Adel | La Bestiologie
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🇬🇧 en - Page Wikipédia en anglais sur le gynandromorphisme

🇬🇧 en - Page Wikipédia en anglais sur l’hermaphrodisme
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Sources :

🇬🇧 en – L’étude en question : Kunsete, C., Thanoosing, C., Sivayyapram, V., Traiyasut, P. & Warrit, N. 2025. New insights into Damarchus: a new species and gynandromorph description from Thailand (Araneae: Bemmeridae). Zootaxa, 5696 (3), 409–424. doi.org/10.11646/zoo...
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Crédits images :

One Piece ; Kunsete et al., 2025
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À retenir :

Kunsete et ses collègues ont décrit une nouvelle espèce de mygale, Damarchus inazuma. Au sein de cette espèce, un individu gynandromorphe, dont la moitié du corps présente des caractères mâle et l’autre moitié des caractères femelle, a été identifié.
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Le gynandromorphisme reste globalement un mystère de la biologie et ses causes exactes sont inconnues. Il serait lié à des accidents lors de la fécondation, qui pourraient être induits par des facteurs naturels divers.
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Au sein de la famille de mygales auquel le genre Damarchus appartient, les Bemmeridae, il s’agit du premier cas formellement identifié.
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Selon l’étude, chez les mygales, aucun exemple d’hermaphrodisme n’a été reporté à ce jour. Quant au gynandromorphisme, seuls quelques cas ont été identifiés, mais le phénomène reste extrêmement rare (ou très peu reporté).
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Le gynandromorphisme a déjà été reporté chez des insectes, notamment des papillons ou des abeilles, mais aussi chez des oiseaux. Quel que soit le groupe considéré, le phénomène reste rare.
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Il ne s’agit pas d’hermaphrodisme, un autre phénomène biologique plus commun dans lequel un individu produit des gamètes mâles et des gamètes femelles, soit de manière simultanée soit en alternance.
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Le gynandromorphisme désigne un phénomène biologique rare dans lequel un même individu présente à la fois des régions mâles et des régions femelles. Dans le gynandromorphisme bilatéral, l’individu est comme scindé en deux, la moitié de son corps étant mâle et l’autre femelle.
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Néanmoins, ce n’est pas tout ! Ce choix de nom est aussi un lien idéal avec la deuxième trouvaille de cette équipe : le fameux individu à moitié mâle, à moitié femelle. Cet individu est en fait un cas de gynandromorphisme.
Photographie de l'individu gynandromorphe en question. Il a le corps scindé en deux en terme de coloration : un côté est orange, l'autre noir, sauf son abdomen qui apparaît entièrement noir.
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Voici un mâle (première image) et une femelle (deuxième image) de l'espèce Damarchus inazuma :

(pour la femelle, les couleurs sont impactées par la conservation dans l'alcool)
Photographie d'un individu mâle de l'espèce, dans la nature. Il a une coloration blanche et grise. Photographie d'une femelle de l'espèce. Elle a une coloration orange et noire.
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Ce personnage, à la fois homme et femme et à la coloration asymétrique bien marquée incarne en fait parfaitement le dimorphisme sexuel présent chez Damarchus inazuma. La coloration des mâles, blancs et gris foncés, tranche avec celle des femelles, oranges et noires.
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Inazuma, ça vous dit quelque chose ? Oui, le nom de l’espèce fait bien référence au personnage de One Piece ! (bon moi je ne connaissais pas ce personnage, j’ai juste pensé à la région de Genshin Impact, qui n’a pour le coup rien à voir)
Image issue de l'anime One Piece, qui montre le personnage d'Inazuma. Il a une coloration des cheveux et des vêtements scindée en deux, avec un côté blanc et un côté orange.
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Ce genre comprend 9 espèces selon l’étude, mais ce nombre pourrait être sous-estimé. En effet, plusieurs espèces non décrites ont déjà été reportées rien qu’en Thaïlande.

