Léonor Serraille fait le portrait d'un homme qui représente comme plusieurs âmes. Il croise des amis et simplement discute pour créer de vraies réflexions sur une certaines génération, la mienne. Celle qui est politisée parfois, qui déprime beaucoup, qui peut s'embourgeoiser ou le refuser.
screen du film : un jeune homme blanc posé contre un fauteuil qui regarde screen du film : le même jeune homme et une femme lui chuchote quelque chose à l'oreille
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📣 Je cherche du travail 📣 (1/2)

Journaliste pour Sofilm, Ecran Large et Le français dans le monde, je cherche de nouvelles missions dans la presse ciné et JV. Depuis bientôt deux ans, je réalise des interviews, enquêtes et papiers d’actu pour ces différents médias.

Mon portfolio :
Adrien Roche - Journaliste cinéma - Ginkio
Journaliste cinéma pour plusieurs médias (SoFilm, Filmo, S!CK, Le français dans le monde), je suis à la recherche de piges (actualités, critiques, dossiers) dans la presse culturelle. Avant de m'orie...
ginkio.com
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Dans Ari un vrai amour de l'autre et de la vie est un moteur. C'est un peu niais écrit ainsi mais pas dans le film qui introduit des éléments de solidarité de classes, d'aventures lgbt+, de difficultés face à la parentalité qui lui permettent d'être complexe et souvent assez politique, discrètement.
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Il y a tout un discours sur le rapport aux enfants qui m'a beaucoup touchée car comme le personnage je travaille avec des petits. Il est parfaitement retranscrit les moments d'échanges drôles et si intéressants qu'on a avec eux, leur intelligence émotionnelle parfois (rarement) au dépend de nous.
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Dans Ari, Léonor Serraille fait le portrait d'un homme qui représente comme plusieurs âmes. Il croise des amis et simplement discute pour créer de vraies réflexions sur une certaines génération, la mienne. Celle qui est politisée parfois, qui déprime beaucoup, qui peut s'embourgeoiser ou le refuser.
screen du film : un jeune homme blanc posé contre un fauteuil qui regarde screen du film : le même jeune homme et une femme lui chuchote quelque chose à l'oreille
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Et le dessin d'aujourd'hui sur le thème sweep
Photo d'un dessin : tout est très coloré. Une jeune fille en tenue de sorcière balais des papiers de bonbons et derrière sur le canapé le fantôme fait une bulle de chewing gum avec plein de bonbons sur ses genoux Zoom sur la fille et le fantôme en arrière plan
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Non non c'est "juste" que leur positionnement sur Israël qui date pas d'hier est de plus en plus gênant au regard d'aujourd'hui
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(faut être indulgent avec moi côté musique tous mes vieux préférés ont été cancel je trouve de la joie dans la peine des autres en conséquence)
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Je n'ai jamais traité Paul Thomas Anderson de misogyne
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Son documentaire n'est pas ambigu. En voix off elle énonce juste des faits et ces faits sont des meurtres racistes, des emprisonnement injustifiés, des violences répétées. Les Black Panthers sont ici pacifiques tandis que la violence des policiers se voient partout dans la ville. Simple et radical.