Ici, l’étude se concentre sur la description d’une nouvelle espèce : Damarchus inazuma.
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Pour commencer, parlons de cette nouvelle espèce décrite ! On se situe dans le genre Damarchus, un genre de mygales plutôt méconnu dont les représentantes sont réparties en Inde, en Indonésie, en Malaisie, au Myanmar, à Singapour et en Thaïlande.
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D’abord, Chawakorn Kunsete et ses collègues ont décrit une nouvelle espèce de mygale, découverte en Thaïlande. Mieux encore, ils ont décrit au sein de cette nouvelle espèce un individu… moitié mâle, moitié femelle. De l’hermaphrodisme ? Pas tout à fait… Je vous explique tout ça !
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Une étude sortie le 25 septembre 2025 dans la revue Zootaxa a mis en avant non pas une, mais deux nouvelles palpitantes !

#Bestiologie #Araignées
Image de présentation de la publication. En fond il y a une image du personnage d’Inazuma issu de One Piece, avec un côté du corps (cheveux, vêtements) blanc et l’autre orange. Par-dessus, il y a une photographie d’un individu gynandromorphe de l’espèce de mygale Damarchus inazuma. Elle aussi est scindée en deux, moitié orange et moitié noire. Le texte sur l’image est le suivant : « Actualité, un individu à la fois mâle et femelle chez une nouvelle espèce ».
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C'est vrai. J'en ai vraiment photographié et identifié (avec ou sans aide) pas mal cet été/début d'automne, j'espère que je vais retenir quelques trucs !
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Sympetrum striolatum (Sympétrum strié)

J'ai toujours autant de mal à ne pas confondre toutes les libellules rouges (ou jaunes) de mon côté, merci à iNaturalist (et aux fiches de Jessica Joachim) de combler ce manque. 🤡

Haute-Garonne, France
20.09.2025

📷 flic.kr/ps/3Yi5zJ #Photographie #Insecte
Photographie d'une libellule de l'espèce Sympetrum striolatum. Elle est de grande taille et presque entièrement rouge, de son corps à ses yeux, en passant par ses ptérostigmas. Elle se tient sur un épi de végétation.
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Jour 15 (la moitié !) du #Arachtober avec cette argiope frelon qui porte bien son nom vernaculaire. Cette grande épeire a aussi une toile remarquable, avec la présence d'un stabilimentum en son centre, une structure dont le rôle est encore discuté.
Photographie d'une argiope frelon sur sa toile. Il y a un stabilimentum, une structure de soie en forme de zigzag au centre de sa toile. L'araignée se trouve au milieu. Elle est de taille moyenne, avec des pattes et un abdomen rayé. Son abdomen est blanc, jaune et noir
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Page n°3 (jours 9 à 13) de mon #Inktober2025, dans lequel j'assemble le #Insektober2025 de l'opie_insectes et le #Clapotitober2025 de Clapotis Sauvage.

Au menu : un refuge, une lucarne, des coléoptères, un sphinx, une forêt et plus encore.

#Art #Illustration #Inktober
Scan de la troisième page de mon inktober, réalisée sur un carnet avec de l'encre noire. Il y a quatre cases et des insectes autour. La première case montre une cabane dans les bois, la seconde une lucarne avec un chat visible à travers la vitre, la troisième un insecte éphémère et la dernière une forêt emplie de lueurs de lucioles. Il y a également entre les cases une chrysomèle du chou, une guêpe trou de serrure, un sphinx phoenix, un caenis du Brésil et un capricorne à dents de sabre.
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Pour le #Arachtober du jour on ne s'éloigne pas beaucoup de la thomise d'hier, avec ce philodrome (Philodromus sp) qui se fond aussi à merveille dans son environnement.
Photographie d'une petite araignée du genre Philodromus sur un plant d'ajoncs. Les fleurs de la plante sont jaunes avec quelques touches oranges. L'araignée est dans les mêmes tons et se voit à peine sur la fleur sur laquelle elle se trouve.
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Fiche sur la punaise verte sur le site Un monde dans mon jardin

Fiche de la chrysope verte sur le site Un monde dans mon jardin

Fiche sur la cochenille du cornouiller sur le site Ephytia de l’INRAE
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Sources :

Sur les traces des petites bêtes, repérer les indices et identifier leurs auteurs, Albouy V. & Fouquet A, Delachaux et Niestlé, 2018

Article sur les œufs des insectes : Pleins feux sur… les œufs d’insectes, site du Ministère des Ressources naturelles et des Forêts du Québec